Dernières actualités avec #gouvernance


Le Figaro
a day ago
- Politics
- Le Figaro
«Avec cette loi, le gouvernement nous crache au visage» : des centaines d'Ukrainiens descendent dans la rue pour dénoncer les dérives du pouvoir
REPORTAGE - La nouvelle loi supprimant l'indépendance d'organismes anticorruption en Ukraine est perçue par nombre d'observateurs comme un retour en arrière dans la lutte contre la corruption, et un dangereux virage dans la gouvernance ukrainienne. Cela a commencé par un message relayé sur les réseaux sociaux. Puis un autre. Et encore un autre. Ensuite, une foule de jeunes adolescents, d'activistes, de soldats, de vétérans et de blessés de guerre réunie sur la place Ivan Franko, en plein cœur de Kiev, à quelques mètres du parlement ukrainien. Le matin même, sous l'impulsion de l'administration du président Volodymyr Zelensky, les députés du Parlement ont approuvé, à 263 voix contre 13 et 13 abstentions, un amendement renforçant les pouvoirs du procureur général dans les enquêtes menées par le Bureau national de lutte contre la corruption (NABU) ainsi que dans les affaires suivies par le Parquet spécialisé anticorruption (SAPO). Cette réforme marque une rupture avec l'héritage de la Révolution de Maïdan de 2014, qui avait placé la transparence et la séparation des pouvoirs au cœur du renouveau démocratique ukrainien. En subordonnant de facto les deux principales agences anticorruption au procureur général — lui-même nommé par le président…

L'Équipe
2 days ago
- Sport
- L'Équipe
Le foot français professionnel s'oppose à la loi votée au Sénat sur sa gouvernance
La LFP, les clubs, les joueurs et les entraîneurs ont rédigé en commun un rapport visant à amender le projet de loi sur la gouvernance du football français. Ils acceptent la disparition programmée de la Ligue, mais pas dans les conditions votées par le Sénat. Le match n'est pas terminé. Dans les cordes après l'adoption par le Sénat, le 10 juin, d'une loi qui transforme notamment la Ligue en société de clubs et offre un pouvoir renforcé à la Fédération, la LFP s'est remobilisée. Sur le fond, elle n'est pas hostile à cette petite révolution qui la raye du paysage au profit d'une « Premier League à la française ». Mais elle goûte assez peu la manière et pointe les risques de la voie actuellement empruntée. Pour convaincre les députés, qui doivent se prononcer sur ce texte cet automne, selon nos informations, un rapport de 58 pages a été rédigé par l'ensemble du secteur professionnel (LFP, clubs, joueurs, entraîneurs...). Il a aussi été adressé à Marie Barsacq, la ministre des Sports, et Philippe Diallo, le président de la FFF, parfois suspecté de ne pas avoir joué franc jeu avec les pros. Le courrier évoque « une démarche positive et constructive [...] sur la base des travaux menés dans le groupe consacré à la gouvernance et piloté par Marc Keller, président du RC Strasbourg et membre du comex de la FFF, afin d'identifier ce qui pourrait représenter les axes de travail pour mener à bien la réforme du football professionnel que nous appelons de nos voeux ». FFF-LFP, des relations qui se tendent autour du projet de loi sur la gouvernance du football français Mais pour arriver à une « Ligue SAS » (Société par actions simplifiée), qui pourrait être la nouvelle dénomination de cette société de clubs où seraient aussi représentés le fonds CVC (qui possède 13,04 % de la filiale commerciale actuelle de la LFP) et les joueurs, le chemin emprunté n'est pas du tout le même que dans le texte actuel. Le rapport entend par exemple supprimer l'article 11 bis, qui donne tout pouvoir à l'instance fédérale pour passer, si besoin, en force. Le rattachement à la FFF de la DNCG et de la commission de discipline aussi visé « Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, les Fédérations délégataires ayant, à la date de promulgation de la présente loi, cédé les droits d'exploitation audiovisuelle de compétitions ou manifestations sportives en application de l'article L. 333-1 du code du sport, peuvent, d'un commun accord avec la Ligue professionnelle qu'elles ont créée, retirer la subdélégation dont celle-ci bénéficie, est-il écrit dans la loi. À l'issue de ce délai, à défaut d'accord, la subdélégation est retirée de plein droit. Le retrait entraîne la dissolution de la Ligue professionnelle. [...] » Pour le secteur pro, il n'en est pas question. « Une négociation, dont les conséquences d'un échec sont fixées à l'avance, ne peut sérieusement se tenir », est-il clairement indiqué. De nombreux autres points sont également contestés, comme le rattachement de la DNCG, dès la première instance, à la FFF. « Dans l'intérêt de l'efficacité du contrôle de gestion des clubs professionnels, qui comprend notamment des missions élargies sur les reprises de clubs et le contrôle des agents sportifs, il s'avère primordial que la DNCG professionnelle, qui contrôle les clubs professionnels, demeure au sein de la Ligue SAS », est-il noté. Idem pour la commission de discipline : « Dans les autres sports professionnels, toutes les Ligues professionnelles exercent également un pouvoir disciplinaire de première instance. On retrouve également ce schéma dans le code du sport. Il semble donc tout à fait possible de transférer cette activité vers la Ligue SAS. » Autant dire que les points d'achoppement sont nombreux entre le texte actuel voté au Sénat et les intentions d'un secteur professionnel qui avance uni. Et met la pression sur Diallo, invité à défendre cette position du football français. Ou à marcher un peu seul.


