logo
#

Dernières actualités avec #jazz

Deux générations de reines du jazz réunies au Montreux Jazz Festival
Deux générations de reines du jazz réunies au Montreux Jazz Festival

24 Heures

time6 days ago

  • Entertainment
  • 24 Heures

Deux générations de reines du jazz réunies au Montreux Jazz Festival

Accueil | Culture | Festivals | La jeune fille du Bronx et la grande dame de Détroit partageront la Scène du Casino à Montreux lundi soir. Avec deux approches très différentes de l'art du chant. Publié aujourd'hui à 10h13 Dianne Reeves: une diva toujours en quête d'aventures vocales. JERRIS MADISON En bref: La première remarque, c'est que ce style de concert purement jazz réunissant le même soir le gratin des grandes chanteuses du genre est devenu suffisamment rare et précieux au Montreux Jazz Festival pour être célébré dans la joie. Il faut quasi remonter à une trentaine d'années pour trouver une nuit comparable (Shirley Horn, Betty Carter et Helen Merrill une même nuit de 1994!). La seconde remarque est celle de la complémentarité de deux chanteuses exceptionnelles, qui, lundi soir, mettront leur immense talent sur une Scène du Casino (re)transformée en club jazz glamour et merveilleux. Dianne Reeves, la technique et l'aventure Commençons par la reine Dianne Reeves, 68 ans désormais, native de Détroit, Michigan. C'est sa huitième apparition à Montreux, où elle s'est produite dès 1989. Elle a cinq Grammy Awards du meilleur album de jazz vocal au compteur; seule Ella Fitzgerald a fait mieux. Sa voix: mezzo-soprano, chaude, un sens du drame, deux octaves et demie, et une façon de chanter feu d'artifice. Car voilà une fabuleuse improvisatrice, moderne et foutraque, avec un style qu'on dit parfois proche d'une sorte de théâtre vocal. Dianne raconte des histoires, ou plutôt fait de chaque chanson la sienne et la nôtre, jouant sur les genres, les variations, démontant les accords. Reeves est ainsi une chanteuse assez technique, qui transforme chaque show en un genre de master class, mais elle se sert de cette science sidérante du chant jazz pour sans cesse jouer sur les émotions, celles du rire, celles des larmes, celles des hauts et des bas mélodiques. Samara Joy: une approche vocale à la fois vintage et profondément moderne. AB+DM Dans sa formidable discographie, essentiellement chez Blue Note, il est rude de devoir indiquer des préférences. Mais «Art & Survival», sorti en 1994, stupéfie par sa dimension d'héritage et de spiritualité. Plus récent, «Beautiful Life», paru en 2014, est un album où le prestige des invités rejoint son goût pour le R'n'B ou la fusion: Gregory Porter, Robert Glasper ou l'incroyable Esperanza Spalding y font des apparitions. Plus classique, avec son répertoire de ballades acoustiques, «A Little Moonlight», sorti en 2003, démontre son sens des racines et des standards du jazz. Samara Joy, la note de velours bleu Puisque l'on parle jazz classique, passons à Samara Joy, 25 ans, fille du Bronx new yorkais, qui vient pour la première fois au Montreux Jazz. C'est la star qui monte: elle en est déjà à cinq Grammy Awards dans diverses catégories. Personne n'a fait mieux à son âge. Mais sa manière de chanter est cependant très différente de son aînée. Elle est, précisément, plus classique, moins aventureuse, plus vintage. C'est une différence fondamentale de vision de l'art du chant, pas seulement une nuance de style. Samara, voilà une soprano presque lyrique. Elle ne force jamais: elle pose les notes, pas de vibrato, juste de la retenue, de la finesse, de l'élégance, du cristal chanté souvent sur un répertoire du Great American Songbook. Étrangement, elle n'a cependant jamais l'air d'imiter les chanteuses d'autrefois: son swing doux et chaleureux recolore les mélodies avec une vraie modernité, on n'est jamais tout à fait dans le revival, mais plutôt dans une manière d'histoire continuée entre le jazz des Fifties et de 2025. Elle n'a pas peur des silences, Miss Joy, elle ne chante jamais pour impressionner, mais bien pour réchauffer les âmes. Trois albums, dont les deux derniers chez Verve, un répertoire qui oscille entre mélodies célèbres («'Round Midnight», «Misty») et des pépites trop méconnues: «Social Call», composé en 1955 par le saxophoniste Gigi Gryce, ou une nouvelle adaptation d'un thème de Charles Mingus. Tout cela pour un accueil critique et public superlatif: Samara Joy et sa jeunesse représentent ce qui est arrivé de plus miraculeux dans le jazz vocal ces dernières années. Au final, soulignons surtout qu'il ne s'agit pas, lundi soir, de l'ancienne diva contre la petite jeune qui regarde le ciel. Ni non plus de l'aventure vocale contre le classicisme de la note de velours bleu. Il s'agit, Dianne Reeves ou Samara Joy, de chanter du jazz, et de dire l'art du chant chacune à sa manière: les deux, à ces hauteurs, sont rares et merveilleuses. Allez, viens, on va au Montreux Jazz Christophe Passer, né à Fribourg, travaille au Matin Dimanche depuis 2014, après être passé notamment par le Nouveau Quotidien et L'Illustré. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

