Dernières actualités avec #grimpeur


Le Figaro
2 days ago
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Tour de France : parcours, horaires, favoris et curiosités de la 18e étape
Tout ce qu'il faut savoir sur la course et ses à-côtés avec la dix-huitième étape du Tour de France entre Vif et Courchevel Col de la Loze. Le profil de l'étape : Vif-Courchevel Col de la Loze (171,5 km) 171,5 kilomètres, trois ascensions hors catégorie, 5 450 mètres de dénivelé positif...C'est l'étape reine de ce Tour de France qui attend les coureurs ce jeudi entre Vif (Isère) et Courchevel Col de la Loze. Il faudra d'abord escalader le très long (et irrégulier) col du Glandon (21,7 km à 5,1% ; km 62,3), puis le difficile col de la Madeleine (19,2 km à 7,9% ; km 104,6) avant l'interminable montée finale au sommet du col de la Loze (26,4 km à 6,5%). Un parcours dessiné pour un excellent grimpeur. Le classement général pourrait bien basculer avec un tracé aussi exigeant. À découvrir Le classement du Tour de France Les favoris de la rédaction et la grosse cote Après avoir laissé passer l'étape du Mont Ventoux alors qu'il l'avait cochée sur son agenda, Tadej Pogacar manquera-t-il le grand rendez-vous du col de la Loze et la montée à Courchevel. Nous pensons que le Slovène va répondre présent même si l'équipe Visma Lease a Bike prépare un plan pour le déstabiliser. Publicité La grosse cote : on table sur un duel entre les deux géants et rivaux de la Grande Boucle. Face à Pogi, Jonas Vingegaard aura à cœur d'aller chercher une prestigieuse étape à défaut de pouvoir finir à Paris avec le maillot jaune sur les épaules. Les horaires de la dix-huitième étape Le départ fictif sera donné à 12h10 depuis Vif et le départ réel à 12h20. L'arrivée est prévue à 17h28 avec une moyenne de 33 km/h. Comment suivre l'étape à la télé France 3 à partir 12h55 puis France 2 à 15h00. En intégralité en payant sur Eurosport. La curiosité du jour Grande première pour Vif qui accueillera le Tour de France pour la première fois de son histoire. La ville iséroise abrite le musée Champollion. Mais vous pouvez aussi visiter, dans les environs, le musée de la Révolution française (à Vizille) et la tour Perret (à Grenoble). Publicité C'est la deuxième fois que le col de la Loze est ville-arrivée du Tour de France. En 2020, c'était le Colombien Miguel Ángel López Moreno qui s'était imposé. Il y a deux ans, l'ascension était aussi au programme de la 17e étape de la Grande Boucle. Felix Gall (AG2R Citroën Team) l'avait passé en tête. Mais la montée avait été avant tout marquée par la défaillance spectaculaire et fulgurante de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). L'expression du jour : «Avoir les fleurs» Remporter la course et obtenir le bouquet donné au vainqueur.


Le Parisien
4 days ago
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« Parfois, il y a du bluff » : sa stratégie, sa forme, son maillot à pois… Lenny Martinez raconte son Tour de France
Des hauts et des bas. Ce n'est pas pour rien que Lenny Martinez est un grimpeur. Le prodige, qui a fêté ses 22 ans le 11 juillet sur le Tour de France , a fait la course en tête dans l'étape reine des Pyrénées, samedi, pour aller conquérir le maillot à pois. Inespéré après une première semaine où on l'a vu se traîner en queue de peloton. Avec le Français de la Bahrain-Victorious, on peut s'attendre à tout. Y compris le voir rivaliser avec l'ogre Tadej Pogacar pour le titre de meilleur grimpeur, alors que se profilent le Ventoux, mardi, et les Alpes , jeudi et vendredi. À la veille d'affronter le Géant de Provence, Lenny Martinez s'est confié sur ce Tour surprenant et excitant.


