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Le Figaro
10-07-2025
- Business
- Le Figaro
Les hôteliers obtiennent une nouvelle victoire face à Booking
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La Répression des fraudes demande à la plateforme une mise en conformité de ces conditions commerciales, sous peine d'une astreinte journalière de 69,35 millions d'euros maximum. Plébiscité par les touristes, l'est de moins en moins par les hôteliers. « Au départ, l'idée était géniale, avec des commissions raisonnables, de 6 à 8%. Puis ils sont devenus de plus en plus gourmands, pour atteindre 15% environ. Ce qui pose problème, ce sont leurs conditions de plus en plus dures pour l'hôtelier, où le client a toujours raison », explique Frédéric Brun, propriétaire d'un établissement au Verdon-sur-Mer. Un constat dressé par de plus en plus de professionnels …et par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le 3 juillet, elle a adressé une injonction à lui enjoignant de mettre en conformité ses conditions générales de prestations - qui s'appliquent aux hôteliers - avec un règlement européen (le P2B) et avec le code de commerce, au plus tard le 31 décembre 2025. Faute de quoi, sera soumis à une « astreinte financière journalière dont le montant total pourra atteindre 69,35 millions…


Le Parisien
10-07-2025
- Business
- Le Parisien
La répression des fraudes épingle Booking pour « pratiques restrictives de concurrence »
Certains hôteliers français s'estimaient « pris en otage » par Booking . La plate-forme de réservation en ligne a été épinglée en France pour « pratiques restrictives de concurrence » envers des commerçants français par la répression des fraudes (DGCCRF). La direction du ministère de l'Économie lui ordonne une régularisation d'ici fin 2025, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué. Booking a jusqu'au 31 décembre au plus tard pour mettre en conformité les « clauses et pratiques non conformes » dans ses contrats avec les hôteliers, sous peine d'une « astreinte financière journalière dont le montant total pourra atteindre 69,35 millions d'euros », a-t-elle précisé. Cette décision s'appuie sur une législation européenne, le règlement P2B, qui oblige les plates-formes à davantage de transparence envers les entreprises, ainsi que sur le code du commerce français. Selon la répression des fraudes, les conditions générales de prestations de Booking « comportent des clauses manifestement déséquilibrées au détriment des hôteliers français ». La DGCCRF stipule que, selon le code du commerce, « il est interdit de tenter de soumettre ou de soumettre l'autre partie à des obligations créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties ». Or « le fait d'entraver la liberté commerciale et tarifaire des hôteliers contrevient notamment à cet article », note-t-elle. Le règlement P2B oblige notamment les plates-formes à « garantir l'accessibilité des conditions générales, lesquelles doivent être rédigées de manière claire et compréhensible », et à « notifier aux entreprises utilisatrices, sur un support durable, tout changement envisagé de leurs conditions générales ». « La plate-forme se doit d'indiquer et de décrire, dans ses conditions générales, les principaux paramètres déterminant le classement des biens et services proposés en justifiant l'importance relative de ces paramètres par rapport aux autres », indique encore la DGCCRF. Et « en cas de suspension ou de résiliation du compte d'une entreprise utilisatrice, la plate-forme doit systématiquement lui transmettre un exposé des motifs », ajoute-t-elle. La plate-forme Booking, dont la maison mère est aux Pays-Bas, a indiqué que « bien que soit en désaccord avec les conclusions de l'enquête », l'entreprise s'emploie « activement à dissiper toutes les préoccupations ». Elle assure avoir « collaboré étroitement avec la DGCCRF afin de répondre à ses préoccupations et d'élaborer des solutions qui continuent de stimuler la demande pour [ses] partenaires d'hébergement en France, tout en satisfaisant les besoins des consommateurs ».


Le Figaro
10-07-2025
- Business
- Le Figaro
La plateforme Booking épinglée en France pour «pratiques restrictives de concurrence» envers les hôteliers
Booking a jusqu'au 31 décembre pour corriger ses «clauses et pratiques non conformes», sous peine d'une astreinte pouvant atteindre «69,35 millions d'euros», précise la Répression des fraudes. Booking dans le viseur de la Répression des fraudes. La plateforme de réservation en ligne a été épinglée en France pour «pratiques restrictives de concurrence» envers les hôteliers français par la DGCCRF, qui lui ordonne sa mise en conformité d'ici fin 2025, a annoncé cette dernière jeudi dans un communiqué. Booking a jusqu'au 31 décembre au plus tard pour mettre en conformité les «clauses et pratiques non conformes» dans ses contrats avec les hôteliers, sous peine d'une «astreinte financière journalière dont le montant total pourra atteindre 69,35 millions d'euros», précise dans son communiqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette décision s'appuie sur une législation européenne, le règlement P2B, qui oblige les plateformes à davantage de transparence envers les entreprises, ainsi que sur le code du commerce français. Selon la DGCCRF - une direction du ministère français de l'Économie -, les conditions générales de prestations (CGP) de Booking «comportent des clauses manifestement déséquilibrées au détriment des hôteliers français». La DGCCRF stipule que, selon le code du commerce, «il est interdit de tenter de soumettre ou de soumettre l'autre partie à des obligations créant un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties». Or «le fait d'entraver la liberté commerciale et tarifaire des hôteliers contrevient notamment à cet article», note-t-elle. Publicité Booking en désaccord avec les conclusions en l'enquête Le règlement P2B oblige notamment les plateformes à «garantir l'accessibilité des conditions générales, lesquelles doivent être rédigées de manière claire et compréhensible», et à «notifier aux entreprises utilisatrices, sur un support durable, tout changement envisagé de leurs conditions générales». «La plateforme se doit d'indiquer et de décrire, dans ses conditions générales, les principaux paramètres déterminant le classement des biens et services proposés en justifiant l'importance relative de ces paramètres par rapport aux autres», indique encore la DGCCRF. Et «en cas de suspension ou de résiliation du compte d'une entreprise utilisatrice, la plateforme doit systématiquement lui transmettre un exposé des motifs», ajoute-t-elle. La plateforme Booking, dont la maison mère est aux Pays-Bas, a indiqué que «bien que soit en désaccord avec les conclusions de l'enquête», l'entreprise s'emploie «activement à dissiper toutes les préoccupations». Elle assure avoir «collaboré étroitement avec la DGCCRF afin de répondre à ses préoccupations et d'élaborer des solutions qui continuent de stimuler la demande pour [ses] partenaires d'hébergement en France, tout en satisfaisant les besoins des consommateurs».