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« Irresponsables et dangereux » : des adjoints et l'opposition dénoncent les propos du maire de Limoges après les violences urbaines
« Irresponsables et dangereux » : des adjoints et l'opposition dénoncent les propos du maire de Limoges après les violences urbaines

Le Parisien

time6 days ago

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« Irresponsables et dangereux » : des adjoints et l'opposition dénoncent les propos du maire de Limoges après les violences urbaines

L'opposition de gauche dénonce des « amalgames », quatre adjoints des propos « inacceptables » : les déclarations du maire de Limoges , Émile Roger Lombertie (Divers droite), sur les violences urbaines dans un quartier prioritaire de sa ville, ont suscité l'indignation. Dans la nuit de vendredi à samedi, des affrontements avaient éclaté pendant trois heures entre les forces de l'ordre et une centaine de personnes masquées et armées de mortiers, cocktails Molotov et battes de base-ball, qui s'en étaient aussi pris à des véhicules en circulation, certains avec des enfants à bord. Auprès de différents médias, dont BFMTV, CNews ou encore le site d'extrême droite Boulevard Voltaire, Émile Roger Lombertie a parlé de « mexicanisation des quartiers », de « zone de non droit », peuplée « d'enfants soldats ». « Beaucoup sont musulmans salafistes intégristes », a déclaré l'élu de 74 ans, en parlant des habitants du Val de l'Aurence, un des neuf quartiers prioritaires de cette ville de 130 000 habitants où prospèrent selon lui « l'idéologie musulmane » et « l'idéologie de gauche et d'extrême gauche LFI ». « Quand on considère les gens comme des bêtes et qu'on les laisse libres comme des bêtes, ils ont des comportements de bête », a-t-il aussi déclaré à Boulevard Voltaire. Le PS a critiqué les « amalgames et caricatures » du maire, en poste depuis 2014. L'élue socialiste Gulsen Yildirim a dénoncé sur X des propos « irresponsables et dangereux ». Le député LFI de la Haute-Vienne, Damien Maudet, a annoncé saisir le procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, pour « injure envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur religion ». « Nous devons faire preuve de fermeté envers les délinquants qui nuisent à la tranquillité publique. Mais cette fermeté ne doit jamais servir de prétexte à une stigmatisation collective », a écrit le responsable local du PRG, Jérémy Eldid. Quatre adjoints au maire ont aussi critiqué les propos de M. Lombertie. Vincent Brousse, Muriel Laskar et Samia Riffaud ont notamment dénoncé dans un communiqué commun sa comparaison « inacceptable » avec le monde animal, tout comme un quatrième, Vincent Léonie, jeudi. Après cette nuit de violences, qui a fait neuf blessés parmi les policiers, une enquête a été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violences sur fonctionnaires de police, extorsion aggravée et dégradations en bande organisée du bien d'autrui. Cet été est le quatrième consécutif marqué par des épisodes de violences urbaines à Limoges.

Un policier suspendu après avoir frappé au visage un conducteur noir inoffensif lors d'un contrôle routier devenu viral
Un policier suspendu après avoir frappé au visage un conducteur noir inoffensif lors d'un contrôle routier devenu viral

Le Parisien

time23-07-2025

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Un policier suspendu après avoir frappé au visage un conducteur noir inoffensif lors d'un contrôle routier devenu viral

