Dernières actualités avec #investisseurs


Le Figaro
7 hours ago
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Crédit Agricole devient seul actionnaire de Caceis
Le groupe bancaire Crédit Agricole a annoncé vendredi détenir 100% de Caceis, sa filiale dédiée aux services financiers aux investisseurs professionnels, après la finalisation du rachat au groupe espagnol Santander des 30,5% que ce dernier détenait. En 2019, Crédit Agricole et Santander avaient annoncé un protocole d'accord pour rapprocher leurs activités de services aux institutionnels dans une nouvelle entité, détenue à 69,5% par le groupe bancaire français et à 30,5% par l'espagnol. Cette entité avait alors regroupé la filiale de Crédit Agricole, Caceis, et des activités en Espagne et en Amérique latine de Santander Securities Services (S3), une filiale de Santander, en conservant le nom de Caceis. Publicité Acteur majeur des services financiers aux institutionnels «À la suite de l'accord annoncé le 19 décembre 2024 et après avoir reçu l'ensemble des autorisations, Crédit Agricole S.A. annonce aujourd'hui avoir finalisé l'acquisition de la participation de 30,5% de Santander dans Caceis. Crédit Agricole S.A. détient désormais 100% du capital de Caceis», indique le communiqué vendredi. «Avec cette opération, Crédit Agricole S.A. se renforce dans Caceis, acteur majeur européen de l''asset servicing'» - les services financiers aux sociétés de gestion et aux investisseurs institutionnels - «lui permettant ainsi de poursuivre son développement dans ce métier stratégique pour le groupe Crédit Agricole», est-il indiqué. «Parallèlement à cette transaction, Caceis et Santander maintiennent leur partenariat à long terme. Leur joint-venture en Amérique Latine restera sous contrôle conjoint», précise le communiqué.


Le Figaro
8 hours ago
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La Bourse de Paris clôture en baisse sous le poids des inquiétudes liées aux droits de douane
La Bourse de Paris a terminé en baisse vendredi, l'attention des investisseurs se focalisant sur les négociations commerciales entre les États-Unis et ses partenaires commerciaux à l'approche de la date butoir fixée par Donald Trump pour trouver un accord. L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en baisse de 0,75%, soit une baisse de 58,28 points, pour s'établir à 7.696,27 points. La veille, il avait terminé en légère hausse de 0,21% à 7.754,55 points à la clôture. Les États-Unis restent au cœur des préoccupations alors que les négociations avec leurs partenaires commerciaux entrent dans leur dernière ligne droite. Donald Trump a précisé que 10 à 12 pays seraient contactés dès vendredi, par lettre, pour être informés du montant des droits de douane punitifs qu'ils devront payer. Le locataire de la Maison Blanche a affirmé que «tous les pays» devront être «couverts pour le 9 juillet», date butoir pour que les partenaires des États-Unis concluent un accord avec Washington. Publicité Ces droits de douane pourraient varier d'un pays à l'autre, allant d'une fourchette de 10 à 20%, à une autre, bien plus élevée, de 60 à 70%, a expliqué Donald Trump. Les pays visés commenceront selon lui à payer le 1er août. «Nous saurons bientôt quelle décision prendra le président Trump après le report de 90 jours des droits de douane réciproques initialement annoncés le 2 avril», résume Chris Iggo, de AXA IM. En attendant, les investisseurs restent prudents. La baisse des actions européennes «reste finalement assez contenue face à la menace de Donald Trump sur les droits de douane», souligne toutefois Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K. Il note «une forte dichotomie entre la menace réelle contre les Européens», et la réaction des marchés qui se montrent «très complaisants». La Chine vise les spiritueux Des producteurs de cognac, dont les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, vont échapper aux taxes annoncées par la Chine, auxquelles se substitueront des hausses de prix négociées. Pékin a annoncé qu'il imposerait dès samedi, au terme de son enquête antidumping, un droit de douane moyen de 32,2% sur les eaux-de-vie de vin importées de l'Union européenne, qui sont essentiellement du cognac. Mais des hausses de prix proposées par certains producteurs et acceptées par le ministère chinois du Commerce s'y substitueront, une issue «moins défavorable» saluée par le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC). Rémy Cointreau a terminé en hausse de 2,18% à 48,84 euros. LVMH, qui détient la maison Hennessy, a perdu 1,76% à 477,37 euros. Le géant des vins et spiritueux Pernod Ricard a glissé de 0,38%, à 89,76 euros.


