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Un policier suspendu après avoir frappé au visage un conducteur noir inoffensif lors d'un contrôle routier devenu viral

Un policier suspendu après avoir frappé au visage un conducteur noir inoffensif lors d'un contrôle routier devenu viral

Le Parisien23-07-2025
Un contrôle routier très musclé. Une vidéo montrant des
agents de police de Floride frappant
et traînant un homme noir hors de sa voiture lors d'un contrôle routier a suscité l'indignation aux États-Unis et est devenue virale sur les réseaux sociaux, rapporte
Associated Press
.
Les images montrent que William McNeil Jr., 22 ans, était assis sur le siège côté conducteur et demandait de parler au superviseur de la police Jacksonville, lorsque les agents ont brisé sa vitre et l'ont frappé au visage, avant de le sortir du véhicule, le frapper à nouveau et le jeter violemment au sol.
La police de Jacksonville affirme cependant que l'histoire ne se résume pas à la vidéo de William McNeil qui a fait le tour des réseaux sociaux. Les images de la caméra corporelle d'un des policiers montrent qu'il a été
demandé à plusieurs reprises à l'automobiliste
, qui avait la porte ouverte, de sortir du véhicule avant qu'il ne ferme et verrouille sa porte au nez du policier, le temps que le superviseur auquel il voulait parler arriver. Ce n'est que trois minutes après que les agents brisent la vitre de son véhicule et procèdent à l'interpellation musclée de William McNeil.
Les
avocats de l'automobiliste
affirment que la vidéo de leur client montre clairement des violences policières, ce que ne montre pas la caméra corporelle du policier.
« Le bureau du procureur de l'État a déterminé qu'aucun des agents impliqués n'a violé la loi pénale, même si l'examen administratif n'est pas encore terminé », a déclaré T. K. Waters, le shérif de Jacksonville. Il a cependant annoncé que D. Bowers, avait été suspendu dans l'attente d'un examen visant à déterminer s'il avait enfreint l'une ou l'autre des politiques du bureau du shérif.
« Une personne
doit se conformer aux ordres d'un agent
, même si elle n'est pas d'accord avec les raisons de l'interpellation », a déclaré le shérif. Dans la vidéo de la caméra corporelle, on voit que le conducteur qui est arrêté pour une infraction au Code de la route refuse de sortir du véhicule comme le lui demande l'agent, car il souhaite parler au superviseur de ce dernier.
Dans le rapport d'arrestation, l'agent D. Bowers a écrit que le suspect cherchait à atteindre un couteau dans son véhicule, ce qui ne semble pas corroborer avec la vidéo de l'automobiliste. Ce dernier a plaidé coupable d'avoir résisté sans violence à un policier et d'avoir conduit avec un permis de conduire suspendu, et a été condamné à deux jours de prison.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, William McNeil assure que sa dent a été cassée, qu'il a dû recevoir des points de suture à la bouche, et qu'il a subi une
commotion cérébrale
suite à cette arrestation.
« Cela a été très dur à vivre et je ne suis pas encore guéri mentalement de ça, mais je me devais de faire passer le message », a-t-il écrit en légende de la vidéo.
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  • Le Parisien

Affaire Epstein : les démocrates maintiennent la pression sur Trump en réclamant l'accès à des documents classifiés

Le chef d'État ciblé de toutes parts. Les démocrates américains maintiennent mercredi la pression sur Donald Trump dans l'affaire du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, en invoquant une obscure procédure pour forcer le gouvernement à publier les documents d'enquête associés à ce dossier sulfureux pour le président. Donald Trump ne parvient pas à se dépêtrer de cette affaire qui est revenue au cœur du débat public depuis que son ministère de la Justice a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires sur Epstein, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Cela a provoqué la colère d'une partie de la base trumpiste, qui reproche au président de ne pas faire toute la lumière sur sa mort, que beaucoup pensent suspecte, et sur le carnet d'adresses de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale. Depuis, l'opposition démocrate s'efforce d'utiliser cette indignation à son avantage, en appelant publiquement à la publication des documents du dossier . « Aujourd'hui, les démocrates au Sénat prennent des mesures supplémentaires pour tenter de dévoiler la vérité sur les documents Epstein », a déclaré mercredi dans l'hémicycle le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Le sénateur new-yorkais a annoncé qu'ils invoqueraient une procédure rarement utilisée, « la règle de cinq », afin de « forcer le ministère de la Justice à publier les documents Epstein dans leur entièreté ». Cette règle prévoit que lorsque cinq sénateurs d'une certaine commission appellent l'exécutif à publier des documents d'enquête, celui-ci « doit se plier à cette demande », selon Chuck Schumer. « Nous nous attendons à ce que l'administration Trump fournisse ces documents d'ici au 15 août », a-t-il déclaré. Le ténor démocrate a ensuite affirmé lors d'un point presse au Capitole que le public américain avait le droit de savoir qui « a permis, a eu connaissance, ou a participé à l'une des opérations de trafic sexuel les plus abominables de l'Histoire ». « Donald Trump a fait campagne sur la publication du dossier Epstein. Il a rompu cette promesse », a-t-il ajouté. La semaine dernière, les élus démocrates d'une commission de la Chambre des représentants avaient approuvé, avec l'appui de membres de la majorité républicaine, l'envoi au ministère de la Justice d'une assignation à comparaître pour que leur soient transmis ces documents. Cette assignation doit encore être envoyée. Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, tente pour le moment de jouer la montre sur ces différentes procédures, à la demande de la Maison Blanche. La semaine dernière, il a ainsi envoyé les élus en vacances pour tout le mois d'août avec un jour d'avance. Plusieurs élus essaient également d'obtenir une audition de la complice et ex-compagne de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell , actuellement détenue dans une prison de Floride après sa condamnation à 20 ans de réclusion pour son rôle dans le réseau de trafic sexuel du financier. L'avocat de cette ancienne mondaine new-yorkaise a déclaré que sa cliente accepterait de collaborer et de répondre à une commission parlementaire si une immunité lui était octroyée en échange. Un porte-parole de la commission a déclaré qu'une réponse serait bientôt apportée à l'avocat de Ghislaine Maxwell, mais que la commission « n'envisage pas d'accorder une immunité parlementaire pour son témoignage ». Mardi, Donald Trump avait relancé les débats sur la nature de sa relation avec Jeffrey Epstein en fournissant une nouvelle version de leur rupture dans les années 2000. À bord de l'avion présidentiel Air Force One, le milliardaire républicain a affirmé que le litige portait sur des employées de son club Mar-a-Lago, en Floride, que Jeffrey Epstein aurait « prises ». La Maison Blanche assurait jusqu'à présent que Donald Trump avait chassé le financier de son club il y a une vingtaine d'années, après en avoir été très proche, pour s'être « comporté comme un tordu ». Les médias américains évoquent pour leur part une rivalité sur l'acquisition d'une propriété immobilière en Floride.

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