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La disparition de «La Région» laisserait «un trou béant»

La disparition de «La Région» laisserait «un trou béant»

24 Heures14 hours ago
Les réactions sont vives dans le Nord vaudois, où le quotidien se bat pour survivre après une grosse réduction de subvention fédérale. Publié aujourd'hui à 18h21
La rédaction du journal «La Région» est installée à Yverdon.
Jean-Paul Guinnard/Tamedia
En bref:
L'information a stupéfié le Nord vaudois. Au lendemain de l'annonce du licenciement des 19 collaborateurs du journal «La Région Hebdo SA», en situation de surendettement, l'inquiétude est vive de voir disparaître le quotidien, fondé en 2006. Le conseil d'administration mène des discussions pour trouver des partenaires et les employés poursuivent leurs missions. «Les salaires seront payés», assure l'actionnaire principal, Jean-Claude Vagnières.
«La perte de cet organe de presse local serait un appauvrissement extrême pour notre région. Cela laisserait un trou béant», décrit le syndic d'Yverdon-les-Bains, Pierre Dessemontet, avant de suggérer que la Ville pourrait augmenter sa publication d'annonces officielles en soutien. L'édile se dit surpris par la décision couperet de l'Office fédéral de la communication (Ofcom) de réduire drastiquement l'aide indirecte à la distribution pour le tous-ménages paraissant le jeudi – une perte de 50'000 francs par mois pour le journal.
L'Ofcom considère désormais cette édition délivrée à 46'000 adresses comme un «journal gratuit non adressé». C'est la reprise de sa distribution par La Poste, avec un tarif plus que doublé, qui a donné lieu à cette nouvelle catégorisation depuis février 2025.
«Je suis catastrophée! Il y a des abonnés qui n'ont que ça comme moyen de communication», s'outre Jacqueline Pillard, 87 ans et abonnée «depuis toujours». Ancienne journaliste et ex-préfète, Pierrette Roulet-Grin estime pour sa part «qu'un district du Jura-Nord vaudois aussi grand que le canton du Jura a besoin d'un journal, facteur de cohésion essentiel». Risque pour la démocratie locale
«C'est con si le journal s'arrête pour des contraintes liées à sa distribution, regrette Marc Atallah, chroniqueur dans «La Région» depuis 2013. On va perdre un instrument démocratique et favoriser une radicalisation de la consommation d'information en ligne, induite par les algorithmes. Cet enfermement sur soi m'attriste.»
De son côté, le Conseil d'État vaudois «se montre préoccupé par les annonces qui se succèdent au sein de différents titres ou groupes de presse avec des conséquences pour l'emploi», pointant du doigt l'augmentation des tarifs de distribution postale.
Municipale d'Yverdon et conseillère nationale PS, Brenda Tuosto interpellera le Conseil fédéral en septembre, avec le soutien des parlementaires régionaux. «Il faut mettre la lumière sur cette situation qui met à mal la démocratie de proximité et le pluralisme médiatique. Il faut garantir un tarif postal soutenable pour la presse régionale.» Elle évoque une aide ciblée pour ce genre de cas et la révision des critères de subvention à la distribution.
Plus d'infos dans le Nord vaudois Newsletter
«La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail.
