Dernières actualités avec #générosité


Le Parisien
16 hours ago
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- Le Parisien
« Kylian, tu es bien plus qu'un joueur de foot » : la maman d'un enfant décédé d'un cancer rend hommage à Mbappé
« Cette vidéo est pour Kylian, son entourage. Il y a quelques mois, vous avez permis d'illuminer la vie d'un petit atteint d'un cancer du cerveau, Lorenzo (…) J'ai une surprise pour vous », introduit succinctement l'influenceur Julian Gerondi avant de s'effacer pour laisser place à Maëlle dans une vidéo postée vendredi sur TikTok. Maelle est la maman de Lorenzo, 10 ans, décédé début février d'une maladie incurable. Quelques semaines plus tôt, le petit garçon avait pu rencontrer le capitaine de l'équipe de France et les joueurs du Real Madrid en Espagne grâce à cet influenceur connu pour exaucer les souhaits des enfants malades. « Je voulais faire une vidéo pour Kylian Mbappé, un homme au grand cœur que je ne remercierai jamais assez pour ce qu'il a fait pour mon fils. Kylian et son équipe se sont mobilisés pour réaliser son rêve en l'accueillant à Madrid. Trois semaines plus tard, il est parti avec des étoiles plein les yeux, souffle-t-elle émue. Kylian tu es bien plus qu'un joueur de foot, tu es un exemple de générosité, de dignité, de force et d'engagement. » Des remerciements qu'elle a, semble-t-il, tenus à rendre publics et accessibles au plus grand nombre en réponse à « la haine », aux « critiques et jugements injustes » relevés, ces derniers temps à l'adresse de l'ancien parisien, sur les « réseaux sociaux, à la télé ou ailleurs » et face auxquels « elle ne peut pas se taire ».


Le Figaro
6 days ago
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«Ce serait une catastrophe» : les associations vent debout contre la piste d'une refonte des réductions d'impôts sur les dons
Un rapport de Bercy préconise notamment de raboter les réductions fiscales sur les dons pour réaliser des économies. Les associations, fondations et la recherche médicale s'inquiètent contre des mesures dont pourrait pâtir la générosité des Français. C'est une rumeur qui fait trembler le secteur associatif. Remis au gouvernement la semaine dernière, un rapport de Bercy préconise plusieurs pistes pour remettre les finances publiques d'équerre. Ce travail consulté par nos confrères du Parisien et mené par l'Inspection générale des Finances (IGF) et l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (Igéser) propose notamment de raboter les réductions fiscales sur les dons. Une idée qui pourrait permettre d'économiser quelque 450 millions d'euros. Les auteurs de ce rapport commandé fin 2024 par Michel Barnier avant sa chute, recommandent plusieurs évolutions, à commencer par une réduction du plafond des dons défiscalisés. Aujourd'hui, un contribuable peut réduire de ses impôts 66% de ses dons, dans la limite de 20% de ses revenus. Un plafond qui pourrait être abaissé à 2000 euros, quel que soit le revenu imposable. Les auteurs l'assurent, cette «baisse de la dépense fiscale ne devrait pas se traduire par une baisse à due proportion des dons aux associations», même si les «pertes seraient concentrées sur quelques associations fortement dépendantes du public». Ils reconnaissent toutefois que ce coup de rabot «pourrait avoir un effet psychologique négatif et désinciter des contribuables à donner». Publicité Les experts suggèrent également de supprimer le taux majoré de 75% de défiscalisation pour les dons envoyés à certaines associations, comme les Restos du Cœur ou la Croix Rouge. Ramener le taux à 66% pour tout le monde permettrait de recueillir 47 millions d'euros, calculent-ils. De même, ils plaident pour revoir les avantages fiscaux dont bénéficient les ménages qui paient l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Ceux-ci déduisent actuellement 75% du montant de leur don dans la limite de 50.000 euros. Un seuil qui pourrait être abaissé à 20.000 euros, pour une défiscalisation de 50% seulement, permettant de récupérer 48 millions d'euros auprès de ces 33.000 foyers aisés. «On se trouve déjà dans un niveau dramatique» D'après des chiffres du fisc, publiés en janvier 2024, 5,9 milliards d'euros de dons ont été déclarés à l'administration par les particuliers et les entreprises en 2021 pour obtenir une réduction d'impôt. La même année, entre 5 et 6 millions de foyers fiscaux donateurs étaient comptabilisés. Une cohorte qui se réduit peu à peu, alertent les associations, vent debout contre une remise en cause de la défiscalisation des dons. «Ce serait une catastrophe pour nous, avec beaucoup moins d'argent qui