Dernières actualités avec #gastronomie


La Presse
12 hours ago
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Les restaurants éphémères de l'été au Québec
Les occasions de se régaler à des tables éphémères sont nombreuses cet été. En voici quelques-unes à ne pas manquer ! Les nostalgiques de la grande salle du 9e étage du Centre Eaton seront heureux d'apprendre que celle-ci se transforme en bouillon parisien abordable pendant cinq jours, du 9 au 13 juillet. Les chefs Liam Hopkins et Derek Dammann ont préparé un menu de classiques tels que les œufs mayonnaise à 3 $, le céleri rémoulade à 5 $, les quenelles Nantua à 9 $, les escargots à l'ail à 15 $, le boudin blanc à 19 $ et le rosbif au jus à 29 $. Les carafes de « vin maison » seront proposées à partir de 19,31 $. Il y aura un service du midi et un service du soir. PHOTO FOURNIE PAR MENU EXTRA Rendu 3D de la salle qui accueillera un repas de Menu Extra en collaboration avec l'artiste Dan Climan. Pour une expérience très immersive, l'« installation gastronomique » de Menu Extra et de l'artiste Dan Climan promet de stimuler bien plus que vos papilles. Ceux qui connaissent le peintre (aussi copropriétaire du restaurant Le Violon) savent qu'il a une affection particulière pour la gastronomie montréalaise. Ses œuvres, qui représentent souvent des scènes empreintes de mystère, garnissent les murs de plusieurs restaurants de la métropole. Le Studio Giovanelli, normalement consacré aux tournages et à la photographie, devient ainsi restaurant éphémère le temps de deux dîners (qui affichent complets) et de quatre soupers, du 9 au 12 juillet. Le menu fera écho à l'univers chromatique de Dan Climan, en huit services avec accords, pour 300 $ (avant pourboire et taxes). PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DU DOMAINE ARVI Projet du chef Julien Masia et de sa conjointe, Ariel Pinsonneault, pâtissière de métier et diplômée en production horticole, Domaine Arvi est situé à Saint-Charles-de-Bellechasse. Pour ceux et celles qui préfèrent se régaler à l'air libre, il y a une rencontre entre deux étoilés Michelin à mettre au programme. Du 14 au 16 août, le chef du Arvi, Julien Masia, recevra Patrice Demers et Marie-Josée Beaudoin, du Sabayon, au Domaine Arvi, situé dans la région de Bellechasse. Ce sera un menu en six services agencés avec six vins du domaine. Les billets coûtent 260 $, taxes et service inclus et seront mis en vente par le biais d'un lien publié sur la page Facebook du Domaine Arvi le 15 juillet, à 10 h. Autre évènement à surveiller : l'annonce du repas de Menu Extra à La Ferme des Quatre-Temps, du 1er au 3 août. Réservez votre place au Bouillon parisien du 9e Consultez le site de Menu Extra


Le Figaro
12 hours ago
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Au restaurant Erre, dans l'Yonne, le voyage singulier de Clément Vergeat et Marine Mateos
Réservé aux abonnés CRITIQUE GASTRONOMIQUE - Nouvelle vie en Bourgogne pour le couple de chefs trentenaires qui a quitté la capitale pour s'installer au Domaine du Roncemay, hôtel et golf situé à Chassy. C'est d'abord la vue à 360 degrés sur le golf vallonné et arboré de 18 trous qui a poussé Clément Vergeat, jeune chef cuisinier installé dans la capitale, à tout plaquer pour débarquer, avec sa compagne, Marine Mateos, pâtissière et directrice de salle, au Domaine du Roncemay, dans la forêt de Chassy (Yonne), à 25 km à l'ouest d'Auxerre. L'hôtel 4 étoiles de 23 clés, composé d'un petit château - un ancien pavillon de chasse du XIXe siècle - et d'une longère nichés dans 140 hectares de verdure, était déjà un repaire de golfeurs et de bien-être grâce à son spa de 800 m2 au décor inspiré des lavoirs bourguignons. En confiant son offre de restauration au duo parisien, Jeanne Frangié et Thierry Garret, propriétaires du lieu depuis 2018, espèrent faire de leur petit paradis une destination gastronomique. Avant leur coup de foudre pour la région viticole, Clément et Marine affichaient déjà un CV bien rempli. Lui, natif de l'Hérault, ne s'est pourtant lancé dans le métier qu'à des fins alimentaires


