Dernières actualités avec #journal


Le Figaro
5 hours ago
- Entertainment
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« Son journal est devenu sa vie » : comment Hippolyte de Villemessant, un amuseur visionnaire, a ressuscité Le Figaro
Réservé aux abonnés Le Figaro raconte la vie de son fondateur. En 1854, Villemessant ressuscite Figaro, une petite feuille hebdomadaire née sous la Restauration, qu'il va transformer en un quotidien moderne et politique. En cette année 1874, tout Paris est là pour assister à l'inauguration des nouveaux locaux du Figaro au 26, rue Drouot. Sur la loggia de l'élégante façade de l'hôtel de style renaissance espagnole aujourd'hui disparu (et qui se situait à une centaine de mètres seulement des locaux actuels du journal) se dresse avec malice et majesté la statue en bronze du célèbre barbier de Beaumarchais, mandoline sur le dos et sourire en coin, réalisée par Boisseau. La « cour des abonnements », qui peut être transformée à l'occasion en salle de bal est surplombée d'une magnifique verrière. Il y a une salle des dépêches où l'on reçoit des nouvelles du monde entier, un atelier de composition où les ouvriers typographes transforment les feuillets griffonnés des journalistes en lignes de plomb. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Le tout est décoré et meublé par la célèbre Krieger. On imagine Hippolyte de Villemessant, en frac, formidable Porthos journaliste riant de plaisir en donnant des grandes tapes dans le dos de ses collaborateurs…


Le Figaro
18 hours ago
- Entertainment
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«Ça n'a pas été facile tous les jours de se lever à 1h40» : Florence Paracuellos dit au revoir à la matinale de France Inter
Ce vendredi 11 juillet, la voix la plus écoutée de France a tiré sa révérence, au moins pour les matinées de la station. Elle reviendra à la rentrée en soirée, pour remplacer Hélène Fily, sa successeure au journal de 8 heures. «Ça s'appelle un échange», ironise Florence Paracuellos à propos de l'arrivée d'Hélène Fily dans la matinale de France Inter. La voix la plus écoutée de France (le journal de 8 heures étant le quart d'heure le plus écouté, ndlr.) a fait ses adieux à son équipe du matin vendredi dernier : «J'ai pris beaucoup de plaisir à vous accompagner tous les matins, avec des bonnes nouvelles, parfois des mauvaises nouvelles, plus souvent et j'en suis désolée. Je sais que j'étais là pour certains au moment du petit-déjeuner, pour d'autres, au moment du départ à l'école. On est toujours le signal de quelque chose le matin». Un départ après sept années de bons et loyaux services que Nicolas Demorand a tenu à saluer : «Merci Florence Paracuellos, un très grand merci même ce matin et je pense que je peux le dire, au nom de tous ceux qui nous écoutent, ce matin, c'était votre dernier journal de 8 heures, après sept ans passés à cette place». À lire aussi «C'était ma dernière chronique» : Hugo Clément quitte la matinale de France Inter Publicité Puis la journaliste de préciser : «Je peux vous dire aussi que ça n'a pas été facile tous les jours de se lever à 1h40 pendant sept ans». Raison pour laquelle Florence Paracuellos reprendra le journal de 19 heures, à la place d'Hélène Fily, dès la rentrée. « C'est à vous maintenant Hélène Filly, parce que c'est vous l'an prochain » Florence Paracuellos Sa successeure a d'ailleurs débarqué dans le studio, pendant la dernière matinale de sa collègue, en déclarant : «Je suis entrée dans le studio parce que je ne pouvais pas, quand même, ne pas venir vous saluer Florence. La matinale, ça se fabrique de nuit. Une petite équipe qui se souvient de beaucoup de moments passés avec vous, Florence. Le sens de la formule. Une plume, c'est pour ça qu'on vous connaît Florence. Du rire, de grands moments d'actualité vécus, vous l'avez rappelé tout à l'heure Florence, au plus près des auditeurs, particulièrement à cette heure-ci du matin. C'est très intime le lien qu'on tisse avec les auditeurs même s'ils sont nombreux. C'est le journal le plus écouté de France. Petite pression pour moi. Près de 2,5 millions d'auditeurs». Florence Paracuellos reprend le micro pour conclure et se montre rassurante : «Ça va très bien se passer Hélène». Un départ qui marque un énième bouleversement pour la matinale de France Inter, avec le départ de Léa Salamé, et l'arrivée de Benjamin Duhamel.


