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Près de 150 arrestations lors d'un raid policier au Pakistan
Près de 150 arrestations lors d'un raid policier au Pakistan

La Presse

time2 days ago

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Près de 150 arrestations lors d'un raid policier au Pakistan

La perquisition a eu lieu au domicile de Tasheen Awan, l'ancien chef du réseau électrique de la ville, qui n'a pas été arrêté. (Islamabad) La police pakistanaise a arrêté 149 personnes, dont 71 étrangers, principalement des Chinois, lors d'un raid contre un centre d'arnaques en ligne, a indiqué jeudi l'Agence nationale d'enquête sur la cybercriminalité. Agence France-Presse « Au cours du raid, un grand centre d'appel illégal a été découvert », a déclaré l'agence dans un communiqué, affirmant que « de vastes sommes d'argent étaient illégalement collectées » à travers des escroqueries pyramidales. « Par ce réseau frauduleux, des personnes ont été trompées et d'importantes sommes d'argent ont été illégalement collectées », a-t-on ajouté. L'agence a indiqué à l'AFP que la perquisition avait eu lieu au domicile de Tasheen Awan, l'ancien chef du réseau électrique de la ville, qui n'a pas été arrêté. Elle a ajouté avoir agi sur la base d'un renseignement reçu sur ce réseau qui opérait à Faisalabad, une ville industrielle située dans l'est du pays. Selon la police, les victimes recevaient d'abord un petit retour sur leurs premiers investissements, avant de se laisser convaincre de placer des sommes d'argent plus importantes. « Les individus incriminés géraient des groupes sur WhatsApp où ils attiraient des gens ordinaires en leur confiant de petites tâches d'investissement comme l'abonnement à différentes chaînes comme TikTok et YouTube », précise la même source. Ils étaient ensuite « transférés vers des liens Telegram pour d'autres tâches en ligne nécessitant des investissements plus importants », a ajouté la police dans son rapport. Toutes les personnes arrêtées ont été placées en détention, dont 78 Pakistanais et 48 Chinois, ainsi que des ressortissants du Nigeria, des Philippines, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Zimbabwe et de Birmanie. Sur les 149 personnes arrêtées, 18 sont des femmes.

Fraude aux dépens d'Hydro-Québec
Fraude aux dépens d'Hydro-Québec

La Presse

time3 days ago

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Fraude aux dépens d'Hydro-Québec