J'ai testé l'ampli à tubes Cayin Jazz 80 EL34 : une claque sonore pendant les soldes
J'ai testé l'ampli à tubes Cayin Jazz 80 EL34 : une claque sonore pendant les soldes

Le Figaro

time05-07-2025

  • Le Figaro

J'ai testé l'ampli à tubes Cayin Jazz 80 EL34 : une claque sonore pendant les soldes

Je ne pensais pas tomber amoureux d'un ampli. Et pourtant. Ce Cayin Jazz 80 EL34 m'a complètement retourné. Il faut dire que j'ai toujours été curieux du son 'à lampes', ce fameux grain chaleureux que les passionnés décrivent avec des étoiles dans les yeux. Alors quand j'ai vu ce modèle en promotion à 1 490 euros au lieu de 1 690 euros chez Son-Vidé j'ai franchi le pas. Et très honnêtement, je ne m'attendais pas à ça. ACHETER LE CAYIN JAZZ 80 EL34 EN PROMO Une vraie présence, un son vivant, texturé, vibrant Dès les premières secondes, j'ai compris que j'avais affaire à une autre catégorie d'écoute. Le Cayin Jazz 80 EL34, ce n'est pas juste de la puissance (même s'il en a, jusqu'à 2 x 36 W en mode ultra-linéaire) : c'est surtout une présence. Une densité. Chaque voix, chaque instrument semble se détacher avec une chaleur incroyable, une richesse de timbres impossible à obtenir avec un ampli numérique classique. Je l'ai testé en mode triode pour du jazz, et j'avais l'impression d'assister à une session live dans mon salon. Puis j'ai basculé en ultra-linéaire pour un concert rock. Résultat ? Plus d'ampleur, plus de coffre, tout en gardant cette signature sonore douce, détaillée et jamais agressive. Des tubes, du vrai, montés à la main Le Cayin Jazz 80 EL34, ce n'est pas du faux vintage. C'est un vrai ampli à tubes fabriqué à la main, avec quatre lampes EL34 pour la puissance et quatre tubes supplémentaires (12AX7 + 12AU7) pour la finesse du préampli. Le tout est parfaitement intégré dans un châssis lourd, stable, protégé contre les interférences. Mention spéciale au double vu-mètre à aiguilles en façade : c'est beau, c'est rétro, c'est vivant. Et pour les puristes, la cage de protection est amovible. Personnellement, je la laisse ouverte le soir, juste pour le plaisir de voir les tubes s'illuminer. Bluetooth haute qualité, compatible LDAC et aptX HD Autre bonne surprise : le Bluetooth. Je ne m'attendais pas à utiliser un ampli à tubes pour streamer ma musique en sans-fil, et pourtant… Le Jazz 80 embarque le Bluetooth 5.0 avec LDAC, aptX HD, et même aptX Low Latency. Le rendu est bluffant : aucune perte notable, et un son toujours aussi charnel et dynamique. Je l'ai couplé à mon téléphone en quelques secondes, lancé un album en haute qualité sur Qobuz, et j'ai juste écouté. Longtemps. Trois entrées RCA, une sortie casque, et un DAC intégré Le Cayin Jazz 80 EL34 est aussi pratique qu'élégant. Trois entrées RCA pour mes sources (lecteur CD, streamer, platine vinyle préamplifiée), une sortie casque 6,35 mm en façade, et un DAC Sabre ES9018K2M embarqué pour les flux numériques : ce n'est pas juste un bel objet, c'est un véritable centre névralgique pour mon système hi-fi. Et comme les borniers à vis acceptent tous types de câbles (même les fourches ou fiches bananes), l'installation a été un jeu d'enfant. Un investissement passion, à prix cassé pendant les soldes Disons-le clairement : on ne met pas 1 490 euros dans un ampli à tubes pour faire 'comme tout le monde'. Mais si vous êtes un tant soit peu passionné de son, cette promotion exceptionnelle chez Son-Vidé pendant les Soldes jusqu'à -50 % + frais de port offerts (voir conditions) est une opportunité rare. Je ne pensais pas que mon système audio pouvait encore évoluer autant. Et pourtant, grâce au Cayin Jazz 80 EL34, j'ai découvert une nouvelle façon d'écouter la musique. Une écoute plus humaine, plus chaude, plus vraie. Et maintenant que j'y ai goûté… je ne reviendrai jamais en arrière. VOIR LA PROMOTION CHEZ SON-VIDÉ Contenu conçu et proposé par nos Experts Shopping Soldes. L'équipe Shopping du Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.

