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« Last Stop : Yuma County » au cinéma : un traquenard au milieu du désert
« Last Stop : Yuma County » au cinéma : un traquenard au milieu du désert

Le Parisien

time7 days ago

  • Entertainment
  • Le Parisien

« Last Stop : Yuma County » au cinéma : un traquenard au milieu du désert

Un représentant de commerce s'arrête pour faire le plein dans une station-service située au fin fond du désert de l'Arizona. Mais l'établissement n'a pas encore été livré en carburant, et le commercial patiente dans la cafétéria attenante, tenue par une serveuse qui est la compagne du shérif local. Bientôt déboulent deux inconnus, qui viennent de braquer une banque… Il a fallu faire preuve de patience pour enfin pouvoir apprécier ce polar, passé dès 2023 par différents festivals aux États-Unis comme en France — il a remporté le prix du public lors de Reims Polar en 2024 —, et qui n'a connu qu'une modeste sortie en salles outre-Atlantique. Mais l'attente en valait la peine. Avec un budget estimé à peine un million de dollars, le réalisateur et scénariste Francis Galluppi, dont c'est la première œuvre, parvient en effet à bâtir un huis clos étouffant et prenant, qui interpelle dès les premières images. Car son personnage principal, dont nous ne connaîtrons jamais le nom et qui ouvre le film, n'a pas l'air très clair lui non plus, infusant dès le début un malaise qui ne va aller que grandissant, surtout quand on apprend qu'il vend des couteaux ! L'arrivée de diverses personnes dans la cafétéria surchauffée, perdue au milieu du désert, de plusieurs voyageurs, puis des gangsters, tout le monde restant bloqué faute d'essence, fait rapidement monter la tension. À voir aussi Peu de têtes connues pour ce premier film Avec une économie de moyens remarquable, et sans abuser des coups de théâtre artificiels, Galluppi met ses personnages dans la nasse, et le spectateur avec. Personne n'est épargné, et la fin, immorale et dérangeante, secoue une dernière fois. Pas d'acteurs connus à l'affiche, si ce n'est, pour les cinéphiles, celui de Jim Cummings. Figure du 7e Art indépendant américain, l'acteur et réalisateur a décroché le grand prix du jury du Festival américain de Deauville en 2018 pour son « Thunder Road », inspiré de la chanson éponyme de Bruce Springsteen, et aussi dirigé l'intrigant « The Beta test » en 2021. Quant à la comédienne Jocelin Donahue, on l'a déjà vue dans « Doctor Sleep » (2019) ou le deuxième « Insidious » (2013).

Karl Malenfant sera interrogé à huis clos
Karl Malenfant sera interrogé à huis clos

La Presse

time02-08-2025

  • Business
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Karl Malenfant sera interrogé à huis clos

L'interrogatoire de Karl Malenfant se déroulera à huis clos, et ne sera pas rendu public, comme il le souhaitait. Le commissaire Denis Gallant rejette la requête de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant, qui demandait d'échapper à un interrogatoire à huis clos dans le cadre de la commission sur le fiasco SAAQclic. L'avocat de M. Malenfant, Jean-François Bertrand, a entamé des démarches cette semaine pour casser la citation à comparaître que son client a reçue pour le 5 août. La Commission, qui veut se servir de cette rencontre à huis clos afin de préparer le témoignage de l'ancien dirigeant, vient de rejeter cette demande. M. Malenfant demandait en fait que l'interrogatoire soit public afin de rectifier des faits et de laver sa réputation. Depuis le début des travaux de la commission Gallant en avril, la gestion du projet SAAQclic par Karl Malenfant a été sévèrement critiquée. Contrairement aux audiences publiques, l'interrogatoire doit avoir lieu de façon confidentielle. Outre le commissaire Denis Gallant, seuls un enquêteur et un procureur seront présents pour rencontrer Karl Malenfant et son avocat. Dans sa décision de vendredi, le commissaire Denis Gallant rappelle que la « manière dont la Commission mène ses enquêtes relève de sa discrétion », précisant que l'entretien demandé s'inscrit dans le processus d'enquête et non des audiences de la Commission. M. Malenfant aura l'occasion de s'exprimer publiquement lors de ces audiences prévues entre le 15 septembre et le 3 octobre. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Le juge Denis Gallant chapeaute la commission d'enquête sur le fiasco SAAQclic. L'ancien dirigeant à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a rencontré pendant trois heures des enquêteurs au début du mois de mai, détaille M. Gallant : « Plusieurs sujets de son éventuel témoignage n'ont pas été couverts lors de cette première rencontre préliminaire. » Qui plus est, la situation a évolué depuis cette première rencontre avec M. Malenfant ; la Commission a colligé des témoignages et des informations – aussi bien de la SAAQ que du gouvernement – qui méritent des éclaircissements. « C'est triste pour les Québécois [que l'audience soit à huis clos] », a déclaré à La Presse l'avocat de M. Malenfant, Jean-François Bertrand, en réaction à la décision. En agissant de la sorte, la Commission « pourra sélectionner ce qu'on va montrer aux Québécois », selon lui. Il tient à rappeler que son client a déjà transmis plus de 50 000 pages de documents et que les informations recueillies lors d'un interrogatoire à huis clos ne peuvent servir dans le rapport final. M. Malenfant n'est pas le seul à devoir répondre aux questions d'enquêteurs devant le commissaire Denis Gallant. « Nous avons utilisé ce moyen d'enquête préliminaire à plusieurs reprises pendant la pause estivale des audiences publiques », lit-on dans la décision. En fait, dans les dernières semaines, jusqu'à six intervenants liés au Carrefour des services d'affaires (CASA) – dont faisait partie SAAQclic – ont été assignés à témoigner par le commissaire Denis Gallant lors d'audiences à huis clos pour répondre aux questions d'enquêteurs. La Presse rapportait le 26 juillet que les firmes LGS et SAP, qui ont fourni la solution progicielle au cœur du fiasco à plus de 1,1 milliard, ont aussi été convoquées pour un tel interrogatoire à huis clos en vertu de l'article 59 des Règles de fonctionnement de la commission qui accorde un pouvoir de contrainte au commissaire. Avec la collaboration d'Hugo Joncas, La Presse