Le Figaro
13 hours ago
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Léo et Lisa champions d'Iguerande, Burtin en fait trop près de Chalon
Réservé aux abonnés CRITIQUE GASTRONOMIQUE - Deux dîners contrastés en Saône-et-Loire: à la Colline du Colombier, Léo Troisgros et Lisa Roche livrent leur cœur. Tandis qu'à Saint-Rémy, Cédric Burtin démontre un style emberlificoté. Vigie de la Bourgogne méridionale à Iguerande, La Colline du Colombier abrite l'une des tables les plus séduisantes qui se puisse concevoir. D'une vieille grange à la charpente spectaculaire, l'architecte Patrick Bouchain - La Grenouillère (Pas-de-Calais), Troisgros à Ouches (Loire)… - a fait un chapiteau enchanté qu'illuminent des chapelets de lanternes en suspension. Ce lieu à part est animé par Lisa et Léo, un couple de jeunes trentenaires dont les parcours se sont croisés ici même pour ne plus faire qu'un. Léo est un Troisgros, avec tout ce que cela implique dans le monde de la gastronomie de fantasme assuré et de prédestination présumée. Il a conquis son indépendance sans renier ses origines, transformant un héritage qui pourrait être lourd à porter en force joyeuse. Lisa Roche, elle, étudiait histoire et sciences politiques quand elle est tombée dans la marmite - et dans la cave, aussi, qu'elle gère avec finesse. En 2020, Léo et Lisa ont fait de cette maison la leur. Ils l'ouvrent…


La Presse
16 hours ago
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La recette diluée et répétitive de The Bear
La quatrième saison de la série The Bear aurait pu être un courriel. Voilà, c'est écrit. Plus moyen de déglacer ou de sucrer ces paroles acidulées, mais assumées. Comme si un inspecteur du Guide Michelin, exaspéré par la lenteur du personnel, venait de retirer l'étoile à cette prestigieuse série culinaire de Disney+, qui collectionne les récompenses prestigieuses depuis son ouverture en 2022. C'est cruel, mais c'est la brutale réalité du marché. Quand on s'assoit dans le meilleur restaurant du monde, si on attend quatre heures pour le service de l'entrée, on ne restera pas pour le dessert, il y a des limites à éprouver la patience des clients, même les plus enthousiastes. En ligne depuis la semaine dernière sur la plateforme Disney+, la quatrième saison de The Bear s'avère meilleure que la troisième, mais moins goûteuse que les deux premières tranches, les meilleures jusqu'à présent. Depuis deux ans, The Bear étire sa recette originale et ne progresse plus techniquement. Sans blague, cela fait 20 épisodes que l'on passe sur la publication d'une critique gastronomique du Chicago Tribune ou sur le partenariat, toujours pas signé, entre le tourmenté et brillant chef Carmen Berzatto (Jeremy Allen White) et sa protégée superstar Sydney (Ayo Edebiri). Chef, oui chef, y aurait-il moyen d'enfourner ça à « broil » ou de crinquer le rond de poêle au maximum ? Même constat pour la relation amoureuse orageuse entre Carmen (ou Carmy ou Carm ou Jeff ou Bear, c'est selon) et la médecin Claire (Molly Gordon) : c'est pogné au