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Lotto proche d'Intermarché, Alpecin à l'affût... les projets de fusion qui remuent le peloton
Lotto proche d'Intermarché, Alpecin à l'affût... les projets de fusion qui remuent le peloton

L'Équipe

time3 days ago

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Lotto proche d'Intermarché, Alpecin à l'affût... les projets de fusion qui remuent le peloton

Alors que le Tour de France 2025 est sur le point de s'achever, des projets de fusions de certaines équipes en vue de la saison prochaine sont à l'ordre du jour. De quoi susciter des remous au sein du peloton. Samedi soir, dans les hôtels des équipes autour de Beaune et de Dijon, l'heure était aux coups de téléphones, aux réunions secrètes. Beaucoup de dossiers se règlent en effet souvent avant la fin du Tour de France. Quelques managers d'équipes avaient aussi rallié Paris dès la veille de l'arrivée finale pour poursuivre des négociations sur l'avenir de leur structure. Car certaines fusions sont possibles. État des lieux. Lotto et Intermarché pas encore mariés L'annonce d'une fusion entre les deux équipes belges Intermarché-Wanty et Lotto a pris de court le monde du vélo, il y a une dizaine de jours. « Quelqu'un avait tout intérêt à faire fuiter l'information dans la presse flamande », assure un acteur du dossier. Selon divers témoins, la direction de la Loterie nationale belge aurait ainsi volontairement rendu public son projet de fusion, mettant devant le fait accompli ses collaborateurs en quête de leur côté d'un co-sponsor pour la saison prochaine. L'apparition des stations-service Caps sur le maillot de la Lotto avant le Tour n'était qu'un leurre. L'équipe recherchait en effet un partenaire pérenne pour l'année, et pas à 200 000 euros pour le seul Tour. Jegat, l'intenable, l'acharné Cette vaine quête a donc poussé la Loterie nationale à se rapprocher des Wallons d'Intermarché, avant-dernier plus petit budget du Tour (17 M€, devant TotalEnergies). Jean-François Bourlart, le manager de la formation, n'a pas repoussé la proposition, même si les contours juridiques de la future structure sont loin d'être définis : fusion des deux équipes ou absorption, les Lotto « avalant » les Intermarché ? Ce serait la tendance ces derniers jours. Dans ce cas, la société propriétaire changeant de nom rendrait de fait les contrats des coureurs caducs. Ces derniers jours, Arnaud De Lie et Biniam Girmay (les leaders des deux équipes) ont été annoncés partants, mais des rendez-vous entre les différentes parties auraient permis de calmer tout le monde. Si cette nouvelle structure voit le jour, un bon nombre de coureurs et de membres des deux staffs seront néanmoins sur le carreau. Les deux équipes réunies comptent actuellement 40 coureurs sous contrat et l'UCI n'en autorise que 30 au maximum. Alpecin frappe aux portes Les managers de l'équipe Alpecin, Philip et Christoph Roodhooft, sont, eux aussi, à la recherche d'un nouveau co-sponsor pour la saison prochaine. Deceuninck, présent depuis 2022, a en effet annoncé son départ. Ils étaient sur le point de proposer une association à Intermarché quand la Loterie belge est entrée dans le jeu. « Du coup, ils n'ont pas osé faire une contre-proposition, raconte un proche du dossier, mais ils n'ont pas apprécié de se faire doubler sur le fil. » On évoque un manque de 5 M€ dans le budget d'Alpecin, non pas pour payer Mathieu Van der Poel (son salaire est assuré par la marque de cycles Canyon) mais pour des équipiers de premier rang, notamment ceux censés composer le train de Jasper Philipsen. D'autres équipes, comme Red Bull-Bora-Hansgrohe, auraient déjà approché certains de ces coureurs. Q36.5 pose ses conditions Les dirigeants de Q36.5, l'équipe suisse de Deuxième Division que Tom Pidcock a rejointe cette saison, ont proposé aux frères Roodhooft un rapprochement pour pouvoir ainsi récupérer une place en World Tour au côté de Van der Poel. Mais le dossier est complexe, car les Suisses veulent garder la main sur la direction sportive, ce que les Roodhooft refusent catégoriquement. Autre point d'achoppement : les équipementiers, parties prenantes aujourd'hui dans toutes les négociations. Q36.5 roule sur des Pinarello avec un contrat de longue durée signé récemment, tandis que les Alpecin, eux, sont liés aux Allemands de Canyon avec un contrat presque à vie pour Van der Poel, en tout cas jusqu'en 2034 (il aura alors 39 ans). Et on n'imagine pas Alpecin lâcher son leader charismatique. Arkéa courtisée La banque bretonne, qui a annoncé la fin de son partenariat avec l'équipe d'Emmanuel Hubert à la fin de cette saison, aurait été récemment approchée pour rejoindre Lotto, juste avant la fuite de la fusion possible avec Intermarché. Informés, les managers d'Alpecin auraient alors sauté sur l'occasion pour contacter la branche belge d'Arkéa (la Keytrade Bank, rachetée par Fortuneo) afin de remplacer Deceuninck. Mais un tel engagement nécessite un accord de groupe et, donc, de la maison mère, qui vient juste de se désengager du cyclisme.

Malgré ses 300 communes, Vaud n'a plus de projets de fusions de communes en stock?
Malgré ses 300 communes, Vaud n'a plus de projets de fusions de communes en stock?

