
Fusils à pompe, arme de poing, cagoules... un inquiétant arsenal saisi dans un quartier de Nice miné par le narcotrafic
Moins de dix jours après l'interpellation in extremis d'un duo de Franciliens venu jouer de la gâchette à Nice (Alpes-Maritimes), un projet d'action violente a de nouveau été déjoué vendredi 11 juillet, a-t-on appris auprès mardi auprès du procureur de la République de Nice, Damien Martinelli.
Ce jour-là, à la suite de l'interpellation sur la voie publique d'un mineur se disant né en Algérie et de renseignements vraisemblablement fournis par celui-ci, les autorités ont procédé à une perquisition de nuit dans un appartement du quartier sensible des Moulins, à l'ouest de la capitale azuréenne, sur autorisation du juge des libertés et de la détention sollicitée par le parquet.
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Guerre des territoires
Le «tuyau» s'est avéré plus que précieux. Dans l'appartement visé, les policiers ont découvert trois fusils à pompe, une arme de poing, des munitions ainsi que des cagoules et des vêtements sombres. La parfaite panoplie de l'équipée sanglante. Ce qui n'a, du reste, rien de surprenant dans un quartier gangrené par le trafic de stupéfiants, où l'usage de la violence est monnaie courante. L'été dernier, dans la nuit du 17 au 18 juillet, un incendie criminel allumé par trois jeunes délinquants dans un tour d'habitation située au 38 de la rue Santoline, avait ainsi coûté la vie à sept membres d'une même famille d'origine comorienne. Des victimes collatérales d'un sordide règlement de comptes sur fond de guerre des territoires.
S'agissant de la découverte du 11 juillet, aucun suspect n'a été pour l'heure interpellé. Une information judiciaire a tout de même été ouverte le 13 juillet des chefs de «transport, acquisition et détention en réunion d'armes ou munitions de catégorie B» et «association de malfaiteurs en vue de trafic de stupéfiants». Et Damien Martinelli de préciser que «les éléments réunis n'ont pas conduit à ce stade à retenir la qualification d'association de malfaiteurs en vue de la commission de faits d'homicide». Pour ce qui est du mineur algérien, celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.
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