Le Figaro
5 days ago
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Tour de France : Jordan Jegat, la discrète révélation aux portes du Top 10
Solide, régulier, le grimpeur de l'équipe TotalEnergies monte en puissance et attaquera la troisième semaine en 11e position. Comme Kévin Vauquelin, il vit son deuxième Tour. Et comme le Normand (5e du classement général), Jordan Jegat s'illustre. Ce lundi, le grimpeur de la formation TotalEnergies pointe à la 11e place (à 19'47) d'un classement général dominé par Tadej Pogacar. Le Breton (né à Vannes il y a 26 ans) vit son deuxième Tour (28e en 2024) et se révèle. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 11e à Mûr-de-Bretagne (7e étape), 13e à Superbagnères (14e étape), 8e à Carcassonne (15e étape), le coureur de l'équipe TotalEnergies, apprend vite. Et monte les marches sans faire de bruit. Sans redouter d'endosser des responsabilités renforcées. Le Belge Steff Crass a, malade, été contraint à l'abandon samedi dès le début de la 14e étape conduisant à Superbagnères. Publicité Sur France Télévisions, Jordan Jegat coureur qui a emprunté des chemins de traverse (amateur à Locminé, avant de courir en N1 à Nantes Atlantique, puis de signer chez TotalEnergies en 2024) a résumé : « J'ambitionnais de bien terminer le Tour. L'être aussi tôt, je ne m'y attendais pas. Je pensais remonter comme l'année passée avec des échappées. Par rapport à l'an dernier, j'ai amélioré la confiance en moi. L'année dernière, comme c'était mon premier Tour, tout le monde me disait ''Tu vas en chier'', ''C'est une lessiveuse''… J'étais arrivé au Tour de France comme un gamin, je courais très, très mal, j'attaquais tout le temps, je voulais juste passer à la télé, être dans les échappées et en troisième semaine, j'ai pris conscience de mon niveau, je voyais que je pouvais jouer avec les très bons coureurs et à partir de là, dès que j'ai fini le Tour de France, je me suis préparé pour celui d'après. Je ne pensais qu'à ça. » Lilyan Lebreton, directeur sportif de l'équipe TotalEnergies, assure au sujet du grimpeur qui depuis deux ans vit à Nice (comme Kévin Vauquelin, Louis Barré ou Ewen Costiou) et progresse : « C'est peut-être une surprise pour le grand public, parce que c'est un coureur discret qui ne fait pas de bruit, mais qui progresse d'année en année, qui avait déjà donné des garanties l'année dernière, des garanties qui se sont précisées cette année au Tour du Pays basque (14e, comme sur le Critérium du Dauphiné) qui confirment tout le bien qu'on pense de lui. » Et de décrire : « C'est un grimpeur endurant (1,76 m ; 59 kg) qui récupère bien, donc il a toutes les caractéristiques pour bien s'exprimer sur un grand tour, et en particulier le Tour de France. » Jean-René Bernaudeau, manager de l'équipe TotalEnergies, ravi de voir Jordan Jegat s'affirmer, raconte : « Je combats le jeunisme à l'extrême, Jordan doit montrer l'exemple pour dire aux gens de 23, 24 ans, vous n'êtes pas vieux. En physiologie c'est 25-35. On se focalise sur les perles rares qui ne sont pas plus nombreuses qu'avant. Jordan a un double enjeu : aller au bout de ses rêves avec nous, remonter dans la hiérarchie et avoir un message d'espoir qui me tient à cœur, le sport est fait pour s'épanouir et permettre à ceux qui finissent leurs études et ont un double projet d'arriver sur le Tour de France, dans leur plénitude, à 24, 25 ans. Il incarne tout ça (titulaire d'un Brevet de technicien supérieur Management des unités commerciales). Sans TotalEnergies, il ne serait peut-être pas sur le Tour de France. C'est une belle personne. » Sur le Tour, Jordan Jegat observe et se sent de plus à l'aise : « Pogacar ? C'est le meilleur coureur actuellement. Il est bon sur tous les terrains. Il fait honneur à son niveau en courant sur toutes les courses et en les gagnant aussi. On essaie de viser les victoires d'étape quand il ne la veut pas. Dans le Tourmalet (14e étape, ce samedi), j'ai vu qu'il avait bien roulé, comme je le connais un peu je lui ai dit ''Tu veux l'étape, il m'a répondu ''On roule à cette allure, si tu veux aller plus vite, vas-y''. » Jordan Jegat apprend, s'inscrit comme un coureur d'avenir, selon Lylian Lebreton : « Ce Tour doit lui offrir de la confiance. Se révéler c'est une chose, confirmer c'est encore beaucoup plus compliqué, donc là on est encore au stade de la révélation, et dans les années à venir si tout se passe bien on pourra cibler des objectifs plus précis et de très haut niveau… »