24 Heures

time15-07-2025

  • Politics
  • 24 Heures

Malgré ses 300 communes, Vaud n'a plus de projets de fusions de communes en stock?

Après deux unions soumises au vote cet automne, il n'y a pas d'autres mariages en vue. Les élections de 2026 pourraient relancer la machine. Publié aujourd'hui à 07h27 Le dimanche 22 septembre 2024, les trois communes de la vallée de Joux (L'Abbaye, Le Lieu, Le Chenit) ont accepté d'unir leur destin. Hormis quelques projets qui restent à entériner, les vocations ne sont pas nombreuses dans les 300 communes qui restent en Pays de Vaud. 24Heures/Marie-Lou Dumauthioz En bref: Dès le 1er janvier 2027, la Vallée de Joux ne sera plus qu' une seule et même commune . Et si la fusion est de taille – 163 km² de superficie couvrant Le Chenit, Le Lieu et L'Abbaye –, elle n'a pas vraiment suscité des vocations. La liste des mariages en préparation dans le canton de Vaud est bientôt vide. Parmi les communes qui sont encore sur les rangs, Gimel, Saint-Oyens et Saubraz ne sont plus qu'à un petit pas de s'unir, tout comme le millier d'âmes de Mathod et Suscévaz . Les cinq villages sont appelés aux urnes le dimanche 28 septembre. Et si les habitants votent comme leurs élus, l'affaire sera vite entendue. Derniers à se prononcer sur un tel projet dans le canton, les plénums des hauts du district de Morges ont largement plébiscité l'idée de faire ménage à trois. Syndique de Saint-Oyens, Catherine Lehmann salue en outre une très grande mobilisation citoyenne: «Nous avons environ 30 membres au Conseil général, mais ce soir-là, une quarantaine de personnes sont venues se faire assermenter pour voter!» Les communes guettent les élections Ce n'est pas un détail, car la fusion – qui s'accompagne de documents techniques complexes – présente le risque de rester une affaire d'initiés, en clair, «le truc» des autorités. C'est pourquoi la population doit non seulement valider l'union dans les urnes, mais aussi – si possible – se l'approprier. «Bien plus que le résultat final pour ou contre la fusion, l'enjeu central est vraiment que l'ensemble des habitants puisse s'exprimer, car c'est un sujet qui concerne absolument tout le monde», poursuit Catherine Lehmann. En cas de oui, la «naissance» de la commune fusionnée – qui s'appellera Gimel – sera officialisée au 1er janvier 2027. Sur son site internet , qui n'a pas été mis à jour depuis une année et demie, le Canton dresse la liste du chemin parcouru, soit 35 projets validés si les deux derniers passent la rampe le 28 septembre. Et après? Des discussions officieuses peuvent bien avoir lieu ici ou là. Mais à ce jour, aucun dossier concret n'a été déposé sur le bureau du «Monsieur Fusion» vaudois , Laurent Curchod. Celui-ci ne s'en émeut pas particulièrement. «Il faut déjà saluer ce qui a été fait dans ce cadre, avec des entités nouvelles d'une certaine importance si l'on songe à la vallée de Joux, Hautemorges , Chavornay ou Montanaire par exemple. Il est logique d'observer un temps d'arrêt aujourd'hui alors que nous entrons dans une période d'élections communales. Ce n'est pas maintenant qu'une Municipalité va lancer un projet de fusion.» La Municipalité de Hautemorges boucle sa première législature complète avec les sept même municipaux, ce qui est assez rare pour être souligné. Ces derniers vont cependant passer de cinq à sept dès la prochaine législature. JOURNALDEMORGES L'argument peut s'entendre, mais dans plusieurs communes, le processus ne s'est pas forcément calqué sur une législature au sens strict du terme. Il trouve davantage sa source dans une impulsion, une discussion entre élus ou une évidence, quand trois ou quatre villages partagent déjà presque tout – dont l'argent dépensé – au motif de l'intercommunalité. Vaud n'en a pas fini avec les fusions Laurent Curchod, lui, est persuadé que le mouvement est en marche. «C'est un puits sans fond et il n'est pas près d'être rempli. L'élément déclencheur est précisément le renouvellement des autorités, prévu en juillet 2026, ou la surface financière qui, à un moment donné, met celles-ci face aux réalités. Une fois que tous les projets en cours seront en place, nous allons passer de 300 à 294 communes, ce qui fait qu'il reste un certain nombre de fusions à mettre sur la table.» Seul le canton de Berne compte plus de localités, Vaud étant un peu étriqué, entre des grosses villes comme Lausanne et Yverdon et des biens plus petites qui pourraient être titillées par les aides qui sont toujours en vigueur. «La loi prévoit une incitation pour l'étude de la fusion et une aide financière, une fois que le vote est validé, ce qui correspond à une fourchette de 900'000 francs environ pour le cas de Gimel. Mais on se rend compte que l'argent n'est de loin pas le moteur d'un projet aussi fondamental», note Laurent Curchod. Vu la situation, il sera dès lors intéressant de voir si certains candidats aux élections dans des communes de moyenne importance – où l'on ne fait d'ordinaire pas de véritable campagne – se présentent en brandissant le projet de fusion dans les soirées de présentation. Les dernières fusions de communes Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Cédric Jotterand est journaliste à la rubrique vaudoise, responsable du bureau de Morges. Il est par ailleurs rédacteur en chef du Journal de Morges, lauréat du Prix BZ du journalisme local. Plus d'infos @JotterandC Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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