fond de la casserole et ça ne décollera pas avant longtemps. Aussi, la 47e séquence où la vaillante sous-chef Tina (Liza Colón-Zayas) s'exerce à cuisiner un plat de pâtes – des cavatellis – sous la barre des trois minutes m'a achevé. Plus capable, c'est assez, accrochez son tablier ou confiez-lui une autre tâche, calvaire. J'ai soupiré longuement en engouffrant les dix épisodes de The Bear 4, où les tics de la série ressortent encore plus gratinés. Comme la façon dont les personnages s'expriment en bégayant, en s'interrompant, en sacrant abondamment, en trébuchant sur leurs mots, en marquant des pauses et en se hurlant dessus, ça devient carrément insupportable, quoique très réaliste. Honnêtement, combien de fois dans une saison le chef Carmen peut-il s'emmurer dans le silence, jouer le grand chef torturé ou s'enfermer avec ses bibittes dans son frigo mental ? Tous ces gens ont davantage besoin d'une costaude thérapie que d'une mention dans le magazine Food & Wine. L'enjeu au cœur de ce quatrième chapitre répétitif consiste à rentabiliser les opérations du restaurant The Bear, que surveillent, comme des faucons, l'investisseur Oncle Jimmy (Oliver Platt) et son acolyte Computer (Brian Koppelman). Carmen, sa sœur Natalie dite Sugar (Abby Elliott), Sydney et le maître d'hôtel Richie (Ebon Moss-Bachrach) disposent de 1440 heures, soit deux mois, pour ramener l'établissement de Chicago dans la zone payante. Ajoutez ici du chaos aux chaudrons, des doutes paralysants, les yeux bleus et mouillés de Carmen, des personnages en éternelle remise en question et une chanson rock émouvante pigée dans le catalogue de Talk Talk, de R.E.M., de Bryan Ferry ou des Pretenders, on connaît les ingrédients du livre. Alors que Carmen n'évolue à peu près pas (il reste un trentenaire égoïste et incapable de communiquer avec sa partenaire Sydney), Richie poursuit sa progression spectaculaire. Quel personnage formidable, nuancé et formé de plusieurs couches. Richie évolue, se remet en question, rechute, recommence et tient plus au succès du restaurant que le ténébreux Carmen. Vraiment, c'est Richie, la vedette de The Bear, et non Carmen, qui finira enfin par dégeler au dixième et dernier épisode de cette quatrième saison. Le septième épisode, qui dure 69 minutes, avait le potentiel de devenir aussi marquant que le sublime épisode des poissons de la deuxième saison. Car, sans rien divulgâcher, tous les Berzatto, ce qui inclut la très intense mère Donna (Jamie Lee Curtis), se réunissent pour un énorme mariage, où les occasions de s'affronter ne manquent pas. Hélas, au lieu de les voir crever leurs abcès émotionnels ensemble, la fête se transforme quasiment en une farandole de maternelle. Cela dit, il y a quand même des éclats de génie qui ressortent dans The Bear 4. Les acteurs se surpassent, les images sont alléchantes, la musique colle parfaitement au récit, les frères Fak sont délicieusement nonos et l'arrivée de leur sœur Francine (à vous de découvrir qui l'incarne) donne du temps d'écran bien mérité à Natalie/Sugar, que l'on ne voit pas assez. Si vous capotez sur le taciturne Jeremy Allen White, devenu une mégastar depuis la création de cette série, The Bear 4 vous régalera. Omniprésent, son Carmen Berzatto aspire tout l'oxygène, ce qui laisse peu d'espace à ses compagnons, qui ont pourtant offert les meilleurs moments de The Bear dans le passé. À sa sortie, The Bear a été un grand cru, chic et cher. Malheureusement, la série s'est transformée en un vin rouge très correct, mais qui sert dorénavant à concocter de la sangria.