proviendrait de la générosité du public et des entreprises», relève Lucie Codiase, directrice de la communication et du développement d'Action contre la faim, auprès du Figaro. Au bout du compte, «cela ferait moins de moyens pour soigner les enfants dans des pays critiques», alors que le secteur associatif subit déjà «un climat d'insécurité énorme avec le démantèlement de l'USAID (une agence internationale chargée du développement économique et de l'aide humanitaire) » par Donald Trump, insiste-t-elle. «On se trouve déjà dans un niveau dramatique, ça ajouterait quelque chose dont on ne pourrait pas se relever», renchérit la représentante, qui compte sur les parlementaires pour «se [rendre] compte des répercussions que cela entraînerait et [faire] machine arrière». Même son de cloche pour WWF, pour qui «la générosité du public représente les deux tiers» de ses ressources. L'ONG environnementale se dit «très inquiète d'une potentielle diminution de la réduction fiscale qui pourrait affecter la collecte et réduire nos ressources et notre capacité d'action». «Toucher à la fiscalité de la générosité serait extrêmement dangereux», affirme WWF auprès du Figaro. Les Restos du Cœur ont également fait part de leur «grande inquiétude». «Dans le contexte actuel, les associations ont besoin d'un cadre stable en ce qui concerne la fiscalité», a notamment souligné l'association d'aide alimentaire. À lire aussi «120 milliards échappent au contrôle de l'État» : ces associations dont le financement passe sous les radars Crainte du secteur médical «Des pans entiers du secteur associatif sont déjà dans une situation financière très fragile, les acteurs ont subi des baisses de subvention», selon Delphine Rouilleault, présidente du collectif Alerte, qui regroupe 37 associations de lutte contre la pauvreté. «Le sujet a été évoqué jeudi lors d'une rencontre avec le Premier ministre François Bayrou, qui nous a assuré de son soutien au secteur associatif sans pour autant s'engager à ne pas donner suite aux propositions de ce rapport, donc on est très inquiets», précise-t-elle. Publicité France Générosités, de son côté, rappelle «que la stabilité fiscale de la générosité est essentielle à la préservation de la capacité d'agir des associations et fondations d'intérêt général». Dans le détail, le syndicat qui regroupe 57 associations estime que si les mesures du rapport étaient adoptées, «elles auraient pour conséquence de diminuer dans une fourchette de 1,1 à 1,5 milliard d'euros le montant des dons des particuliers et des entreprises aux associations et fondations». Outre les associations caritatives, la recherche médicale est aussi préoccupée par cette piste avancée par Bercy. Dans un communiqué commun diffusé lundi 7 juillet, plusieurs fondations et associations, dont l'AFM Téléthon, l'institut Curie ou l'institut Gustave Roussy et la Fondation Arc pour la recherche sur le cancer jugent que toucher à la défiscalisation, «c'est menacer directement notre santé et celle de nos enfants». Les recommandations du rapport «seront extrêmement désincitatives pour les donateurs et réduiront très significativement les dons» envers leurs structures, plaident-elles. Et d'indiquer que certaines pistes pourraient réduire leurs ressources privées de «plus d'un quart». «Nous appelons le gouvernement à écarter ces pistes d'économies fiscales et budgétaires et à reconnaître l'importance cruciale du financement de la recherche biomédicale pour la santé publique», clament les structures, qui se disent prêtes à discuter avec le gouvernement. «Un document de travail» De son côté, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, cherche à rassurer ces organisations, sans pour autant écarter ces pistes : «Ce rapport (de l'IGF, NDLR) est une revue de dépenses comme il en existe beaucoup. Il ne vaut en aucun cas arbitrage du gouvernement, c'est un document de travail.» Pas de quoi atténuer l'inquiétude des principaux concernés. «La générosité et l'entraide doivent être encouragées par le gouvernement et non pas découragées fiscalement», abonde dans un communiqué la Fondation des femmes. «Ce serait d'autant plus dommageable que le rôle des acteurs de terrain est décisif. En limitant l'incitation fiscale, l'État se priverait de sa capacité de prendre en compte les plus fragiles de la société. À court terme, ces réformes apporteraient peut-être plus de ressources dans les caisses de l'État, mais au bout de compte plus de coût pour la collectivité», insiste Stéphane Dauge, directeur des ressources à la Fondation des Apprentis d'Auteuil, qui vient en aide à 40.000 jeunes et 9000 familles.