Le Figaro
8 hours ago
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Comment préparer son portefeuille boursier pour la trêve estivale
Réservé aux abonnés NOS CONSEILS - Certaines précautions et un choix avisé de valeurs permettent de se prémunir des nombreux risques qui planent à l'horizon. De l'invasion du Koweït en 1990 à l'envolée des taux d'intérêt japonais l'an dernier, en passant par les prémices de la crise des subprimes en 2007, les étés sont souvent agités en Bourse. Durant la trêve estivale, la faiblesse des volumes de transactions et le manque de liquidité amplifient les chocs. Et cette année, les investisseurs doivent compter avec l'imprévisible Donald Trump. Le 9 juillet, la pause accordée par le président américain sur les droits de douane prendra fin. Il y a une semaine, la porte-parole de la Maison-Blanche a évoqué la possibilité d'un report. Mais vendredi, le président américain a précisé que 10 à 12 pays seraient contactés ce jour-là, par des lettres, pour les informer du montant des droits de douane qu'ils devront payer. Droits qui pourraient aller d'une fourchette de 10 à 20 % à une fourchette de 60 à 70 %, pour un paiement à partir du 1er août. « L'expérience des derniers mois montre qu'il est impossible de prévoir ce que nous réserve Donald Trump »

Le Soir
8 hours ago
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Les Belges se ruent sur les résidences en Espagne
Cet engouement ne semble pas prêt de s'arrêter, comme en témoignent les derniers chiffres du bureau de l'enregistrement espagnol : chaque année, ils sont responsables d'environ 4.000 transactions immobilières avec des Belges.


La Presse
15 hours ago
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Surprise, le dollar grimpe même si l'économie s'affaisse
Loin de s'effondrer sous l'assaut de l'administration Trump comme tous les experts le prévoyaient, le dollar canadien surprend par sa vigueur. Une surprise qui s'explique surtout par la tiédeur des investisseurs envers le dollar américain, parce que vis-à-vis du reste du monde, le huard est à la peine. Ce n'est pas le dollar canadien qui s'apprécie, c'est le dollar américain qui se déprécie, résume Stéfane Marion, économiste et stratège en chef de la Banque Nationale. Depuis le début de l'année, la valeur du dollar américain a reculé de 10 %, sa plus forte dégringolade en 30 ans. La guerre commerciale contre le monde entier déclenchée le 2 avril par le président Donald Trump a terni l'attrait universel de la devise des États-Unis comme valeur refuge auprès des investisseurs. Comme n'importe quel produit, la valeur d'une monnaie dépend de l'offre et de la demande. Les investisseurs ont commencé à délaisser le dollar pour se tourner vers d'autres devises considérées comme solides, comme l'euro et le franc suisse, qui se sont appréciées considérablement. Le yen, la couronne suédoise et l'or, dont le prix est à un niveau record, en ont aussi bénéficié. Les banques centrales ont aussi commencé à recalibrer leurs réserves et à réduire le poids du dollar américain, souligne Stéfane Marion. Le dollar américain représente 57 % des réserves en devises des principales banques centrales, un poids disproportionné, selon lui. « L'euro compte pour seulement 17 %, ce qui est trop peu et qui n'est pas normal. » « Depuis le début de l'année, la valeur des devises des dix plus importantes économies [exprimée en dollars américains] a augmenté de 1 % à 6 %. Le dollar canadien, pendant la même période, s'est apprécié de 3 % », explique Jimmy Jean, économiste en chef de Desjardins. Le huard perd des plumes Par rapport à des monnaies autres que le dollar américain, le dollar canadien a connu sa pire performance, avance Gardy Pharel, directeur des marchés globaux à la BMO. Contre l'euro, par exemple, le huard a perdu des plumes. À cette période-ci l'an dernier, il fallait débourser 1,47 $ CAN pour acheter 1 euro. Aujourd'hui, le même euro vaut 1,59 $ CAN. Face au dollar américain, la vigueur du dollar canadien devrait persister au cours des prochains mois, prévoient les spécialistes interrogés par La Presse. Le dollar américain devrait continuer de se déprécier au cours des prochains mois pour plusieurs raisons. Gardy Pharel, directeur des marchés globaux à la BMO En plus de souffrir du désamour des investisseurs privés et des banques centrales, le dollar américain pâtira de la dégradation de l'économie qui commence à se faire sentir aux États-Unis, dit-il. Le secteur privé a commencé à supprimer des emplois en juin, une première depuis mars 2023, selon l'enquête ADP, qui suit la création d'emplois aux États-Unis, note Gardy Pharel. Le marché américain de l'emploi est encore solide, mais des fissures apparaissent, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à réduire les taux d'intérêt plus tard cette année, ce qui pèserait sur la devise (une baisse de taux fait baisser la demande de dollars en rendant les investissements moins intéressants). Une anomalie Ce qui arrive actuellement au dollar canadien n'est pas du tout normal, conviennent par ailleurs nos intervenants. Le Canada, qui a perdu l'appui de son principal partenaire commercial, dont l'économie est au bord de la récession et qui voit son taux de chômage grimper à 7 %, devrait aussi constater une dévaluation de sa monnaie. Alors que le Canada traverse ce qui est peut-être la pire crise de son histoire, le dollar ne joue donc plus son rôle de stabilisateur qui aiderait l'économie à s'ajuster en période difficile. « Jamais la Banque du Canada n'a fait face à une telle situation », souligne Stéfane Marion. Les autorités monétaires canadiennes devraient en parler, estime-t-il. « La bonne nouvelle, c'est que l'inflation est moins une menace, dit Stéfane Marion, Mais la mauvaise, c'est qu'un dollar qui s'apprécie complique la vie des exportateurs canadiens et la tâche de la Banque du Canada. »