Dernières actualités avec #forêts


Le Parisien
19 hours ago
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- Le Parisien
« On ne va pas en forêt pour faire du fric » : à Fausses-Reposes, ONF et défenseurs des arbres à couteaux tirés
L'intention était louable : répondre aux interrogations voire aux critiques récurrentes d'usagers des forêts de Fausses-Reposes (Hauts-de-Seine et Yvelines) et de la Malmaison (Hauts-de-Seine) après la levée de boucliers suscitée par certaines coupes rases ces dernières années. Las : la consultation lancée par l'Office national des forêts (ONF) en septembre n'a pas convaincu les défenseurs des arbres. Élus locaux, associations, riverains, usagers des deux forêts… plus de 50 acteurs différents ont été consultés à l'occasion de rencontres sur le terrain et lors de deux ateliers.


Le Figaro
2 days ago
- Science
- Le Figaro
Aucune région n'est épargnée : la destruction de la forêt par les flammes s'accélère dans le monde entier
Réservé aux abonnés Les «perturbations forestières dues aux incendies » ont augmenté depuis le début du siècle, alertent des chercheurs dans une étude publiée ce lundi. En particulier «dans les forêts intactes », pourtant éloignées de tout signe d'activité humaine. Plus de 500 feux actifs et près de 6 millions d'hectares partis en fumée : l'actuelle saison des feux de forêt au Canada est déjà l'une des pires jamais enregistrées. Mais ce n'est pas un phénomène isolé. Incendies monstres à Los Angeles en début d'année, « été noir » australien de 2019-2020… On l'observe au fil des ans et une étude l'a récemment confirmé, les feux de forêts extrêmes, attisés par la chaleur et la sécheresse, deviennent de plus en plus fréquents. Mais des travaux publiés lundi dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences constatent plus généralement que les dégâts causés par les flammes affectent un couvert forestier de plus en plus vaste à travers le monde. « Les forêts mondiales fournissent des services écosystémiques essentiels, allant de la régulation du climat à l'habitat de la biodiversité, mais elles sont soumises à une pression croissante en raison des impacts combinés du climat et du changement d'utilisation des terres », notent…


Le Parisien
6 days ago
- Science
- Le Parisien
Le pigeon ramier : un oiseau du jardin élégant et utile à la biodiversité
Cousin du pigeon et des tourterelles, le pigeon ramier, ou palombe, est le plus gros oiseau de la famille des colombidés. Pouvant peser plus de 500 grammes, cet oiseau très répandu dans les champs et forêts se plaît également dans les parcs et jardins, où il se mélange à la population locale de pigeons. Le pigeon ramier se reconnaît d'abord à sa grande taille , avec ses 40 cm de longueur et ses 80 cm d'envergure. Bien que son plumage gris-bleu rappelle celui des pigeons des villes, il se distingue par différents motifs, notamment, les taches blanches bordées de vert que l'on peut observer de part et d'autre de son cou. Sa poitrine est brun rosé, qui tend vers le blanc lorsqu'on se rapproche de sa queue. Cette dernière, de couleur blanche, comporte des rayures noires sur le dessous. Le pigeon ramier possède un bec jaune à rouge, en fonction de son âge, ainsi qu'un iris jaune et des pattes roses. Le dimorphisme sexuel est peu prononcé chez le pigeon ramier : les individus mâles et femelles sont très semblables, bien que les mâles puissent avoir la poitrine un peu plus colorée et des tâches plus étendues au niveau du cou. La palombe est une cousine du pigeon biset, le pigeon domestique que l'on côtoie dans les villes. On peut les distinguer assez facilement grâce à leur taille et aux motifs de leur plumage. Le pigeon biset, contrairement au pigeon ramier, n'a pas de taches blanches sur son cou, mais des reflets irisés qui varient du vert au violet. Il porte également sur ses ailes deux rayures noires , quand le ramier a des ailes unies. Ses yeux sont enfin plus foncés, avec un iris rouge-orangé. En dehors des périodes de reproduction, où chaque mâle défend son territoire, le pigeon ramier est un oiseau grégaire qui vit en larges groupes. Le pigeon ramier peut provoquer quelques dégâts en s'attaquant aux semis. Pour autant, les dommages sont assez limités en comparaison de l'intérêt de cet oiseau pour la biodiversité du jardin. Ne vous embêtez pas à le chasser de votre jardin : offrez-lui plutôt une mangeoire à oiseaux pour profiter de sa présence champêtre tout en épargnant vos cultures.