Le Figaro
17 hours ago
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- Le Figaro
Balade bucolique à Cahors, le long du Lot
IDÉE WEEK-END - Le lieu de naissance de Gambetta allie une histoire très riche, des paysages à couper le souffle et une gastronomie exceptionnelle. « La rivière et les collines, ce sont ces caractéristiques de la vallée du Lot qui ont séduit tant d'intellectuels et artistes, dont André Breton, qui avait une maison à Saint-Cirq-Lapopie, et Henri Martin, qui a donné son nom à ce musée, mais aussi, plus récemment, Sally Davies et Jeffery Stride », explique Sabine Maggiani, responsable des collections de l'ancien musée municipal de Cahors, récemment rénové. Les paysages bucoliques, ce sont effectivement les sujets préférés du couple, qui y a posé ses valises « après être tombé en panne dans les années 1970 », raconte Jeffery d'un air espiègle. Depuis, la Galloise et le Britannique, qui ont exposé leurs toiles dans le monde entier et comptent l'ex-premier ministre Tony Blair parmi leurs adeptes, expriment leur amour pour leur région adoptive à l'aide de pinceaux et de pastels. Une sélection de leur travail est exposée jusqu'à la fin de l'année au musée Henri-Martin. Le musée Henri-Martin. Annette Castelgay - Grand Cahors « Le musée est venu nous voir en nous demandant comment nous avions pu vivre, avec nos trois enfants, de notre passion. L'objectif de l'exposition est de renseigner le visiteur autant sur le modèle économique de l'art que sur le processus de création », décrit Sally, en recevant dans son atelier, avec vue sur un jardin luxuriant, situé à Vers, à quelques kilomètres de Cahors. « C'est une rétrospective de nos vies, qui ne sont pas terminées, faites de choix et de chance. C'est un luxe de pouvoir vivre ici et de montrer aux autres la beauté des paysages locaux, qui invitent à la contemplation », complète Jeffery, dont l'autobiographie vient de sortir. Publicité « Nous avons tenté de transposer le mieux possible l'univers du couple au musée en imaginant un parcours sensoriel, composé d'odeurs - le jasmin de leur jardin -, de vidéos, mais aussi de musiques et, pour la première fois, une matériauthèque, montrant leurs outils », décrit Sabine Maggiani. Une expérience hors du commun ! Exposition « Une vie au fil du Lot », jusqu'au 31 décembre. Entrée : 8 €, « dernière heure », à partir de 17 h, 2 €. Tél. : 05 65 20 88 88. Visites Carte de Cahors. Le Figaro 1. Se perdre dans les rues Si les pierres pouvaient parler, elles en auraient, des histoires à raconter, à Cahors ! Et de toutes les époques. Des traces des Romains sont visibles sous les allées Fénelon, où se trouve un amphithéâtre découvert lors de la construction du parking souterrain. Une nécropole mérovingienne (481 à 751 ans) vient d'être identifiée à quelques pas du centre-ville, mais elle n'est pas accessible au public. La cathédrale Saint-Étienne, édifiée à partir du XIIe siècle, et de nombreuses maisons autour sont autant de témoins du Moyen-ge. C'est évidemment aussi le cas de l'emblématique pont Valentré, qui constitue avec ses trois tours fortifiées un exemple de l'architecture de défense de l'époque. Signalons aussi que Cahors est le lieu de naissance de Léon Gambetta, dont les parents tenaient un bazar au pied de la cathédrale, dont l'enseigne a été conservée. Pour une magnifique vue sur la ville et la rivière dont elle épouse la forme, montez au mont Saint-Cyr. En voiture ou à pied en 30 min environ depuis le centre, la randonnée en boucle faisant moins de 4 km. Office de tourisme, 40 pl. François-Mitterrand. Publicité 2. Le Malbec Lounge Situé au sein de l'office de tourisme, cet espace aux allures de bar permet de découvrir une autre facette du patrimoine local, les vignobles de Cahors, des coteaux du Quercy et des côtes du Lot. Le lieu doit son nom au cépage principal, le malbec, qui a la particularité d'être très tanné, donnant aux vins une couleur foncée, au point de les surnommer « vins noirs ». La dégustation peut se faire en autonomie, grâce à des distributeurs proposant huit bouteilles à la fois, ou accompagné par un expert, voire les vignerons eux-mêmes. Pour ceux qui souhaitent poursuivre l'expérience et emporter quelques flacons, direction les différentes propriétés autour de Cahors. Dégustation gratuite. Animation les premiers vendredis du mois, au tarif de 15 €. Place François-Mitterrand. Tél. : 05 65 53 20 65. Où dormir ? 