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Tour de France : Jordan Jegat, l'autre coup de cœur français

Tour de France : Jordan Jegat, l'autre coup de cœur français

Le Parisien26-07-2025
Personne ne l'attendait aussi haut. Surtout pas lui ni son équipe TotalEnergies, invitée sur le
Tour de France
alors qu'elle n'évolue qu'au deuxième échelon mondial. Mais il y a des belles histoires à aller dénicher un peu plus bas que le podium.
Jordan Jegat va finir 10e du Tour de France.
Le meilleur résultat de son équipe depuis dix ans.
Et ce n'est pas un rêve d'enfant. Car le Tour, le grimpeur de 26 ans l'a déjà gagné plusieurs fois. C'était dans son quartier de Locminé (Morbihan). Vers huit ans, avec une poignée de copains, il a disputé le Tour autour de lui. L'époque des possibles, l'époque des « Moi je suis Contador, toi tu es Andy Schleck ». Il saura plus tard que ce
cyclisme
n'était pas aussi beau que dans son regard de petit Breton. En attendant, le jeune Jordan s'amusait avec les copains à revivre les étapes en tournant autour des immeubles. « On s'était fait nos propres maillots jaune, vert et à pois avec des feutres et des teintures, se souvient son grand frère Dylan. Tous les deux, on passait notre temps dehors. Tous les prétextes étaient bons pour ne pas rentrer à la maison. Et le vélo, c'était parfait pour ça. »
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Valentin Rongier, le « joueur-coach » sur lequel Rennes mise pour retrouver l'Europe
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Valentin Rongier, le « joueur-coach » sur lequel Rennes mise pour retrouver l'Europe

Recrue phare du Stade Rennais, Valentin Rongier a laissé derrière lui six années à l'OM, pour se lancer le défi de ramener le club breton en Europe. Il n'est certainement pas un saint, Valentin, et on peut comprendre que son arrivée à Rennes n'ait pas été accueillie avec amour par tout le microcosme breton. Mais l'ancien Nantais, qui sort de six saisons à Marseille, a su d'emblée se jouer de quelques anciennes saillies du temps où il était Canari, aidé par son nouveau club, qui n'a pas hésité à lui offrir une chèvre en figurine, soit l'animal qui lui semblait le mieux correspondre aux Rouge et Noir, il y a quelques années. Adroit dans sa communication, c'est sur le terrain qu'il va maintenant lui falloir montrer sa capacité à tirer vers le haut une équipe sortant de deux exercices très décevants, avec un objectif affiché de retrouver l'Europe, qui a fait le bonheur du coin durant un sextennat (2018-2014). Lui aurait pu regoûter à la Ligue des champions avec l'OM, déjà appréciée avec l'équipe phocéenne (2020-2022), mais il a préféré changer d'air, à 30 ans, attiré par un bon contrat, bien sûr, mais aussi avec la volonté de s'accorder un nouveau challenge. « Il faut se rendre compte que les objectifs seront différents cette saison et qu'il faut les assumer » Habib Beye, entraîneur du Stade Rennais Son entraîneur, Habib Beye, recherchait ce type de profil expérimenté, un relais supplémentaire sur le terrain, ce qu'il appelle un « joueur-coach ». Il possédait déjà, certes, un Brice Samba international, mais il est dans le but, et un Seko Fofana au coeur du jeu, cependant l'international ivoirien a déçu depuis son arrivée, en janvier. Le technicien, qui a bien connu l'effervescence marseillaise comme défenseur (2003-2007), avait ciblé Rongier depuis un moment. « Valentin a été un élément très important à l'OM, dans le fait d'être un leader dans l'équipe, et j'avais besoin de ce que j'appelle très souvent des "joueurs-coaches ", qui sont capables d'être des relais et d'analyser le tempo d'un match, s'est-il justifié. Il arrive avec des objectifs très élevés et il a connu une pression d'objectif à l'OM. Il faut se rendre compte que les objectifs seront différents cette saison et qu'il faut les assumer. Pour ça, il faut des joueurs qui aient la maturité d'endosser cette pression au quotidien, semaine après semaine, et ça demande de la stabilité. Je pense qu'il fera partie de ceux qui nous amèneront cette stabilité émotionnelle pour continuer à progresser. » Rennes séduit par sa polyvalence La tête, l'ancien Nantais l'a plutôt bien faite, et il n'a jamais hésité, quel que soit le contexte, à parler, placer, replacer, lui qui peut s'exprimer en anglais et en espagnol. Longtemps intéressé aussi par le Brestois Pierre Lees-Melou, dans un autre style, mais avec cette même prééminence technique, Rennes a donc misé sur un élément très polyvalent, malgré un physique pas très impressionnant. « Il peut très bien jouer relayeur comme sentinelle, ça offre la possibilité d'être à deux ou trois, au milieu », résume Beye. Pour l'instant, durant cette préparation, on l'a vu durant un match et demi dans l'entrejeu d'un 3-5-2, plutôt côté droit. À terme, il devrait être associé à Fofana et à Djaoui Cissé, probablement devant la défense, avec Ludovic Blas un cran au-dessus. Précieux par son volume de courses, sa capacité à redoubler les efforts, il est également capable de prendre le couloir droit, comme il a pu le faire avec Jorge Sampaoli, voire s'intégrer dans une charnière défensive à trois têtes, comme avec Igor Tudor, toujours à l'OM. Rennes officialise l'arrivée en prêt de Frankowski Mais c'est évidemment dans son registre préférentiel qu'il sera prépondérant. « Il a eu une bonne association avec Seko, se réjouissait déjà son entraîneur après le match amical à Nantes (3-2, le 26 juillet). Valentin nous a amené cette sérénité, cette qualité technique, car il y a peu de déchet dans son jeu. » Aussi, il paraît bien décidé à rendre ses adversaires... chèvre !