Un contrôle routier très musclé. Une vidéo montrant des agents de police de Floride frappant et traînant un homme noir hors de sa voiture lors d'un contrôle routier a suscité l'indignation aux États-Unis et est devenue virale sur les réseaux sociaux, rapporte Associated Press . Les images montrent que William McNeil Jr., 22 ans, était assis sur le siège côté conducteur et demandait de parler au superviseur de la police Jacksonville, lorsque les agents ont brisé sa vitre et l'ont frappé au visage, avant de le sortir du véhicule, le frapper à nouveau et le jeter violemment au sol. La police de Jacksonville affirme cependant que l'histoire ne se résume pas à la vidéo de William McNeil qui a fait le tour des réseaux sociaux. Les images de la caméra corporelle d'un des policiers montrent qu'il a été demandé à plusieurs reprises à l'automobiliste , qui avait la porte ouverte, de sortir du véhicule avant qu'il ne ferme et verrouille sa porte au nez du policier, le temps que le superviseur auquel il voulait parler arriver. Ce n'est que trois minutes après que les agents brisent la vitre de son véhicule et procèdent à l'interpellation musclée de William McNeil. Les avocats de l'automobiliste affirment que la vidéo de leur client montre clairement des violences policières, ce que ne montre pas la caméra corporelle du policier. « Le bureau du procureur de l'État a déterminé qu'aucun des agents impliqués n'a violé la loi pénale, même si l'examen administratif n'est pas encore terminé », a déclaré T. K. Waters, le shérif de Jacksonville. Il a cependant annoncé que D. Bowers, avait été suspendu dans l'attente d'un examen visant à déterminer s'il avait enfreint l'une ou l'autre des politiques du bureau du shérif. « Une personne doit se conformer aux ordres d'un agent , même si elle n'est pas d'accord avec les raisons de l'interpellation », a déclaré le shérif. Dans la vidéo de la caméra corporelle, on voit que le conducteur qui est arrêté pour une infraction au Code de la route refuse de sortir du véhicule comme le lui demande l'agent, car il souhaite parler au superviseur de ce dernier. Dans le rapport d'arrestation, l'agent D. Bowers a écrit que le suspect cherchait à atteindre un couteau dans son véhicule, ce qui ne semble pas corroborer avec la vidéo de l'automobiliste. Ce dernier a plaidé coupable d'avoir résisté sans violence à un policier et d'avoir conduit avec un permis de conduire suspendu, et a été condamné à deux jours de prison. Dans une vidéo publiée sur Instagram, William McNeil assure que sa dent a été cassée, qu'il a dû recevoir des points de suture à la bouche, et qu'il a subi une commotion cérébrale suite à cette arrestation. « Cela a été très dur à vivre et je ne suis pas encore guéri mentalement de ça, mais je me devais de faire passer le message », a-t-il écrit en légende de la vidéo.

« Ce jugement est sévère » : pour les cinq postiers jugés pour leur intrusion au siège du groupe, c'est l'indignation
« Ce jugement est sévère » : pour les cinq postiers jugés pour leur intrusion au siège du groupe, c'est l'indignation

Le Parisien

time10-07-2025

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« Ce jugement est sévère » : pour les cinq postiers jugés pour leur intrusion au siège du groupe, c'est l'indignation

Beaucoup de colère et autant d'indignation. Voilà les sentiments qui animaient Gaël Quirante et ses camarades de Sud Poste 92 , ce jeudi, à la sortie du tribunal judiciaire de Paris. Une enceinte dont les cinq syndicalistes sont repartis avec une condamnation pour leur participation, les 13 et 20 février 2014, à une occupation du siège de La Poste, rue de Vaugirard, à Paris. Relaxés d'une partie des faits de dégradations qui leur étaient reprochés lors de ces deux journées d'action, les cinq syndicalistes sont en revanche tous condamnés à des amendes de 500 à 800 € pour avoir détérioré la porte tambour du bâtiment. Gaël Quirante, figure du syndicat , est également condamné à 6 mois de prison avec sursis pour des violences commises sur la responsable de la sécurité du siège de la poste. Des violences que l'intéressé a toujours contestées et qui n'avaient pourtant pas été précisément établies lors du visionnage des images de vidéosurveillance, à l'audience du 12 juin dernier. Enfin, les intrusions au siège, les 13 et 20 février 2014, lui valent également une condamnation, comme son ex-collègue Yann Le Merrer, pour violation de domicile. « Ce jugement est sévère mais il est surtout politique, gronde Gaël Quirante qui affirme au passage qu'il ne mettra pas dix jours pour faire appel de cette décision. Le but est de nous mettre une épée de Damoclès au-dessus de la tête pour nos luttes à venir, on veut tout simplement nous détourner de nos activités. » Alors que de simples peines de travail d'intérêt général avaient été requises contre l'ensemble des prévenus, ces derniers s'étonnent de voir le tribunal être allé bien au-delà. « C'est un jugement qui défend les puissants et la direction de La Poste » tacle Gaël Quirante. Sur l'action civile, les cinq postiers devront s'acquitter d'un euro symbolique pour le préjudice matériel de La Poste et de 1 000 euros chacun au titre des frais de procédure que le groupe a exposés pour sa défense. À cette somme, Gaël Quirante devra ajouter les 1 800 euros qu'il est condamné à verser à l'ex-responsable de la sécurité pour son préjudice corporel et moral. « J'ai toujours été mauvais en calcul mais ça fait beaucoup, ironise le syndicaliste. L'addition est vraiment salée. »

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