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Garderies subventionnées, accord commercial et risque de « guerre » Thaïlande-Cambodge
Garderies subventionnées, accord commercial et risque de « guerre » Thaïlande-Cambodge

La Presse

time5 days ago

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Garderies subventionnées, accord commercial et risque de « guerre » Thaïlande-Cambodge

La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici. Une directive ministérielle datant du 9 juillet indiquait que seuls les parents immigrants titulaires d'un permis de travail fermé étaient admissibles à une place à contribution réduite. Revirement de situation pour les familles immigrantes visées par la directive du ministère de la Famille : Québec demande aux garderies subventionnées de ne pas mettre fin aux ententes de service déjà conclues avec les parents détenteurs de permis de travail ouverts, le temps d'analyser la situation. Accord commercial : les États-Unis n'ont « pas eu beaucoup de chance avec le Canada », selon Trump Le président américain, Donald Trump, affirme que son administration n'a « pas eu beaucoup de chance avec le Canada » lors des négociations commerciales en cours. Ottawa et Washington mènent des pourparlers dans le but de conclure un accord commercial avant l'échéance fixée à la semaine prochaine. PHOTO ALEX BRANDON, ASSOCIATED PRESS Le président américain, Donald Trump, répond aux questions des journalistes avant de quitter Washington. Lisez l'article

Les garderies plaident la tolérance pour éviter l'expulsion d'enfants d'immigrants
Les garderies plaident la tolérance pour éviter l'expulsion d'enfants d'immigrants

La Presse

time23-07-2025

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Les garderies plaident la tolérance pour éviter l'expulsion d'enfants d'immigrants

