Dernières actualités avec #interpellation


Le Parisien
41 minutes ago
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- Le Parisien
Interpellation filmée à Bobigny : déjà condamné pour trafic de drogue, le suspect devrait être jugé d'ici vendredi
La vidéo de son interpellation musclée a fait le tour des réseaux sociaux, largement relayée par des internautes qui y voient une nouvelle illustration de « violences policières ». Le suspect qui a été arrêté lundi du côté de la cité des Bons-Enfants à Bobigny se trouvait toujours en garde à vue ce mercredi après-midi, indique au Parisien Éric Mathais, le procureur de la République de Bobigny. Déjà condamné à deux reprises pour trafic de drogue, il pourrait être jugé en comparution immédiate dès ce jeudi ou ce vendredi. Sur la vidéo filmée vraisemblablement depuis un balcon, on voit trois à quatre policiers tenter de maîtriser un jeune homme menotté. Ce dernier se débat et exige que les fonctionnaires ne rentrent pas à son domicile. S'ensuivent alors clé d'étranglement, coups de poing et décharges de pistolet à impulsion électrique pour le contenir. Aly Diouara (LFI), le député de la circonscription, réclame l'ouverture d'une enquête « à l'encontre des policiers mis en cause ». La vidéo, d'une durée de 2 minutes et 41 secondes, ne permet pas de saisir le contexte ni les raisons de cette intervention. Éric Mathais indique que celle-ci s'explique par « une suspicion de trafic de drogue ». Les policiers auraient bénéficié d'un renseignement anonyme. « Ils ont vu le suspect en train de fumer un joint, il a refusé son interpellation et il a commis des violences sur un des fonctionnaires », retrace le procureur. « L'individu s'est vivement rebellé, en mordant le policier au bras et lui causant une entorse au pouce », précisait ce mardi la préfecture de police de Paris. La perquisition a son domicile a été particulièrement fructueuse pour les policiers. D'après nos informations, qui recoupent celles publiées ce mardi par le site Actu17 , ils ont notamment mis la main sur 2,2 kg de résine de cannabis, 22 grammes d'un produit qui serait de la cocaïne (des analyses sont en cours) et 130 g de MDMA, le principe actif de l'ecstasy. L'enquête a été confiée à la Sûreté de Seine-Saint-Denis. Selon une source proche du dossier, le jeune homme interpellé est déjà connu des services de police et de la justice pour des actes de violence envers la police. Il a par ailleurs été condamné à deux reprises pour trafic de drogue, à Bobigny en 2020 et à Meaux (Seine-et-Marne) l'année suivante. Il a été condamné la première fois à trois ans de prison dont dix mois de sursis probatoire et la seconde fois à 18 mois ferme.


Le Figaro
22-07-2025
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- Le Figaro
Ain : un quadragénaire poignarde le directeur d'un foyer avant d'être arrêté par la police
L'homme de 45 ans, résident d'un foyer d'hébergement à Saint-Denis-les-Bourg, dans l'Ain, refusait de se rendre après avoir porté un coup de couteau au directeur de l'établissement au niveau de l'abdomen. Il a été blessé par un tir des policiers. Un homme de 45 ans, majeur protégé résidant dans un foyer d'hébergement à Saint-Denis-les-Bourg, dans l'Ain, a porté un coup de couteau au directeur de l'établissement. Refusant de se rendre, il a été blessé par un tir de police lors de son interpellation, a indiqué mardi le parquet de Bourg-en-Bresse. Touché à l'abdomen, le directeur, âgé de 49 ans, a été hospitalisé et doit être opéré, précise la procureure, Karine Malara. Son agresseur, «dont le pronostic vital n'est pas engagé», a également été transporté à l'hôpital, blessé au genou. Il est connu de la justice pour un antécédent judiciaire en 2022. Publicité Deux enquêtes de flagrance ouvertes Après avoir porté un coup de couteau au directeur, le résident s'est «retranché dans sa chambre» puis il «refusait de se rendre à la police, malgré plusieurs sommations, et avançait vers les forces de l'ordre, muni d'un couteau», rapporte la magistrate dans un communiqué. Un policier a alors fait «usage de son arme de service, à une reprise, neutralisant l'individu en le blessant au genou». Le parquet précise qu'aucun des deux hommes n'a pu être entendu à ce stade. Deux enquêtes de flagrance ont été ouvertes. L'une pour «tentative de meurtre, au préjudice du directeur du foyer», confiée au commissariat central de Bourg-en-Bresse. L'autre confiée à l'IGPN «du chef de violences aggravées, à l'encontre du policier auteur du tir, afin de s'assurer que le policier a fait usage de son arme conformément aux conditions fixées par loi».