Karl Malenfant dépose une requête pour échapper à un interrogatoire en huis clos
Karl Malenfant dépose une requête pour échapper à un interrogatoire en huis clos

La Presse

time31-07-2025

  • Business
  • La Presse

Karl Malenfant dépose une requête pour échapper à un interrogatoire en huis clos

Karl Malenfant dépose une requête pour échapper à un interrogatoire en huis clos L'architecte du fiasco SAAQclic a officiellement déposé sa requête pour échapper à un interrogatoire en huis clos dans le cadre de la commission Gallant. La Presse révélait le 26 juillet que Karl Malenfant refusait toute rencontre non publique avant son témoignage, entre le 15 septembre et le 3 octobre. Son avocat veut faire casser la citation à comparaître qu'il a reçue pour le 5 août. La commission veut se servir de cette rencontre pour préparer son témoignage. Contrairement aux audiences publiques, cette rencontre doit avoir lieu de façon confidentielle. Outre le commissaire Denis Gallant, seuls un enquêteur et un procureur pourraient être présents pour rencontrer Karl Malenfant et son avocat. Mais pour Jean-François Bertrand, son client craint que la procédure ne serve à le bâillonner. « Tout porte à croire que le huis clos à venir ne sert qu'à entendre le témoignage [de Karl Malenfant] de manière confidentielle avant qu'il ne soit entendu publiquement à un stade ultérieur de la commission, le tout afin de rendre publiques [sic] uniquement des portions de son histoire », mentionne-t-il dans une requête à la commission. Un article contraignant contesté L'avocat de Karl Malenfant conteste l'utilisation de l'article 59 des règles de fonctionnement de la commission Gallant, qui permet de contraindre un témoin à une audience à huis clos durant la phase préliminaire de l'enquête publique. « Il est manifeste que cette phase est largement dépassée », affirme Me Bertrand. Selon lui, l'usage de l'article 59 viole la liberté d'expression de son client et le droit à une audition publique, protégés par la Charte des droits et libertés. Il craint aussi qu'il ne limite la possibilité de défendre sa réputation en exposant sa version des faits. Il rappelle que Karl Malenfant a déjà rencontré volontairement les enquêteurs en mai dernier. En outre, son client a tenté en vain d'obtenir le statut de participant à la commission, ce qui lui aurait permis d'interroger des témoins et de présenter ses propres éléments de preuve. Denis Gallant lui a refusé ce statut début juillet. 150 rencontres confidentielles La porte-parole de la commission, Joanne Marceau, a refusé de commenter la requête de Karl Malenfant. Elle rappelle que la commission a entendu 150 personnes de façon confidentielle, alors que 45 sont allées témoigner publiquement. « Des rencontres en vertu de l'article 59, il y en a eu quelques-unes, dit l'avocate. Mais pour contribuer à la preuve, ces personnes doivent être entendues publiquement, en audience. » Joanne Marceau ajoute que l'article 59 permet également de protéger les témoins contre l'auto-incrimination. LGS et SAP aussi citées à comparaître La Presse rapportait le 26 juillet que les firmes LGS et SAP, qui ont fourni la solution progicielle au cœur du fiasco à plus de 1,1 milliard, ont aussi été convoquées pour un interrogatoire en huis clos en vertu de l'article 59. Depuis le début des travaux de la commission Gallant en avril, la gestion du projet SAAQclic par Karl Malenfant a été sévèrement critiquée. Sous sa tutelle, la vice-présidence responsable du projet aurait notamment communiqué de fausses informations au gouvernement. Le 2 juillet, La Presse rapportait le contenu d'une vidéo datant de la fin 2022, où le gestionnaire disait mener le projet de transformation numérique de la SAAQ en limitant « la planif et la documentation ». « On documente moins, puis on réalise », disait-il notamment. Deux ans et demi plus tard, des contrôleurs et des vérificateurs se sont succédé à la barre de la commission pour expliquer comment ils n'avaient jamais été pris au sérieux alors qu'ils documentaient de nombreuses irrégularités dans le projet.

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