24 Heures
18 hours ago
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La disparition de «La Région» laisserait «un trou béant»
Les réactions sont vives dans le Nord vaudois, où le quotidien se bat pour survivre après une grosse réduction de subvention fédérale. Publié aujourd'hui à 18h21 La rédaction du journal «La Région» est installée à Yverdon. Jean-Paul Guinnard/Tamedia En bref: L'information a stupéfié le Nord vaudois. Au lendemain de l'annonce du licenciement des 19 collaborateurs du journal «La Région Hebdo SA», en situation de surendettement, l'inquiétude est vive de voir disparaître le quotidien, fondé en 2006. Le conseil d'administration mène des discussions pour trouver des partenaires et les employés poursuivent leurs missions. «Les salaires seront payés», assure l'actionnaire principal, Jean-Claude Vagnières. «La perte de cet organe de presse local serait un appauvrissement extrême pour notre région. Cela laisserait un trou béant», décrit le syndic d'Yverdon-les-Bains, Pierre Dessemontet, avant de suggérer que la Ville pourrait augmenter sa publication d'annonces officielles en soutien. L'édile se dit surpris par la décision couperet de l'Office fédéral de la communication (Ofcom) de réduire drastiquement l'aide indirecte à la distribution pour le tous-ménages paraissant le jeudi – une perte de 50'000 francs par mois pour le journal. L'Ofcom considère désormais cette édition délivrée à 46'000 adresses comme un «journal gratuit non adressé». C'est la reprise de sa distribution par La Poste, avec un tarif plus que doublé, qui a donné lieu à cette nouvelle catégorisation depuis février 2025. «Je suis catastrophée! Il y a des abonnés qui n'ont que ça comme moyen de communication», s'outre Jacqueline Pillard, 87 ans et abonnée «depuis toujours». Ancienne journaliste et ex-préfète, Pierrette Roulet-Grin estime pour sa part «qu'un district du Jura-Nord vaudois aussi grand que le canton du Jura a besoin d'un journal, facteur de cohésion essentiel». Risque pour la démocratie locale «C'est con si le journal s'arrête pour des contraintes liées à sa distribution, regrette Marc Atallah, chroniqueur dans «La Région» depuis 2013. On va perdre un instrument démocratique et favoriser une radicalisation de la consommation d'information en ligne, induite par les algorithmes. Cet enfermement sur soi m'attriste.» De son côté, le Conseil d'État vaudois «se montre préoccupé par les annonces qui se succèdent au sein de différents titres ou groupes de presse avec des conséquences pour l'emploi», pointant du doigt l'augmentation des tarifs de distribution postale. Municipale d'Yverdon et conseillère nationale PS, Brenda Tuosto interpellera le Conseil fédéral en septembre, avec le soutien des parlementaires régionaux. «Il faut mettre la lumière sur cette situation qui met à mal la démocratie de proximité et le pluralisme médiatique. Il faut garantir un tarif postal soutenable pour la presse régionale.» Elle évoque une aide ciblée pour ce genre de cas et la révision des critères de subvention à la distribution. Plus d'infos dans le Nord vaudois Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Fabien Lapierre est journaliste à 24 heures depuis 2022. Basé à Yverdon-les Bains, il couvre principalement l'actualité du Nord vaudois, ainsi que de Neuchâtel. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille en 2010, il a travaillé pour la télévision, derrière et devant la caméra, notamment à Canal Alpha. Plus d'infos @fabienlapierre Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
2 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
« L'encre m'était montée au cerveau »: Hyppolite de Villemessant, un grand homme de province à Paris
Le Figaro raconte la vie de son fondateur. Bâtard issu de la petite noblesse de province, il débarque en 1839 à Paris en pleine monarchie de Juillet, à l'heure où s'éveille une nouvelle industrie : la presse. «Le Figaro » fêtera en 2026 son 200 e anniversaire. Si « Figaro » est né en 1826, c'est sous le règne de son directeur Hippolyte de Villemessant, de 1854 à 1874 qu'il prendra sa forme moderne, devenant un journal quotidien et politique. Dans cette série d'été, nous racontons la vie de ce personnage extraordinaire et truculent, entrepreneur de génie qui a changé l'histoire de la presse française. « Le Figaro » fêtera en 2026 son 200e anniversaire. Si «Figaro» est né en 1826, c'est sous le règne de son directeur Hyppolite de Villemessant, c'est de 1854 à 1874 qu'il prendra sa forme moderne, devenant un journal quotidien et politique. Dans cette série d'été nous racontons la vie de ce personnage extraordinaire et truculent, entrepreneur de génie qui a changé l'histoire de la presse française. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour « À nous deux, Paris ! », s'exclame, tel Rastignac, le jeune homme de 29 ans avant de s'écrouler d'épuisement sur son lit du petit hôtel du passage du Saumon. En ce printemps 1839, Hyppolite de Villemessant vient de débarquer avec sa femme et ses deux filles, après un long périple en diligence depuis Nantes. Nous sommes entre la rue Montorgueil et la rue Montmartre, pas très loin de la rue de l'Échelle, où atterrissait quelques années plus tôt le jeune Rubempré, héros d'Illusions perdues. Il ne le sait pas encore, mais, vingt ans après, il régnera sur ce petit monde parisien comme…


Le Parisien
2 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
Alors, elle était comment la première d'Isabelle Ithurburu au 13 Heures de TF 1 ?
