Dernières actualités avec #perquisition

Le Soir
21 hours ago
- Politics
- Le Soir
Affaire Reynders : les domiciles de son ex-bras droit Jean-Claude Fontinoy et d'un antiquaire perquisitionnés
Les enquêteurs tentent de vérifier ou infirmer les justifications de Didier Reynders sur l'origine du cash qui était en sa possession. En suivant la piste de ventes d'œuvres d'art supposées, ils ont perquisitionné un antiquaire du Sablon ainsi que l'ex-bras droit du ministre et commissaire européen, Jean-Claude Fontinoy. L'enquête se déroule dans une grande discrétion, depuis la révélation début décembre des perquisitions et auditions de l'ex-ministre et commissaire européen Didier Reynders (MR) et de son épouse, la magistrate honoraire Bernadette Prignon. Mais cette enquête avance. Et la discrétion a été légèrement écornée ce lundi : le journaliste indépendant Philippe Engels a en effet révélé que l'antiquaire et vendeur d'art Olivier Theunissen a été perquisitionné en juin dernier dans le cadre de ce dossier Reynders. Les enquêteurs de la police judiciaire fédérale (PJF), sur mandat du conseiller instructeur Olivier Leroux, se sont rendus dans sa boutique du quartier du Sablon ainsi qu'à son domicile de Lasne. Ces perquisitions sont confirmées par le parquet général de Bruxelles.


Le Figaro
a day ago
- Politics
- Le Figaro
Fusils à pompe, arme de poing, cagoules... un inquiétant arsenal saisi dans un quartier de Nice miné par le narcotrafic
C'est l'interpellation sur la voie publique d'un mineur Algérien le 11 juillet qui a mis les enquêteurs sur la piste d'un appartement où la parfaite panoplie pour règlements de compte a été découverte. Moins de dix jours après l'interpellation in extremis d'un duo de Franciliens venu jouer de la gâchette à Nice (Alpes-Maritimes), un projet d'action violente a de nouveau été déjoué vendredi 11 juillet, a-t-on appris auprès mardi auprès du procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. Ce jour-là, à la suite de l'interpellation sur la voie publique d'un mineur se disant né en Algérie et de renseignements vraisemblablement fournis par celui-ci, les autorités ont procédé à une perquisition de nuit dans un appartement du quartier sensible des Moulins, à l'ouest de la capitale azuréenne, sur autorisation du juge des libertés et de la détention sollicitée par le parquet. Publicité Guerre des territoires Le «tuyau» s'est avéré plus que précieux. Dans l'appartement visé, les policiers ont découvert trois fusils à pompe, une arme de poing, des munitions ainsi que des cagoules et des vêtements sombres. La parfaite panoplie de l'équipée sanglante. Ce qui n'a, du reste, rien de surprenant dans un quartier gangrené par le trafic de stupéfiants, où l'usage de la violence est monnaie courante. L'été dernier, dans la nuit du 17 au 18 juillet, un incendie criminel allumé par trois jeunes délinquants dans un tour d'habitation située au 38 de la rue Santoline, avait ainsi coûté la vie à sept membres d'une même famille d'origine comorienne. Des victimes collatérales d'un sordide règlement de comptes sur fond de guerre des territoires. S'agissant de la découverte du 11 juillet, aucun suspect n'a été pour l'heure interpellé. Une information judiciaire a tout de même été ouverte le 13 juillet des chefs de «transport, acquisition et détention en réunion d'armes ou munitions de catégorie B» et «association de malfaiteurs en vue de trafic de stupéfiants». Et Damien Martinelli de préciser que «les éléments réunis n'ont pas conduit à ce stade à retenir la qualification d'association de malfaiteurs en vue de la commission de faits d'homicide». Pour ce qui est du mineur algérien, celui-ci a été mis en examen et placé en détention provisoire.