Tactique, technique et budget  : l'équipe Red Bull-Bora peut-elle aider Remco Evenepoel à se rapprocher des meilleurs ?
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time18 hours ago

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Tactique, technique et budget : l'équipe Red Bull-Bora peut-elle aider Remco Evenepoel à se rapprocher des meilleurs ?

Remco Evenepoel, le vainqueur de la Vuelta 2022, qui rêve de remporter les trois grands Tours, a signé chez Red Bull-Bora dans l'espoir de combler l'écart avec Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Leader d'une équipe qui aime se revendiquer comme une grande famille et qui lui assurait déjà l'une des meilleures rémunérations du peloton, Remco Evenepoel (25 ans) a quand même fait le choix de quitter sa zone de confort pour rejoindre une formation étrangère, RedBull-Bora Hansgrohe, à partir de 2026. Lui qui pouvait décider presque de tout, de son programme, de ses équipiers sur le Tour de France - « c'est moi qui avais dit qu'il fallait prendre Tim (Merlier) dans l'équipe pour essayer de gagner des étapes », avait-il par exemple assuré en juin -, pourquoi a-t-il décidé de se fondre dans un collectif où la concurrence risque d'être féroce, entre Florian Lipowitz et Primoz Roglic ? De meilleurs coureurs à son service Justement parce qu'il y côtoiera de meilleurs coureurs du général, de purs grimpeurs d'une autre dimension que ses anciens équipiers. En plus de l'Allemand 3e de la Grande Boucle et du Slovène vainqueur de cinq grands Tours, Evenepoel va courir au côté de Jai Hindley (vainqueur du Giro 2022), Alexander Vlasov et Daniel Martinez. Remco Evenepoel à RedBull-Bora, un transfert retentissant aux multiples conséquences Son lieutenant chez Soudal-QuickStep, Mikel Landa, l'avait brillamment épaulé sur le Tour 2024, mais quel niveau le Basque allait-il retrouver après sa grosse chute sur le Tour d'Italie, à 35 ans ? Au sein de l'équipe belge, il n'est pas certain non plus qu'Evenepoel parvenait encore à inspirer une véritable dynamique. Ilan Van Wilder, qui gagnait tout chez les juniors en Belgique avant l'avènement du Brabançon - ce qui a toujours posé la question de l'état de leur relation -, n'a pas goûté les critiques de la presse ciblant les faiblesses du « Wolfpack » lorsque Evenepoel fut pris dans une bordure le premier jour du Tour. Or sa réponse sur le vélo n'intervint qu'à l'étape qui suivit l'abandon de son leader, avec un travail remarquable au service de... Valentin Paret-Peintre. « On disait qu'on n'était pas assez fort. Maintenant je leur dis : ''Allez vous faire foutre parce qu'on gagne sur le Ventoux'' », s'était vengé Van Wilder. En signant dans un collectif au niveau plus relevé, le double champion olympique aura des cartes tactiques intéressantes dans l'optique de piéger Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, pour l'instant à des années-lumière devant lui en montagne, mais dont il espère encore se rapprocher. Même s'il devra aussi plus habilement fédérer autour de lui. Un pôle de recherche à sa disposition Au-delà des moyens humains, Evenepoel va aussi rejoindre une formation à gros budget entièrement à sa disposition pour approfondir les recherches sur le matériel et améliorer encore sa position sur le vélo. En plus d'être la seule autre équipe du WorldTour à rouler sur Specialized, avec qui il est personnellement lié, Red Bull-Bora a l'avantage, par rapport à Soudal-Quick Step, de travailler aussi avec la firme américaine au niveau du textile. Un détail de plus pour convaincre le champion du monde du contre-la-montre, qui est lui-même très investi dans ce processus de recherche et va maintenant collaborer avec Dan Bigham, ingénieur ultra-réputé en aérodynamique qui dirige le domaine au sein de l'équipe allemande depuis l'an dernier. Evenepoel rêve aussi de battre le record de l'heure : le scientifique britannique, qui y est parvenu en 2022, est l'homme qu'il lui faut. Mais toujours avec son noyau dur Malgré tous ces changements, Evenepoel s'est assuré de pouvoir emmener un staff de confiance. Sa nouvelle équipe devrait embaucher son noyau dur : David Geeroms, un ami de son père qui le suit depuis ses débuts et occupe un rôle de confident, ainsi que Dario Kloeck, le cousin mécanicien de quatre ans son aîné, arrivé en 2023 chez Quick Step, et qui a l'avantage de bien connaître le vélo Specialized. « Ils accompagneront le coureur jusqu'à la fin de sa carrière », assurait le journal belge La Dernière Heure fin juillet. En fin de contrat chez Soudal-Quick Step, son directeur sportif historique, Klaas Lodewyck, devrait aussi le rejoindre. Tout ce monde sera chapeauté par Sven Ventourenhout, ex-sélectionneur de la Belgique initialement plus proche de Wout Van Aert, mais qui a accompagné les plus grands exploits d'Evenepoel, aux Mondiaux et aux JO. Même en cas de guerre interne entre leaders, Evenepoel devrait tirer son épingle du jeu.