La police est sur la trace d'une bande d'arnaqueurs canadiens qui auraient acheté d'importantes quantités d'or afin de convertir près d'un demi-million de dollars dérobés à Hydro-Québec, a appris La Presse. Le groupe aurait détroussé plusieurs organisations à travers le Canada grâce au stratagème du « faux fournisseur ». La perte des fonds d'Hydro-Québec avait été révélée par La Presse il y a un an1, presque jour pour jour : des fraudeurs avaient réussi à prendre le contrôle de la boîte courriel d'un fournisseur de la société d'État. Ils avaient communiqué avec Hydro à partir de cette boîte courriel, pour organiser la marche à suivre en prévision d'un paiement que le fournisseur disait attendre. Un total de 463 918 $ avait ainsi été détourné vers un compte contrôlé par les fraudeurs en Ontario avant que la supercherie ne soit découverte, selon ce qu'avait confirmé une porte-parole d'Hydro-Québec à l'époque. Depuis un an, la Division des enquêtes sur la criminalité financière contre l'État de la Sûreté du Québec a suivi la trace des suspects, dans le cadre d'une enquête baptisée « Projet Survolter ». Mercredi, les enquêteurs ont confirmé avoir mené des perquisitions à Brampton, en Ontario, pour « recueillir des preuves » et « faire progresser les démarches d'enquête », avec l'assistance de la police régionale de Peel. Aucune arrestation n'a été annoncée à ce stade. « Cette fraude reposait sur une intrusion dans le système informatique du fournisseur légitime, suivi de la soumission d'une fausse facture accompagnée d'un spécimen de chèque frauduleux, dans le but d'obtenir un paiement indu de la part d'Hydro-Québec », précise le communiqué. Lingots, pièces et bijoux Selon ce qu'a pu apprendre La Presse auprès de plusieurs sources, les suspects ont agi très vite pour faire disparaître l'argent après le versement de la somme par Hydro-Québec l'été dernier. Ils se sont précipités pour obtenir des traites bancaires, qu'ils ont ensuite utilisées pour acheter une quantité importante d'or sous forme de lingots, de pièces de collection et de bijoux. Les banques utilisées dans le cadre de la fraude n'ont pas eu le temps de réagir pour bloquer les fonds. À l'heure où les cryptomonnaies ont la cote dans les milieux criminels, et malgré toutes les innovations technologiques, le métal jaune demeure attrayant pour ce genre de manœuvre, souligne Paul Laurier, ex-policier de la Sûreté du Québec et président de la firme Vigiteck, qui assiste des entreprises pour faire face aux cybermenaces. « C'est une valeur très sûre et il est possible de trouver des bijouteries qui vont accepter de fragmenter ton lingot illégalement pour brouiller les traces », affirme M. Laurier, qui n'a pas été mêlé à l'enquête sur les pertes d'Hydro-Québec. Selon nos sources, Hydro a mobilisé ses propres services de sécurité pour traquer tout signe de complicité à l'interne, ce qui inquiétait plusieurs gestionnaires. Les vérifications menées ont permis de conclure hors de tout doute que les fraudeurs avaient agi seuls, sans l'aide d'un employé. Le transfert de fonds avait été fait de bonne foi, parce que réclamé par quelqu'un ayant usurpé l'identité d'un fournisseur légitime. Les perquisitions menées mercredi en Ontario montrent que la police a tout de même réussi à remonter la trace de certains suspects qui avaient participé à la récupération des fonds. Ceux-ci feraient partie d'un groupe qui a fait plusieurs victimes à travers le Canada en utilisant un modus operandi semblable, selon l'information qui a été communiquée à plusieurs organisations policières canadiennes. Car cette arnaque demeure populaire chez les criminels, qui frappent tant les grandes organisations que les PME. « Des fraudes du faux fournisseur, j'en vois encore beaucoup. Il faut être vraiment vigilant », souligne Paul Laurier. « Les fraudeurs ne sont pas nécessairement à l'extérieur du pays ! Il y a des réseaux outre-mer, mais ici aussi. Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie », affirme le consultant. Vigilance nécessaire L'an dernier, une porte-parole d'Hydro-Québec avait souligné que seuls les systèmes du fournisseur avaient été pénétrés par les escrocs afin d'envoyer les courriels trompeurs. « En aucun temps ni d'aucune façon les systèmes informatiques d'Hydro-Québec n'ont été compromis », avait-elle précisé. Mais selon M. Laurier, les organisations doivent faire preuve de prudence lorsqu'un versement d'argent important est demandé, surtout si les coordonnées bancaires sont changées à la dernière minute. C'est sûr qu'ils ont des procédures de sécurité pour ça chez Hydro. Sûr, sûr, sûr ! Mais les gens doivent être sensibilisés et resensibilisés, même si c'est fatigant. C'est un mal nécessaire. Paul Laurier, ex-policier de la Sûreté du Québec et président de la firme Vigiteck « Il faut qu'il y ait des vérifications, car c'est un truc facile. Les transferts doivent être confirmés verbalement et les numéros de téléphone doivent être vérifiés. Les gens doivent savoir à qui ils parlent », explique M. Laurier. « Un des problèmes avec les entités gouvernementales, c'est qu'il y a tellement de roulement de personnel, et la connaissance ne se transfère pas toujours », poursuit-il. Dans son communiqué, la Sûreté du Québec invite toute personne ayant des informations sur une fraude de ce type à contacter la police. Le harponnage La fraude du faux fournisseur fait partie de la vaste catégorie de ce qu'on appelle les fraudes par harponnage. « Dans les stratagèmes de harponnage, les fraudeurs envoient des courriels qui semblent provenir d'une source légitime pour convaincre des entreprises ou des particuliers de leur envoyer de l'argent », explique le Centre antifraude du Canada. Par exemple, les escrocs peuvent se faire passer pour le président d'une entreprise et demander à un employé de faire un virement (fraude du président), ils peuvent se faire passer pour un employé qui demande au service de la paie de verser son salaire dans un nouveau compte (fraude de la paie), ou encore, ils peuvent usurper l'identité d'un fournisseur pour présenter une facture et demander d'être payés (fraude du faux fournisseur). 1. Lisez l'article « Hydro-Québec fraudé pour près de 500 000 $ »

Deux courtières coupables d'avoir menti pour s'enrichir
Deux courtières coupables d'avoir menti pour s'enrichir

La Presse

time3 days ago

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Deux courtières coupables d'avoir menti pour s'enrichir