« Bienvenue dans votre journal, je suis très heureuse de rejoindre l'équipe du 13 Heures et de vous accompagner tout l'été. » Élégant tailleur blanc estival, franc sourire en bandoulière, Isabelle Ithurburu a ouvert le plus simplement du monde, ce lundi, le nouveau chapitre de sa carrière en présentant son premier JT du 13 Heures de TF 1. Nouvelle joker, la journaliste de 42 ans remplace Jacques Legros après 25 ans de bons et loyaux services. Pour son baptême du feu, l'actualité ne manquait pas, notamment avec la mort de Thierry Ardisson . Mais si les premiers mots de la nouvelle présentatrice sont pour cette figure de la télévision française - « nous reviendrons sur ses 40 ans de carrière dans ce journal », elle reste dans un premier temps accrochée au fil de son édition, ouvrant le journal, après une première parenthèse météo, sur les 100 ans du Bleuet de France, dont Isabelle Ithurburu porte pour l'occasion l'insigne floral sur sa veste. En ce 14 juillet, la Fondation qui entretient la mémoire des anciens combattants était mise à l'honneur lors du défilé avec une chanson entonnée par deux anciens gendarmes et composée par « Monsieur Jean-Jacques Goldman, sorti exceptionnellement de sa retraite pour écrire un titre inédit en hommage à nos blessés de guerre, aux victimes du terrorisme et pupilles de la nation ». Ainsi symboliquement placée sous le haut patronage de « la personnalité préférée des Français », Isabelle Ithurburu déroule le début de son JT sans encombre. Pétillante et souriante. Puis se fait plus grave au moment d'évoquer la disparition de l'animateur de « Tout le monde en parle » . La langue fourche au moment de parler des « slogans » publicitaires d'Ardisson, mais pas de quoi la faire sortir de ses rails. Ardisson ? Une figure historique de la Deux, mais mariée à Audrey Crespo-Mara , présentatrice des JT de TF 1 le week-end. Pour l'occasion, Isabelle Ithurburu dévoile quelques images inédites du documentaire sur Ardisson que sa femme était en train de préparer ces derniers mois. « Il n'y a rien de pire que de juger le passé avec les yeux du présent, ça s'appelle un anachronisme », autorépond de manière posthume l'animateur, décédé à 76 ans, aux accusations de méthodes « limites » employées dans certaines de ses anciennes émissions. Et Isabelle Ithurburu de citer les mots de « son épouse, notre consœur et amie Audrey Crespo-Mara » recueillis par l'AFP concernant l'hommage à son mari. « Au nom du groupe TF 1, nous adressons toutes nos condoléances et nos pensées à sa famille », a ajouté la nouvelle présentatrice du JT, native de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Pas de révolution copernicienne. Cette première se déroule sans accrocs. Un stylo-bille au bout des doigts, ses fiches manipulées un brin machinalement comme pour dompter son stress et savoir comment occuper ses mains, l'ancienne journaliste de sport, spécialiste de ballon ovale, retrouve son sourire à mesure que les sujets deviennent de plus en plus légers. Au final, des débuts sobres et élégants, entre actualité chaude et « marronniers » (sujets qui reviennent à chaque période de l'année) du 14 juillet. Ne reste plus qu'à transformer l'essai.