3. La Bellours La Bellours. Annelot Huijgen / Le Figaro Quatre ans de travaux ont été nécessaires au jeune couple Grégory Lours et Ève Bellanger pour transformer cette maison bourgeoise de 1886 de fond en comble. « Nous aurons bientôt également un spa et un hammam qui seront accessibles aux clients de nos chambres d'hôte et de l'institut de beauté adjacent géré par ma compagne », sourit l'ancien directeur de ressources humaines, aux petits soins. L'établissement, idéalement situé à quelques minutes à pied de la mairie, propose cinq chambres spacieuses et lumineuses avec vue sur la cour dotée d'une piscine ou sur les collines. Pour passer un moment exquis en se faisant masser par les mains d'Ève, qui utilise les produits bio de la marque locale Phyt's. Publicité À partir de 230 € pour deux nuits (minimum) avec les petits déjeuners. 63, rue Hautesserre. Tél. : 06 27 80 96 72. . Institut de beauté L'Univers des 5 Sens. Tél. : 06 23 35 29 86. 4. La Chartreuse La Chartreuse. Annelot Huijgen / Le Figaro Vous souhaitez vous réveiller en contemplant le Lot ou bien le mont saint Cyr ? À La Chartreuse, qui doit son nom aux moines de l'ordre des Chartreux, vous êtes à la bonne adresse. La vue fera oublier le caractère quelque peu vieillot des 55 chambres, dont quatre familiales, de ce 3-étoiles dans un ancien moulin. Détenu par la famille Pieron, qui exploite aussi le petit train touristique et des péniches pour des croisières, l'établissement dispose d'une grande salle de restaurant, avec une terrasse au bord de l'eau. Vous aurez de fortes chances d'y partager le repas avec des randonneurs engagés sur le chemin de Saint-Jacques, qui passe à quelques mètres. À partir de 90 € la nuit, 12,50 € le petit déjeuner. 130, chemin de la Chartreuse, Tél. : 05 65 35 17 37. À table ! 5. Chez Suzanne Situé au pied du pont Valentré, voilà une adresse toute récente. Photo presse Situé au pied du pont Valentré, voilà une adresse toute récente, mais qui a déjà gagné ses lettres de noblesse. Aux fourneaux, le couple Julien et Justine, qui se sont connus au château de Mercuès, tout proche, y proposent « une cuisine de cœur et de saison ». « L'objectif n'est pas d'obtenir une étoile Michelin, comme le restaurant dont j'ai été chef pendant dix ans. Nous proposons de passer un bon moment dans un lieu chaleureux et avec des plats au bon rapport qualité-prix », explique Julien Poisot. L'expérience laisse bouche bée, tant les recettes sont succulentes. Justine Bazin sourit : « Nous élaborons notre carte en fonction de ce que nos fournisseurs locaux nous proposent tous les jours. Nous n'avons que l'embarras du choix, dans la vallée du Lot. » Formules à partir de 25 €. 32, boulevard André-Breton, Tél. : 05 65 22 13 04. 6. Le Jardin de Suzan Si vous êtes persuadé que la cuisine végétarienne, sans viande ni poisson, et surtout végane, excluant tous les produits d'origine animale, est forcément fade et ennuyeuse, allez donc voir cette autre Suzan, dont le nom, Melikian, révèle ses origines. Cette ancienne enseignante a ouvert il y a bientôt cinq ans son petit restaurant, où elle partage ses recettes. Des faux foies gras, saucisses et cuisses de poulet aux vrais gâteaux arméniens, nul doute que vous reverrez votre opinion après avoir expérimenté cette explosion de saveurs. À quelques pas de là, une autre adresse végétarienne ne désemplit pas. Le chef Pierre Renaud a repris l'an dernier les rênes de Marie Colline, institution locale, en y apportant sa touche personnelle. Personnalisation des plats possibles pour respecter des contraintes alimentaires (sans sucre, sans gluten…). Compter autour de 20 €. 