Les courtières immobilières Myriam Marouani et Sirivanh Malichanh. Des fissures sont apparues après la vente de la maison et la piscine a nécessité des travaux importants. « La relation entre un courtier-vendeur et un acheteur n'est pas un jeu de cache-cache », souligne le comité disciplinaire de l'OACIQ Deux courtières immobilières ayant voulu s'enrichir aux dépens d'un couple d'acheteurs, comme l'a révélé La Presse en 2024, ont été reconnues coupables par le tribunal de leur profession. Il n'y aucun doute pour le comité disciplinaire de l'Organisme d'autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Les deux courtières, Myriam Marouani et Sirivanh Malichanh du Groupe Sutton sur l'île, ont caché pendant plusieurs mois des informations défavorables au sujet de leur propriété, de la vétusté de la piscine creusée, « puisqu'elles étaient en conflit d'intérêts flagrant et en violation pure et simple de [la Loi sur le courtage immobilier et ses règlements] ». « Je me sens tellement heureuse », raconte au téléphone Caroline Des Becquets, l'acheteuse flouée par les deux courtières. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Caroline Des Becquets et Marc Gagné « Depuis bientôt cinq ans, je me sentais comme David contre Goliath, mais j'ai persévéré, poursuit-elle. C'est un soulagement et ça fait du bien de voir que je ne suis pas la seule qui ne trouve pas ça normal, ce que les courtières ont fait, que c'est du mensonge. » Cinq ans de mensonges L'histoire remonte à 2020 et a pris cinq ans avant d'aboutir. Le couple d'acheteurs, Caroline Des Becquets et Marc Gagné, aujourd'hui séparés, avaient eu le coup de foudre pour la propriété de Brossard fraîchement rénovée appartenant aux deux courtières immobilières. Tout au long du processus d'achat, Myriam Marouani et Sirivanh Malichanh s'étaient montrées rassurantes au sujet des fissures et des traces d'infiltration d'eau, qui inquiétaient les acheteurs. Or, peu de temps après avoir emménagé, le couple a dû faire face à une série de problèmes de structure et d'infiltration d'eau à la fois dans la maison et dans la piscine creusée en béton. Dès la mise en vente de leur propriété sur Centris en se représentant elles-mêmes, les courtières immobilières ont dissimulé leur rapport préachat inquiétant datant de 2017, lequel faisait état de fissures aux murs de la fondation et d'indices d'infiltration d'eau au sous-sol. Quant à la piscine creusée, qui semblait en bon état au premier coup d'œil, les courtières n'ont pas écrit dans la déclaration du vendeur qu'elle nécessitait des travaux importants. En avril dernier, lors des audiences, Myriam Marouani et Sirivanh Malichanh ont tout de suite reconnu avoir menti. Un conflit d'intérêts flagrant, conclut le tribunal Cependant leur avocat, Me Marc Gaucher, a essayé de convaincre le comité de discipline qu'elles n'étaient pas en conflit d'intérêts en vendant elles-mêmes leur propriété avec leur enseigne, en remplissant les formulaires pour les acheteurs, qui n'étaient pas représentés par un courtier, et aussi en exigeant d'avoir le contrat de vente du condo de l'acheteur Marc Gagné rétribué avec une commission de 4 %. Me Gaucher plaidait que les acheteurs n'étaient pas les clients des courtières immobilières et que, conséquemment, le code déontologique de la profession ne s'appliquait pas. Le comité a rejeté cet argument à coup de jurisprudences et de règlement. « La théorie de 'l'absence de clients' avancée en défense ne tient pas la route », écrit le comité dans sa décision publiée le 7 juillet. Il souligne dans son argumentaire que les obligations déontologiques des courtiers doivent être respectées même dans une transaction privée et surtout que « la relation entre un courtier-vendeur et un acheteur de propriété n'est pas un jeu de cache-cache ». « Non seulement les intimées cachent des facteurs défavorables aux acheteurs pour s'enrichir, elles rajoutent l'insulte à l'injure en exigeant d'inscrire le condo de [Marc] Gagné pour conclure à l'acceptation de la promesse d'achat », soutient le comité. « Autrement dit, alors qu'elles sont au courant des facteurs défavorables, elles souhaitent juste continuer à s'enrichir aux dépens des acheteurs. Ce faisant, les intimées se placent encore une fois dans une situation où elles préfèrent leurs intérêts à ceux des acheteurs », concluent les membres du comité, Me Daniel M. Fabien, vice-président, Denyse Marchand, courtière immobilière, et Mélissa Côté, courtière immobilière. Un long parcours judiciaire qui se poursuit « Je comprends pourquoi il y a des gens qui vont laisser tomber, parce que c'est un long parcours difficile », confie Caroline Des Becquets, qui en a payé de sa santé et de son couple. N'importe qui peut se faire entourlouper ! On n'est pas des gens démunis, on est médecin et enseignante, ça peut arriver à tout le monde. Caroline Des Becquets, acheteuse flouée par les deux courtières Reste à voir maintenant ce que la cour civile conclura. Un procès de cinq jours contre les deux courtières immobilières est prévu en avril 2026. Il y a aussi le Fonds d'indemnisation du courtage immobilier (FICI) qui doit de nouveau se prononcer, la première demande ayant été rejetée. Pour ce qui est du FARCIQ, un fonds d'assurance responsabilité professionnelle, les acheteurs ne sont pas couverts, parce que les courtières vendaient une maison dont elles étaient propriétaires. Le 17 septembre, le comité disciplinaire de l'OACIQ entendra les propositions de sanction pour Myriam Marouani et Sirivanh Malichanh. Lisez notre dossier « De coup de foudre à cauchemar »