Le HuffPost France
05-07-2025
- Business
- Le HuffPost France
Les réductions fiscales sur les dons menacées, ces associations sont très inquiètes
BUDGET - Ce n'est qu'une idée issue d'un document de travail mais elle inquiète déjà largement le monde associatif. Le Parisien a révélé qu'un rapport de Bercy remis au gouvernement préconise de raboter les réductions fiscales sur les dons aux associations dans le cadre du Budget 2026. Depuis, plusieurs associations ont fait part de leur « grande inquiétude », à commencer par Les Restos du Cœur. « Dans le contexte actuel, les associations ont besoin d'un cadre stable en ce qui concerne la fiscalité », a souligné l'association fondée par Coluche. « Des pans entiers du secteur associatif sont déjà dans une situation financière très fragile, les acteurs ont subi des baisses de subvention, alerte Delphine Rouilleault, présidente du collectif Alerte, qui regroupe 37 associations de lutte contre la pauvreté. Le sujet a été évoqué avec François Bayrou, qui nous a assurés de son soutien au secteur associatif sans pour autant s'engager à ne pas donner suite aux propositions de ce rapport, donc on est très inquiets. » Le syndicat professionnel France générosités qui rassemble 57 organisations (MSF, La Cimade, Aides, Action contre la faim, Fondation de France, Apprentis d'Auteuil, Oxfam, Instituts Curie, Pasteur, Gustave Roussy…), a exprimé son « opposition aux recommandations envisagées » par l'IGF, assurant que la « stabilité fiscale de la générosité est essentielle à la préservation de la capacité d'agir des associations et fondations d'intérêt général ». Les 66 % de réduction d'impôt dans le collimateur « La générosité et l'entraide doivent être encouragées par le gouvernement et non pas découragées fiscalement », a aussi réagi dans un communiqué la Fondation des femmes, qui finance des associations soutenant les femmes victimes de violences et luttant pour l'égalité hommes-femmes. Avec cette nouvelle menace, « le secteur des droits des femmes, et plus généralement, de la solidarité, est en grave danger alors même qu'il est plus que jamais nécessaire », a souligné l'organisation. Selon Le Parisien, une revue de dépense de l'Inspection générale des Finances (IGF) remise à Matignon proposerait de revenir sur certains avantages fiscaux dont bénéficient les donateurs aux associations, avec à la clé 450 millions d'euros d'économies. Contacté par l'AFP, l'IGF n'a pas souhaité transmettre le rapport, qui n'a pas été rendu public. Selon le régime actuel, les donateurs peuvent bénéficier de réduction d'impôts de 66 % des dons faits à des organismes d'intérêt général, dans la limite de 20 % de leurs revenus imposables, de 75 % des dons faits aux associations d'aides aux personnes, dans la limite de 1000 euros, et de 40 % à 60 % des dons dans le cadre du mécénat d'entreprise. Bayrou dévoile les arbitrages le 15 juillet D'après des chiffres de la Direction générale des finances publiques publiés en janvier 2024, 5,9 milliards d'euros de dons ont été déclarés à l'administration fiscale par les particuliers et les entreprises en 2021 pour obtenir une réduction d'impôt. La même année, le fisc recensait un effectif de donateurs compris entre 5 et 6 millions de foyers fiscaux, mais de nombreuses associations alertent régulièrement sur la baisse des dons aux associations. « Ce rapport (de l'IGF, NDLR) est une revue de dépenses comme il en existe beaucoup. Il ne vaut en aucun cas arbitrage du gouvernement, c'est un document de travail », a voulu nuancer la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin à l'AFP. Le gouvernement recherche activement 40 milliards d'euros d'économies dans son futur budget ; les arbitrages seront annoncés le 15 juillet par François Bayrou.