Le Figaro
15-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Fusils à pompe, arme de poing, cagoules... un inquiétant arsenal saisi dans un quartier de Nice miné par le narcotrafic
C'est l'interpellation sur la voie publique d'un mineur Algérien le 11 juillet qui a mis les enquêteurs sur la piste d'un appartement où la parfaite panoplie pour règlements de compte a été découverte. Moins de dix jours après l'interpellation in extremis d'un duo de Franciliens venu jouer de la gâchette à Nice (Alpes-Maritimes), un projet d'action violente a de nouveau été déjoué vendredi 11 juillet, a-t-on appris auprès mardi auprès du procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. Ce jour-là, à la suite de l'interpellation sur la voie publique d'un mineur se disant né en Algérie et de renseignements vraisemblablement fournis par celui-ci, les autorités ont procédé à une perquisition de nuit dans un appartement du quartier sensible des Moulins, à l'ouest de la capitale azuréenne, sur autorisation du juge des libertés et de la détention sollicitée par le parquet. Publicité Guerre des territoires Le «tuyau» s'est avéré plus que précieux. Dans l'appartement visé, les policiers ont découvert trois fusils à pompe, une arme de poing, des munitions ainsi que des cagoules et des vêtements sombres. La parfaite panoplie de l'équipée sanglante. Ce qui n'a, du reste, rien de surprenant dans un quartier gangrené par le trafic de stupéfiants, où l'usage de la violence est monnaie courante. L'été dernier, dans la nuit du 17 au 18 juillet, un incendie criminel allumé par trois jeunes délinquants dans un tour d'habitation située au 38 de la rue Santoline, avait ainsi coûté la vie à sept membres d'une même famille d'origine comorienne. Des victimes collatérales d'un sordide règlement de comptes sur fond de guerre des territoires. S'agissant de la découverte du 11 juillet, aucun suspect n'a été pour l'heure interpellé. Une information judiciaire a tout de même été ouverte le 13 juillet des chefs de «transport, acquisition et détention en réunion d'armes ou munitions de catégorie B» et «association de malfaiteurs en vue de trafic de stupéfiants». Et Damien Martinelli de préciser que «les éléments réunis n'ont pas conduit à ce stade à retenir la qualification d'association de malfaiteurs en vue de la commission de faits d'homicide». Pour ce qui est du mineur algérien, celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Le Soir
14-07-2025
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- Le Soir
France : un détenu, évadé dans un sac, a été arrêté
Le détenu de 20 ans qui s'était évadé vendredi de la prison de Corbas, près de Lyon, en se cachant dans le sac de son codétenu libérable, a été interpellé lundi matin à Sathonay-Camp, dans la métropole lyonnaise, a annoncé le parquet de Lyon. Actuellement en garde à vue, le jeune homme a été arrêté « aux alentours de 06H00, sortant d'une cave », précise le parquet dans un communiqué. Son codétenu « complice n'était pas avec lui et n'a pas encore été interpellé », a-t-on précisé. Le détenu de 20 ans s'est évadé en se cachant dans le sac de son codétenu qui, en fin de peine, sortait de l'établissement. Dans un communiqué transmis à l'AFP, l'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme, exécutait alors « plusieurs peines » d'emprisonnement. Il a « profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir » de la prison, précise-t-elle. Une enquête interne a été lancée pour « faire toute la lumière » sur les circonstances de cette évasion.


Le Parisien
14-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Évasion d'un détenu près de Lyon : le fugitif interpellé
Son évasion aura été de courte durée. Le fugitif Elyazid A. a été interpellé ce lundi matin, selon une information de BFMTV , confirmée au Parisien, aux alentours de 6 heures du matin. Il sortait d'une cave de Sathonay Camp, dans le Rhône. L'interpellation a été réalisée par l'OCLCO, la brigade de recherche des fugitifs, et la division de la criminalité organisée et spécialisée du Rhône, a confirmé par la suite le parquet. L'individu n'était pas armé et il n'y a aucune résistance, détaille une source au Parisien. Personne n'a été blessé pendant l'intervention. Le fugitif a été placé en garde à vue des chefs « d'évasion en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs ». Elyazid A., 20 ans, s'était échappé de prison samedi dans les bagages d'un codétenu à Lyon-Corbas. Le prisonnier libéré avait demandé et obtenu un chariot à bagages pour transporter ses effets personnels jusqu'à la voiture qui venait le chercher, se disant très chargé. « C'est un événement extrêmement rare que nous n'avons jamais connu dans cette administration et qui révèle manifestement toute une série de dysfonctionnements graves », avait reconnu ce dimanche l'administration pénitentiaire. Elyazid A. était au départ connu pour des délits mineurs, mais mis en examen pour association de malfaiteurs et importation et acquisition d'armes de guerre. Né à Mamoudzou, à Mayotte, en 2004, le jeune homme, surnommé « Joker », purgeait à Corbas « plusieurs peines » d'emprisonnement, notamment l'une pour vol avec arme en récidive. Interpol avait émis dimanche une notice rouge le concernant. Le fugitif était proche d'un tueur à gages présumé, avec qui il partageait sa cellule. >> Plus d'informations à venir