«Je n'ai pas l'impression de frauder» : les entreprises face au fléau des fausses notes de frais
«Je n'ai pas l'impression de frauder» : les entreprises face au fléau des fausses notes de frais

Le Figaro

time3 days ago

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«Je n'ai pas l'impression de frauder» : les entreprises face au fléau des fausses notes de frais

Réservé aux abonnés ENQUÊTE - L'essor du télétravail, les nouvelles technologies et l'IA ont participé au développement de ce phénomène. Si de nombreux cas passent sous le radar, les sanctions peuvent être lourdes, allant jusqu'au pénal. À 33 ans, Thibaut* travaille beaucoup. Y compris sur ses temps de pause. Pour ce cadre en banque d'investissement, chaque minute compte, et chaque moment, comme les déjeuners, peut être une occasion d'avancer sur ses dossiers. Sur ses repas du midi, le jeune homme invite régulièrement des clients à déjeuner. Du moins, c'est ce qu'il dit : en réalité, Thibaut convie généreusement ses proches, sur le dos de son employeur. «J'invite souvent mes amis pour le déjeuner sur mes pauses professionnelles. J'ai un droit à 50 euros par repas, si je ne les consomme pas, c'est perdu. Alors autant inviter quelqu'un», se justifie le salarié. L'exemple de Thibaut illustre bien un mouvement de plus en plus répandu, dont pâtissent les employeurs : les salariés se tournent de plus en plus vers de fausses notes de frais, un acte foncièrement illégal, durement réprimé et coûteux pour les sociétés. La fraude aux notes de frais se classe désormais au troisième rang des fraudes en entreprises…

La police sur la trace des 463 918 $ dérobés à Hydro-Québec
La police sur la trace des 463 918 $ dérobés à Hydro-Québec

La Presse

time3 days ago

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La police sur la trace des 463 918 $ dérobés à Hydro-Québec

La Sûreté du Québec est débarquée mercredi à Brampton, en Ontario, pour mener des perquisitions en lien avec l'arnaque au « faux fournisseur » qui a fait perdre près d'un demi-million de dollars à Hydro-Québec l'an dernier. L'affaire avait été révélée par La Presse il y a un an presque jour pour jour : un fraudeur avait réussi à prendre le contrôle de la boîte courriel d'un fournisseur de la société d'État. Il avait communiqué avec Hydro pour demander un changement de coordonnées bancaires en prévision d'un paiement que le fournisseur devait recevoir. Un total de 463 918 $ avait ainsi été détourné avant que la supercherie ne soit découverte. Dans un communiqué diffusé mercredi, la Division des enquêtes sur la criminalité financière contre l'État de la Sûreté du Québec confirme avoir mené aujourd'hui des perquisitions à Brampton pour « recueillir des preuves » et « faire progresser les démarches d'enquête » dans ce dossier. Aucune arrestation n'a été annoncée à ce stade. « Cette fraude reposait sur une intrusion dans le système informatique du fournisseur légitime, suivi de la soumission d'une fausse facture accompagnée d'un spécimen de chèque frauduleux, dans le but d'obtenir un paiement indu de la part d'Hydro-Québec », spécifie le communiqué. Ce genre de stratagème est courant dans le monde de la fraude, mais il est relativement rare que des sociétés d'État soient visées.

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