Le Parisien
6 days ago
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- Le Parisien
Eaux en bouteille traitées illégalement : le siège de Nestlé France perquisitionné
Selon France Info et la Cellule d'enquête de Radio France , une perquisition a été organisée aujourd'hui par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), le Service national d'enquête (SNE) et OCLAESP (l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique) au siège de Nestlé France. Confirmée par la DGCCRF, cette opération aurait eu lieu suite à l'ouverture d'une information judiciaire en février 2025 au pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris. L'origine du signalement est la plainte contre X avec constitution de partie civile déposée par l'association Foodwatch visant les deux sociétés Nestlé et Nestlé Waters. Cette procédure est le résultat de la saisie sur commission rogatoire des trois organismes par deux juges d'instruction. Elle confirme que « L'enquête va se poursuivre pour procéder notamment à l'exploitation des données saisies à l'occasion de ces perquisitions. » Le scandale avait éclaté en 2024 après qu' une enquête de Radio France et du Monde a révélé que les groupes Nestlé et Sources Alma avaient utilisé des filtres purifiants non autorisés dans la production d'eau en bouteille dite « minérale ». Pesticides, polluants et bactéries avaient été relevées dans plusieurs sources, le groupe qui connaissait l'information est soupçonné d'avoir caché au public que l'eau qu'ils pompaient était contaminée . Une enquête sénatoriale sur cette affaire avait conclu que l'État n'était pas étranger à cette pratique, dans les deux plaintes de Foodwatch on pouvait lire que « La complaisance de l'État dans cette affaire interroge et pose la question de sa responsabilité ». Depuis les ventes d'eaux de la marque Perrier aurait baissé de 14 % comparé à la même période de 2024 comme le cite France Info , selon les chiffres du SESEMN (Syndicat des eaux de source et des eaux minérales naturelles).


Le Figaro
6 days ago
- Business
- Le Figaro
Affaire des eaux en bouteille : le siège de Nestlé à Issy-les-Moulineaux perquisitionné
Cette perquisition a été menée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte après une plainte de l'association Foodwatch. Nouveau rebondissement dans le scandale des eaux minérales. Le siège de Nestlé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné ce jeudi, a annoncé la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette perquisition a eu lieu dans le cadre d'une information judiciaire, ouverte en février 2025 par le pôle de santé publique du tribunal judiciaire de Paris, après une plainte avec constitution de partie civile déposée par l'association Foodwatch et visant Nestlé et Nestlé Waters. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
Siège du RN perquisitionné : « On est dans une vision surréaliste qui vise à piéger le parti », fustige Jean-Philippe Tanguy
Au lendemain d' une perquisition dans les locaux parisiens du RN , Jean-Philippe Tanguy a dénoncé ce jeudi un « système qui vise le parti ». « On a été espionnés au profit de juges ou d'un juge en particulier. C'est de fait de l'espionnage car ils sont allés tout ouvrir même des dossiers qui n'ont rien à voir », a jugé le député de la Somme au micro de BFMTV. Une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du Rassemblement national a été ouverte en juillet 2024. Elle porte principalement sur des prêts de particuliers au parti de Marine Le Pen pour financer sa campagne présidentielle de 2022 et les législatives qui ont suivi ainsi que les européennes de 2024. Jean-Philippe Tanguy y voit une procédure politique. « Des prêts particuliers sont les seuls moyens de se financer. Il n'y a aucun prêt en dehors des clous et de la loi », a-t-il justifié. « On est dans une vision surréaliste qui vise à piéger le RN ». Et d'ajouter : « Tous les comptes [ du RN ] ont été validés par la commission des comptes de campagne ». La veille, Jordan Bardella avait indiqué que « tous les mails, documents et éléments de comptabilité » avaient été saisis. « Un prétexte pour fouiller mon bureau », a encore affirmé celui qui pourrait devoir remplacer Marine Le Pen à la présidentielle de 2027 si celle-ci est déclarée inéligible l'an prochain par la Cour d'appel de Paris. Ces perquisitions alourdissent l'actualité judiciaire autour du RN. Le 31 mars, Marine Le Pen avait été condamnée à une peine de quatre ans d'emprisonnement , 100 000 euros d'amende et surtout cinq ans d'inéligibilité immédiate, qui pourraient lui barrer la route de l'Élysée en 2027. Une hypothèse à laquelle se refuse Jean-Philippe Tanguy. « Elle est innocente donc elle sera candidate. Je ne suis pas du tout inquiet », a-t-il assuré.