Autres newsletters Fabien Lapierre est journaliste à 24 heures depuis 2022. Basé à Yverdon-les Bains, il couvre principalement l'actualité du Nord vaudois, ainsi que de Neuchâtel. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille en 2010, il a travaillé pour la télévision, derrière et devant la caméra, notamment à Canal Alpha. Plus d'infos @fabienlapierre
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Il a été arrêté sur place. «Dans cette affaire, tous les signaux étaient au rouge», a déploré Coralie Devaud. L'avocate des parties plaignantes a fait la liste des nombreuses alertes qui n'ont pas permis d'éviter l'issue fatale: interventions de la police, légèreté d'une expertise psychiatrique, manque de collaboration entre les cantons. Le jour du drame, le prévenu aurait dû assister à sa première consultation. De plus, il était toujours en contact avec la victime malgré la menace qui pesait sur elle. Violence domestique Ce procès n'est toutefois pas celui des pouvoirs publics. Mais celui d'un homme de 32 ans né à New York qui est arrivé en Suisse en 2017. Il avait rencontré sa future femme, une Suissesse alors âgée de 20 ans, lors d'un voyage au Japon. Le couple se marie dans la foulée au Danemark et décide de rentrer chez elle en Suisse romande, en Valais, puis sur Vaud. Rapidement, la personnalité violente de l'agresseur s'exprime. Sa consommation excessive de stupéfiants n'aide pas à le calmer. Au tribunal, l'accusé d'assassinat est entouré par deux gendarmes. Dans son dos, quatre policiers en civil, encagoulés. Et dans la salle, deux autres agents sont assis dans le public. Au premier coup d'œil, un terrible constat s'impose. Le prévenu au physique de taureau qui intimide les forces de l'ordre n'a laissé aucune chance à son épouse. «Il l'a littéralement massacrée», a dénoncé la procureure Camilla Masson. L'acharnement s'est déroulé en deux temps: il l'a frappée avec son arme blanche sur le cou, la poitrine et la tête. Puis il lui a tranché la gorge. Procès à Vevey «Oui, c'est bien moi», répond en anglais l'accusé au président du tribunal de l'Est vaudois Franz Moos qui lui demande s'il est bien l'auteur des coups mortels. «C'était une très grande erreur. Je n'arrête pas de me le répéter», se lamente-t-il. Des regrets, il y en a eu beaucoup. Mais aucune explication logique, le prévenu se perdant dans un récit paranoïaque confus. «C'est un crime de propriétaire. Elle voulait le quitter, il l'a tué. Le mobile est la propriété», a asséné la procureure. Ce que la défense conteste. Courageuse, la famille plaignante était dans la salle. La maman, elle, n'a pas eu la force de rester. C'est la sœur aînée de la victime qui s'est exprimée au nom de tous. Elle a expliqué que la vingtenaire ne se serait jamais doutée qu'il puisse s'en prendre à elle: «Malgré tout le mal qu'il lui a fait, elle lui a montré tellement d'amour. Elle avait plutôt peur qu'il se fasse du mal à lui-même.» Consciente de l'emprise dans laquelle elle se trouvait, la jeune Suissesse avait accepté de le rencontrer une dernière fois pour lui dire qu'elle n'en pouvait plus. Et que lui devait se ressaisir et se soigner. Psychiatrie légale Le cœur de cette affaire pénale est l'expertise psychiatrique. Le prévenu souffre d'un grave trouble mental. Au moment des faits, il dit avoir été persuadé que sa femme et d'autres tiers le menaçaient de mort. «Sa personnalité est fortement diminuée, mais il n'est pas irresponsable», a dit le docteur Philippe Delacrausaz. Ces délires ont existé, mais «cela n'en fait pas une explication totale.» Le spécialiste préconise une mesure thérapeutique institutionnelle en milieu fermé. Le Ministère public a requis 18 ans et le petit internement pour ce féminicide. Difficile à dire si l'accusé a bien compris l'enjeu de cette lourde peine qui risque de prolonger encore longtemps sa détention. Le trentenaire semblait en effet marqué par les neuroleptiques qu'il prend depuis le début de l'année, plissant régulièrement les yeux et contractant sa joue. À l'issue de l'audience, il a réussi à se lever pour déclarer: «Je m'excuse.» Verdict ce mercredi à Vevey. Les féminicides en procès Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Dominique Botti est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 Heures, spécialisé dans les enquêtes de terrain, les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Les gardes-bains ont repêché douze enfants dans le bassin depuis le début de la saison. Ils insistent sur les règles de sécurité. Publié aujourd'hui à 07h29 Prilly, le 15 juillet 2025. Depuis le début de la saison, douze enfants de moins de 8 ans ont été sauvés de la noyade par des surveillants, alors que les parents n'étaient pas à côté de leur progéniture. Florian Cella / Tamedia En bref: En ces jours de grosse chaleur, la piscine de la Fleur-de-Lys, à Prilly, est très fréquentée. Dans le petit bassin, les bambins s'arrosent, jouent au ballon, ou s'amusent à mettre la tête sous l'eau. Mais l'insouciance n'est pas sans danger. Depuis le début de la saison, les gardes-bains ont dû plonger douze fois pour sortir un enfant en difficulté dans l'eau. Dans la majorité des cas, il s'agissait d'enfants de moins de 8 ans qui prenaient le toboggan et qui buvaient sévèrement la tasse à l'arrivée, là où la profondeur est à 1,35 mètre. Aucun adulte accompagnant n'était alors à proximité. «Nous constatons que certains parents ne sont pas assez vigilants, regrette Maxence Basset, adjoint du gérant de la piscine de la Fleur-de-Lys. Soit parce qu'ils sont distraits par leur smartphone, soit parce qu'ils ne comprennent pas qu'il faut être aux côtés de leur enfant. Nous tentons de faire passer un message: la piscine n'est pas une garderie et les petits ne devraient pas s'y débrouiller seuls.