Le Figaro
5 days ago
- Sport
- Le Figaro
Ligue 1 : «quel plaisir de recruter sans menottes», le tacle de Textor envers la DNCG
L'ancien président de l'OL, John Textor, s'est fendu d'une nouvelle pique à l'égard de la DNCG sur son compte Instagram, affirmant apprécier diriger un club «sans l'interférence d'un agenda politique». John Textor n'a décidément pas sa langue dans sa poche. L'homme d'affaires a provoqué le foot français et plus particulièrement la DNCG dans une récente story Instagram. On y voit l'Américain se réjouir de l'arrivée de six nouveaux joueurs à Botafogo en affirmant que «conquérir des trophées et recruter sans menottes [était] un vrai plaisir». Une pique acerbe complétée par une autre phrase dénonçant le fonctionnement du ballon rond dans l'hexagone. Il n'a par la suite pas manqué d'affirmer qu'il se délectait de diriger un club «sans l'interférence d'un agenda politique». Vincent Labrune, Philippe Diallo et Jean-Marc Mickeler apprécieront (respectivement présidents de la LFP, de la FFF et de la DNCG). John Textor a taclé la DNCG sur ses réseaux sociaux. lancedigital sur X Publicité Ce tacle s'ajoute à une longue liste de précédents, visant la plupart du temps spécialement la DNCG. Il y a quelques jours, Textor avait déjà estimé que «la gouvernance en France ne fonctionnait pas». Une réponse à peine voilée à la rétrogradation de l'OL en Ligue 2, annulée depuis en appel. L'homme d'affaires américain n'a probablement pas digéré sa mise à l'écart de l'OL.


L'Équipe
15-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Avec la prise de fonction d'Olivier Cloarec, un nouveau mode de gouvernance attendu au TFC
Le nouveau président toulousain, Olivier Cloarec, qui prendra ses fonctions ce mardi, entend favoriser une gouvernance transversale. Choisi par l'actionnaire majoritaire RedBird Capital Partners pour remplacer Damien Comolli, parti à la Juventus, Olivier Cloarec (51 ans) enfilera officiellement son nouveau costume de président ce mardi, neuf mois après ses adieux douloureux à Rennes, où l'ancien président exécutif et directeur général du club breton résidait toujours. Reconnu pour « ses valeurs parfaitement alignées avec celles du TFC » par le directeur général britannique de RedBird, Neil Chugani, qui restera président du conseil d'administration, Cloarec a loué, lors de sa présentation officielle, mardi dernier, « le travail assez remarquable » effectué par le TFC, ces dernières années, « à la fois sur le terrain, mais aussi en dehors ». Sur lequel l'homme de dossiers compte s'appuyer. Du changement, il y a en aura quand même un peu. Mais plus sur la forme que sur le fond. Autour du TFC, on s'attend à ce que le nouveau patron soit « peut-être moins direct (que l'ancien) et plus coopératif ». « Ce n'est pas une personne ou un président qui développe un club. Beaucoup de paramètres doivent converger pour atteindre les objectifs. Mais surtout les hommes, les femmes », a réaffirmé l'intéressé lors de sa première prise de parole. Rencontre avec les supporters ce mardi À l'inverse de Comolli qui concentrait les pouvoirs avec sa compagne Selinay Gürgenc et dont le management, au mieux clivant, n'a pas aidé à l'épanouissement de certains, en interne, Cloarec est plus adepte d'une gouvernance transversale. « C'est comme ça que je procède depuis de nombreuses années », a-t-il rappelé, en espérant vite trouver un équilibre avec l'actuel directeur sportif par intérim - qui devrait être confirmé -, Viktor Bezhani, et l'entraîneur Carles Martinez Novell. Le mercato, de fait à l'arrêt, se dessine comme leur premier chantier, avec le départ souhaité de Zakaria Aboukhlal et les possibles ventes de Guillaume Restes, Jaydee Canvot, Charlie Cresswell ou encore Cristian Casseres. Il faudra aussi statuer sur l'importance donnée à la data, qui n'est « pas une nouveauté » pour le dernier arrivé. Le Breton veut aussi rapidement s'imprégner de son nouvel environnement. Dès ce mardi, pour l'un de ses premiers rendez-vous, Cloarec ira échanger avec les supporters. Avant d'enchaîner avec les partenaires et politiques locaux. Puis vendredi, c'est à Canet-en-Roussillon qu'il effectuera sa première sortie officielle lors du deuxième match amical de Toulouse, contre les Queens Park Rangers (D2 anglaise). Le vrai début d'une nouvelle ère.


24 Heures
10-07-2025
- Business
- 24 Heures
L'informatique de la Confédération essuie de sévères critiques
Gouvernance trop compliquée, coûts exorbitants, structures inefficaces: le Contrôle fédéral des finances critique les projets informatiques de l'administration fédérale. Publié aujourd'hui à 15h15 Le Contrôle fédéral des finances (CDF) soulève des points problématiques dans la gestion des projets informatiques de l'administration fédérale (photo d'archive). Laurent Crottet Structures inefficaces, gouvernance trop compliquée, coûts pas assez pris en compte: la gestion des projets informatiques de l'administration fédérale laisse à désirer. Dans un rapport de synthèse, le Contrôle fédéral des finances (CDF) ne mâche pas ses mots. La Confédération est fortement dépendante des TIC (technologies de l'information et de la communication). En 2023, elle a investi 1,5 milliard de francs pour des acquisitions externes, rappelle mercredi le CDF dans un rapport se fondant sur plus de 80 audits réalisés entre 2021 et 2024. De nombreuses questions liées aux TIC doivent être réglées de manière décentralisée. Mais la décentralisation est contre-productive dans certains domaines, notamment en matière de sécurité. La gouvernance numérique au niveau fédéral est trop compliquée. Les compétences ne sont pas claires, les structures inefficaces. La gestion des ressources enfin ne répond souvent pas aux exigences. L'administration a toutefois pris conscience des problèmes, salue le CDF. Elle doit désormais aller de l'avant. À lire sur la politique numérique en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.