À la mémoire d'un grand Montréalais
À la mémoire d'un grand Montréalais

La Presse

time05-07-2025

  • Entertainment
  • La Presse

À la mémoire d'un grand Montréalais

Cent ans qu'il aurait eus cette année. Oscar Peterson fut célébré de grandiose façon vendredi soir et une surprise nous attendait : le pianiste de 90 ans Oliver Jones était là pour son ami d'enfance du quartier La Petite-Bourgogne. Claude Côté Collaboration spéciale Céline Peterson, la fille du grand pianiste jazz montréalais qui nous a quittés en 2007 à l'âge de 82 ans, emporté par une insuffisance rénale, s'est pointée la première sur la scène de la Maison Symphonique avec ces mots d'introduction pour le public présent. « Je suis très émue que l'on souligne le centenaire de la naissance de mon père ici même à Montréal. C'est un grand honneur que nous fait à notre famille le Festival international de jazz de Montréal. » « L'origine de la création de ce concert, a-t-elle enchaîné, a commencé par un appel de Maurin [Auxéméry, directeur de la programmation du festival]. Il m'a dit tout simplement : 'Bon, le centième anniversaire s'en vient, qu'est-ce qu'on fait ?' Je savais que le festival ferait les choses en grand avec cette soirée. Vous savez, mon père s'est exilé de Montréal pendant plusieurs années, mais pour lui, dans le fond de son cœur, il n'a jamais quitté la maison. » On l'a tout de suite vu sur son visage, c'était vraiment sincère. La mère de Céline et veuve d'Oscar, Kelly Peterson, était aussi parmi nous dans l'assistance. La chanteuse Ranee Lee aussi. Oscar Peterson a quitté Montréal en 1949 pour jouer au Carnegie Hall, recruté par Norman Granz du label Verve. C'est connu, il fut le pianiste maison de la prestigieuse étiquette jazz. Ses riches envolées de notes, la dextérité de cette main gauche si fluide, même après qu'un AVC eut entraîné une paralysie partielle, en 1993, marquent l'histoire du jazz. Au programme donc, après une première partie du quartet : la Canadiana Suite composée par le virtuose montréalais en 1965. La Presse a vu ladite suite avec Peterson en chair et en os à la salle Wilfrid-Pelletier – était-ce en 1984 ou en 1989 ? Le souvenir est flou, il faut l'admettre. Ce dont on se souvient, par contre, lors de ses concerts au Festival de jazz, c'est son immense mouchoir qu'il utilisait pour s'éponger le visage après chaque morceau. Le Canada, d'un océan à l'autre La Canadiana Suite a été conçue pour nous faire voyager dans huit lieux distincts du Canada avec les images et sensations des lieux visités en notes de musique. On y repère Laurentide Waltz et bien sûr Place St. Henri avec sa cadence au tempo lent, la plus cool du pianiste avec son interprétation du classique Night Train en 1963. Le Centennial Orchestra fut donc présenté par sa fille en seconde partie de programme. Chacun à leur tour, elle annonce la crème de nos musiciens jazz montréalais : Rachel Therrien et Jocelyn Couture à la trompette, Christine Jensen au saxophone, Jennifer Bell et Frank Lozano aux saxophones, le vétéran Muhammad Abdul Al-Khabyyr au trombone, quelques-uns des 14 musiciens qui formaient la section des cuivres, en plus d'une section rythmique, guitare, contrebasse, batterie et piano, sous la direction de John Clayton. Hogtown Blues a reçu des applaudissements nourris, la puissance des cuivres, surtout dans les notes aiguës, a visiblement ravi les spectateurs. Le Festival international de jazz de Montréal a créé en 1990 le prix Oscar-Peterson remis à un artiste canadien qui a fait sa marque avec le jazz, et vendredi soir, un autre beau moment, Auxéméry est arrivé en fin de programme pour remettre la lourde statuette au gagnant de cette année, le batteur montréalais Jim Doxas. PHOTO FOURNIE PAR LE FIJM Oscar Peterson et Oliver Jones au Festival international de jazz de Montréal, en 1989 Oliver est venu clore la soirée pour jouer Hymn to Freedom, œuvre qui relate la ségrégation raciale aux États-Unis, composée en 1962. Une finale dans les règles de l'art, le script était parfait. Le concert s'est terminé à 21 h 30. Afin de souligner l'anniversaire, le festival a mis en vente un album vinyle intitulé Oscar Peterson Live at the Festival international de jazz de Montréal, uniquement offert dans les boutiques-souvenirs sur le site. Si Leonard Cohen nous a aussi rendus fiers d'être montréalais, Oscar Peterson dégage la même aura, dans le firmament des musiciens issus de la métropole. Sacrée soirée !

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store