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Pour enfoncer le clou, l'équipe a décidé de rappeler les règles de sécurité sur Facebook, dans un post partagé près de 250 fois – un véritable carton. «C'est plus facile de laisser ses enfants sous la garde des maîtres nageurs et de rester sur son linge avec son portable…», commente Fabienne. Sur le réseau social, les critiques sont unanimes contre les parents dits «inconscients». Depuis le début de la saison, les maîtres nageurs de la piscine de Prilly ont plongé plusieurs fois dans l'eau pour récupérer des enfants qui avaient des difficultés à l'arrivée de ce toboggan. Florian Cella / Tamedia La situation à Prilly ne semble pas se produire dans les mêmes proportions dans les autres piscines du canton. Christian Barascud, président de l'Association des piscines romandes et tessinoises, n'a pas eu écho d'une augmentation de ce phénomène. « Le fait que les parents soient sur leur téléphone n'est pas nouveau , estime-t-il. Mais avec la canicule, c'est sûr que davantage de familles fréquentent les piscines et que la prévention et la surveillance doivent être adaptées.» L'association proposera dès le mois de septembre un brevet suisse de garde-bain , qui apprendra aux professionnels à gérer des «incivilités» ou à soigner des blessures minimes. Des enfants seuls à la piscine Christian Lehni, président de l'Association romande des maîtres de bains, est aussi responsable de la piscine de Pully. Là-bas, le personnel n'a pas encore eu de frayeur cet été. «Il y a des différences culturelles, explique-t-il. Dans les quartiers plus populaires de Lausanne, certains parents n'ont pas de vacances, ni de moyen de garde pour leur fratrie, donc ce n'est pas rare qu'ils laissent les enfants à la piscine, avec les adolescents qui s'occupent de leur petit frère ou leur petite sœur.» Dans les piscines du canton, le règlement stipule généralement qu'un enfant de moins de 8 ans doit être accompagné d'une personne responsable. «À mon sens il faudrait préciser que cela doit être un adulte», ajoute-t-il. Porter des manchons ne suffit pas à éviter la noyade, avertissent les surveillants de baignade dans les piscines vaudoises. Les parents doivent tenir leurs enfants à l'œil. Florian Cella / Tamedia Au bord des bassins, les gardes-bains multiplient les messages de prévention et demandent aux parents de lâcher leur téléphone portable. «Les parents trouvent parfois que nous sommes trop durs, précise Thibault Lefèvre, responsable des piscines lausannoises. Soyons clairs: un enfant qui se noie, cela se fait très vite et sans bruit. Même si nos piscines sont des lieux de loisir, il faut que le cadre soit clair pour éviter les drames.» Les manchons n'évitent pas la noyade Les manchons, frites et autres bouées ne sont-elles pas efficaces pour éviter de boire la tasse? «La meilleure sécurité, c'est de garder ses enfants à vue, insiste-t-il. Les manchons ne sont pas des accessoires de sécurité, c'est d'ailleurs clairement inscrit dessus.» À partir de 8 ans, pour être sûr que son enfant est à l'aise dans l'eau et sait nager, on peut lui faire passer le Contrôle de sécurité aquatique (CSA), comme le recommande le Bureau de prévention des accidents . Chaque année en Suisse, quelque 26 personnes meurent de noyade. Finies les pataugeoires, faute de surveillants Les nouvelles normes nationales sur la baignade ( Société suisse des ingénieurs et des architectes IA 385/9 et Bureau de prévention des accidents, 2.019.02 ) stipulent que, dans le cas de plans d'eau, fontaines et pataugeoires, la présence d'un garde-bain est désormais requise. Et ce, afin d'éviter les accidents. La piscine de Pully, qui fêtera bientôt ses 50 ans avec des travaux de rénovation, devra donc fermer sa pataugeoire. «Nous ne pouvons pas nous permettre d'engager un surveillant de plus, se désole Christian Lehni. Il n'y a pas plus de décès dans les pataugeoires qu'ailleurs, mais nous n'avons pas le choix. À la place nous mettrons des jeux d'eau.» À Pully, la pataugeoire du parc Guillemin a été fermée en mai dernier pour les mêmes raisons, ce qui a beaucoup fait débat sur les réseaux sociaux et sur notre site . À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. 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