Tour de France 2025 : la belle image de Pauline Ferrand-Prévot et Tadej Pogacar sur la route après leur sacre
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Tour de France 2025 : la belle image de Pauline Ferrand-Prévot et Tadej Pogacar sur la route après leur sacre

CYCLISME - Ils ont tous les deux un immense sourire. Sur son compte Instagram ce mercredi 6 août, la vainqueure française du Tour de France Femmes 2025 Pauline Ferrand-Prévot a posté une belle photo d'elle aux côtés du Slovène Tadej Pogacar, lui vainqueur du Tour de France homme cette année. « J'avais de nombreuses raisons de sourire ce matin », commente en légende celle qui est également championne olympique de VTT. Et pour cause : « De retour sur le vélo, et j'ai partagé un peu de ma balade avec ces beaux humains Urška Žigart [coureuse slovène, NDLR] et Tadej Pogacar », se réjouit-elle. Lire aussi Après le Tour de France, Pauline Ferrand-Prévot fait une mise au point sur sa maigreur « Écouter les conseils post Tour de Tadej était inspirant. Et bien sûr, j'ai dû demander une photo », a ajouté la cycliste, terminant son post par le hashtag (mot-clé) « fan girl problems ». Sur le cliché, Pauline Ferrand-Prévot est vêtue d'un maillot et casque jaune tandis que Tadej Pogacar est tout de blanc vêtu. Les deux sont sur leur vélo respectif, au bord de la route. La coureuse ne veut pas encore penser à 2026 Pauline Ferrand-Prévot s'était lancée le défi du Tour de France après sa victoire aux JO de Paris, un « rêve de petite fille ». Elle qui s'était donné trois ans pour le faire n'a eu besoin que d'une seule édition pour l'emporter, et avec brio. « Gagner le Tour de France, ce n'est pas de l'improvisation. Ce n'est que sacrifices que je ne suis pas sûre d'être capable de reproduire », a expliqué la Rémoise de 33 ans à l'issue du Tour. « C'est tellement dur, tellement dur », a répété la Française. « Tout cela, c'est dingue. Le résultat de tellement de sacrifices », a-t-elle insisté. Et l'année prochaine ? « Je ne sais pas, a-t-elle reconnu. Je veux d'abord savourer. Se préparer pour le Tour, c'est tellement dur, je ne suis pas sûre d'être capable de le refaire. Laissez-moi du temps pour y penser. »

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