Le Parisien
6 days ago
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Tour de France : fidèle « quasiment à 100 % » à son plan de bataille, comment Lenny Martinez a fait le plein de pois
Il l'a récupéré. Pour de vrai, sans contestation et même avec un certain panache. Ces trois derniers jours, la tunique de meilleur grimpeur avait suivi la même trajectoire que tout ce qui avait un lien de près ou de loin avec un vélo. En assommant le Tour aux sommets d'Hautacam et de Peyragudes, Tadej Pogacar était monté en tirant la langue sur les épaules de Lenny Martinez . Puisqu'il était Maillot jaune, il ne portait pas le chandail mais l'idée était là. Celle d'un homme seul au monde, seul dans sa propre cour de récréation. Par bonheur, la course de petits chevaux a repris ce samedi. À défaut de suspense au classement général , il y en aura dans les Alpes pour le maillot à pois. Le grimpeur de la Bahraïn Victorious tenait un plan en sortant du bus sous le crachin palois. Et il l'a respecté « quasiment à 100 % ». « J'aurai voulu monter en premier l'avant-dernier col (Peyresourde), mais (Thymen) Arensman était juste trop fort et après moi j'étais un peu à la limite. J'ai vu le peloton revenir. Je me suis dit qu'il valait mieux récupérer », a déclaré le Français de 22 ans au micro de France Télévisions. Avant cela, Lenny Martinez avait pris son pied. Il n'est pas le plus expressif, mais comment pouvait-il en être autrement ? Gravir seul le Tourmalet, après avoir lâché un client comme Ben O'Connor, cela a de la gueule. Même sous la pluie, même dans le brouillard lynchien. Dans la descente du géant pyrénéen, on l'avoue, on a quand même pris un peu peur en le voyant enfiler son imperméable sans manches. Mais du haut de ses 52 kg tout mouillés, il a résisté, affichant une lucidité totale dans la descente et une fraîcheur rassurante dans le col d'Aspin, avec cette fois une tenue plus conforme à la température extérieure. La vie en solitaire lui va définitivement bien. Le 5 juillet, il avait vécu un Grand départ apocalyptique dans le dédale du Nord. Il avait fini par rallier Lille quelques mètres devant la voiture-balai, sans le moindre équiper à ses côtés. Il est comme ça, Lenny. D'une irrégularité régulière. Quand bien même son escapade du jour était dans toutes les têtes. Ce vendredi, il avait refait chauffer les jambes avec succès, réalisant le neuvième meilleur chrono. De quoi lui donner de l'espoir. Pas pour le général, faut-il le rappeler. Deux heures, dix minutes et trente-deux secondes séparent Martinez et de Pogacar. Mais avec huit points d'avance au classement de la montagne (60 contre 52), il a un coup à jouer. Pogacar dans le rôle de Pac-Man, Martinez dans celui de la petite bête qui a la frousse, ce qu'il a reconnu bien volontiers. Tout ne dépendra pas de lui, il le sait. En attendant, lui va « continuer de prendre des points chaque jour où il y a de grosses opportunités ». Et se passera ce qu'il doit se passer jusqu'aux Champs-Élysées. Le juge de paix pourrait intervenir jeudi dans le col de la Loze, la cime du Tour, où les points seront doublés et où, malheureusement, le Slovène a une revanche à prendre sur lui-même. S'il échoue à devenir le deuxième Martinez à porter les pois à Paris, après son grand-père Mariano en 1978 , pas sûr toutefois qu'il rentre bredouille. Il en est déjà à deux prix de la combativité. Un trophée qui vaut ce qu'il vaut mais dont il faut peut-être se contenter cet été. À l'insu de leur plein gré, les Français ont déjà été récompensés six fois sur onze depuis le début du Tour (Martinez et Armirail deux fois, Costiou et Vercher).


L'Équipe
14-07-2025
- Sport
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« Mon grand-père l'a ramené à Paris » : 47 ans après Mariano, Lenny Martinez nouveau maillot à pois après la 10e étape du Tour de France 2025
En tête au sommet des cinq premiers cols, Lenny Martinez (Bahrain-Victorious) a revêtu le maillot à pois, à l'issue de la 10e étape du Tour de France ce lundi. Au bon souvenir de son grand-père Mariano, meilleur grimpeur de l'édition 1978. Lenny Martinez, maillot à pois après la 10e étape du Tour de France : « J'ai beaucoup souffert aujourd'hui (lundi). J'étais allé chercher quelques points. Je n'étais pas sûr de moi pour la victoire d'étape, mais je ne voulais pas repartir sans rien. À un moment, j'y ai cru pour l'étape, mais je n'avais plus beaucoup de force à la fin. Je suis très content d'avoir pris les points pour le maillot. Mon grand-père l'a ramené à Paris. Ça fait bizarre de l'avoir aussi. On va essayer de l'emmener le plus loin possible. Je sais qu'avec Tadej (Pogacar), ça va être compliqué (de garder le maillot jusqu'à la fin). Mais je vais faire le maximum. On verra. »