6, rue de la Légion-d'Honneur. Tél. : 06 95 62 69 08. À lire aussi Nos 5 restaurants coups de cœur à Cahors et alentour Expérience À la recherche de la bombe « Pourquoi pas (re)découvrir le centre-ville de façon ludique en se lançant à la recherche du propriétaire de la valise perdue ? », propose Brice Bord, directeur artistique de Plume Pourpre. Cette compagnie de théâtre a imaginé un jeu de pistes avec l'office de tourisme de Cahors. Les détectives d'un jour de l'« Office de tout risque », assisté au téléphone par l'agent Z, devront résoudre huit énigmes pour retrouver la mystérieuse personne ayant oublié ses affaires en 1957. Le tout en 1 h 30 maximum, car une bombe risque d'exploser. « Le scénario est inspiré de faits réels », pointe Lisa Filisetti, conseillère en séjour. L'enquête se mène en rejoignant un groupe, en formant son propre groupe, quitte à se battre en duel, en journée et à la nuit tombante pour plus de suspense. Réservation pour 2 à 6 joueurs, 1 h 30, entre 50 € et 60 € par équipe, uniquement pendant les vacances scolaires, sur 7. Flâner au marché Vue générale du marché local à Cahors, dans le sud-ouest de la France, le 3 juillet 2024. MATTHIEU RONDEL / AFP Vins, fromages, agneaux, canards, noix, safran et, selon la saison, truffes ou encore fraises et melons, la vallée du Lot regorge de trésors gastronomiques. Le mercredi et le samedi, les artisans se rassemblent autour des emblématiques halles de Cahors, qui ont participé cette année au concours national des plus beaux marchés. Une visite incontournable pour mettre les cinq sens en éveil ! Place Chapou, de 8 h à midi. Excursions Une plongée dans les entrailles de la terre Dans la vallée du Lot, le temps se remonte jusqu'à 200 millions d'années ! On peut observer aussi bien des empreintes de dinosaures, à Luzech et Crayssac, que celles d'un enfant vivant il y a plus de 15 000 ans. Dans la grotte du Pech Merle, à Cabrerets, le mélange de merveilles réalisées par la nature, dont des formations géologiques très peu courantes, et la main de l'homme préhistorique, qui y a peint mammouths, bisons et chevaux, ne laissera pas indifférent. Le Musée Amédée Lemozi, du nom de l'abbé qui étudia en premier le lieu découvert en 1922, ainsi qu'un sentier pédagogique de 3,5 km, au départ de la grotte, racontant l'histoire de l'univers depuis le Big-Bang, complètent l'expérience. Sur réservation, entrée : 17 €, enfant entre 3,50 et 14 €. Tél. : 05 65 31 27 05. À la découverte des producteurs De nombreux agriculteurs autour de Cahors ouvrent leurs portes. Sophie et David Girard, au Mas de l'Essentiel (tél. : 06 79 06 19 32. proposent une visite gratuite de leur exploitation d'huile essentielle de lavande à Villesèque, mais aussi un jeu à travers les champs, un atelier de création de savons et une boutique de leurs produits à l'odeur enivrante. Autre parfum à (re)découvrir, celui du safran. Au Moyen-ge, le Quercy était un gros producteur de la Crocus sativus, réintroduite depuis quelques années notamment aux Jardins du Mas de Greil (tél. : 06 72 96 04 41. Savez-vous qu'il faut 200.000 fleurs, qui fleurissent en octobre et novembre, pour obtenir un kilo de l'épice la plus chère au monde ? Ne partez pas sans déguster une autre délicatesse, les truffes noires récoltées l'hiver et les blanches l'été. Direction Montcuq, où Jean-Paul Bataille partage, avec son chien, tous les secrets du « diamant noir », lors de visites guidées (tél. : 06 08 76 21 10. truffesnoiresdemontcuq). Enfin, le « vin noir » se déguste sur de nombreuses propriétés, dont celle de Fabien Jouve, le Mas del Périé, à Trespoux-Rassiels, où on peut même rester dormir au milieu des vignes (tél. : 05 65 30 19 07. Pour une touche royale, rendez-vous au château de Cayx, à Luzech (tél. : 05 65 20 13 22. château-de-cayx-com). Propriété de la famille régnante du Danemark, on peut y déguster et acheter du vin, mais aussi visiter, sur réservation, le jardin et les collections personnelles d'art premier. À lire aussi Rocamadour, Padirac, Saint-Cirq-Lapopie... Vacances dans le Lot en toute liberté