Une directive envoyée aux garderies par le ministère de la Famille le 9 juillet donne 14 jours aux parents détenant un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants bénéficiant d'une place à 9,35 $ par jour. Des regroupements de garderies demandent à Québec de faire preuve de tolérance et de protéger les enfants d'immigrants inscrits dans des milieux de garde subventionnés, qui risquent d'en être exclus. Mardi, le ministère de la Famille a confirmé avoir reçu une mise en demeure de la part de parents. Ce qu'il faut savoir Une directive envoyée par le ministère de la Famille donne 14 jours aux parents détenteurs d'un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants de leur garderie subventionnée. Des associations de garderies demandent au gouvernement de faire preuve de tolérance afin que les enfants qui occupent déjà ces places à 9,35 $ par jour ne soient pas expulsés. Le ministère de la Famille a confirmé avoir reçu une mise en demeure de la part de parents. À cause des « flous administratifs » actuels, les enfants de parents titulaires d'un permis de travail ouvert pourraient perdre leur place subventionnée en garderie, déplorent des acteurs du milieu de la petite enfance, qui demandent des solutions rapides. « Une fois qu'un enfant s'habitue au service de garde, à ses amis, à ses éducatrices, je trouverais ça drastique de retirer l'enfant », avance le président de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), Sami Alahmad. Une directive envoyée aux garderies par le ministère de la Famille le 9 juillet donne 14 jours aux parents détenant un permis de travail ouvert pour retirer leurs enfants bénéficiant d'une place à 9,35 $ par jour, ce qui entraîne des conséquences dramatiques pour plusieurs familles. Lisez l'article « Directive sur la contribution réduite : des enfants d'immigrants sommés de quitter leur CPE » C'est le cas de Suzanne Minkam, arrivée du Congo il y a deux ans avec un permis de travail ouvert, qui craint de perdre la place en garderie subventionnée de sa fille de 17 mois, qu'elle élève seule, et d'avoir à quitter son emploi d'éducatrice dans le même établissement, puisque son salaire est insuffisant pour pouvoir payer une place en garderie non subventionnée. Le gouvernement affirme qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle règle et que le Règlement sur la contribution réduite, entré en vigueur en 2006, « n'a jamais été modifié ». Selon des regroupements de garderies, la réponse n'est pas aussi simple que de procéder à quelques ajustements administratifs. Les expulsions engendreront des conséquences humaines importantes chez les parents et leurs enfants. Des confusions lourdes en conséquences De plus, les directives émises par le ministère de la Famille manquent de clarté, déplore Sami Alahmad. « À la lumière des dernières informations, j'ai lu et relu le guide d'admissibilité qu'ils nous ont fourni et j'ai toujours de la difficulté à comprendre ce que le gouvernement nous demande », dénonce-t-il. Il reconnaît qu'il a pu y avoir eu des incompréhensions dans l'application du règlement, mais il s'agissait d'« erreurs de bonne foi » et on « ne devrait pas faire payer les enfants pour cela », insiste-t-il. Josée Garant, directrice du Bureau coordonnateur de garderies en milieu familial du quartier Saint-Léonard, à Montréal, a passé la journée de mardi à éplucher les dossiers des enfants concernés par la directive dans son organisation. C'est désolant, au-delà de tout, ce sont des enfants. On devrait se concentrer sur l'aspect humain avant tout. Ils vont perdre une stabilité, un lieu important d'attachement. Josée Garant, directrice du Bureau coordonnateur de garderies en milieu familial du quartier Saint-Léonard M. Alahmad ne sait pas encore combien de bambins fréquentant les garderies de son association sont touchés par ce critère d'admissibilité, mais ils sont nombreux, et il « se voit difficilement dire au revoir à ces enfants », confie-t-il. Le gouvernement doit faire preuve de tolérance et permettre aux enfants qui sont déjà en garderie subventionnée de terminer leur parcours à la petite enfance de la même manière qu'ils l'ont commencé, demande le président de l'AGPQ, qui s'inquiète des conséquences sur les familles concernées. Il n'est pas le seul à demander une telle souplesse. « On pense que les enfants ne devraient pas être tributaires du statut de leurs parents et qu'il devrait y avoir des efforts afin d'accommoder ces familles-là », avance la directrice générale adjointe aux affaires publiques et gouvernementales pour l'Association québécoise des CPE (AQCPE), Geneviève Blanchard. Pour cette dernière, le « nœud de l'affaire » semble être que le gouvernement veut s'assurer que le parent détenteur d'un permis ouvert occupe un emploi. Le ministère de la Famille devrait trouver une manière de faire cette vérification, pour « maintenir dans le système des familles qui ont déjà été intégrées », note-t-elle. « On semble l'oublier, mais les services éducatifs à l'enfance, c'est un puissant agent d'intégration. » L'AQCPE a déjà reçu beaucoup de demandes, tant de la part des éducatrices que des parents, sur la façon de répondre à cette directive et sur les ressources qui pourraient les aider. Au moment de publier ces lignes, le ministère de la Famille n'avait pas répondu à notre demande d'entrevue. La députée libérale de Westmount–Saint-Louis et porte-parole de l'opposition officielle en matière de famille, Jennifer Maccarone, peine à comprendre le changement d'attitude soudain du gouvernement. Elle déplore les impacts de cette directive sur le milieu de la petite enfance, qui peine déjà à répondre à la demande pour l'ensemble des demandeurs. Ce ne sont pas juste les enfants de parents détenant un permis de travail ouvert qui vont être touchés, la perte d'éducatrices qualifiées aura des impacts sur l'accès au service de plusieurs familles, explique-t-elle. « Ils sont en train de créer un problème où il n'y en a pas », déplore Mme Maccarone, qui n'a jamais entendu cet enjeu être soulevé par le gouvernement caquiste alors qu'elle est députée depuis sept ans. Des parents veulent poursuivre le ministère de la Famille Selon une mise en demeure obtenue par Radio-Canada mardi, des parents originaires de France et d'Ukraine veulent poursuivre en justice le ministère de la Famille, advenant l'exclusion de leurs enfants d'une garderie subventionnée. Le document indique que les parents contestent notamment la légalité et la validité de la directive sur l'admissibilité au programme de places à contribution réduite. Après la présentation de leurs permis de travail ouverts, leurs enfants ont été acceptés en 2024 dans une garderie subventionnée en milieu familial. Le bureau coordonnateur du Centre de la petite enfance du Parc leur a toutefois annoncé qu'en vertu de la directive, ils devaient maintenant quitter la garderie. Mardi, l'attachée de presse de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, a confirmé qu'une mise en demeure a été reçue par le Ministère, ajoutant que le statut des personnes concernées serait vérifié.

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