Dernières actualités avec #journalisme


Le Figaro
19 minutes ago
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« Un petit message personnel» : les adieux sobres d'Yves Calvi à RTL
Après 15 ans de bons et loyaux services, le journaliste n'est pas reconduit pour la saison prochaine. Sa case horaire de la fin de journée sera occupée à la rentrée par Anne-Sophie Lapix, remerciée par France Télévisions. Clap de fin ce vendredi 4 juillet pour Yves Calvi. Le journaliste présente sa dernière émission «RTL soir» aux côtés d'Agnès Bonfillon. Il est présent sur les ondes de la radio depuis 15 ans. Yves Calvi est un dommage collatéral du mercato de France Télévisions. En effet, après avoir été remerciée par France 2 de la présentation du JT de 20 heures, au profit de Léa Salamé, Anne-Sophie Lapix rebondit sur RTL. Dès la rentrée prochaine, elle occupera la tranche horaire de 18 à 20 heures. Publicité «Vive RTL» À 19H11, Yves Calvi se permet «un petit message personnel». «Je ne cite que Juliette, Quentin ou encore Agnès. Mille mercis à mes amis qui m'ont accompagné ces 15 années à RTL», poursuit-il avant de conclure, sobrement : «Très bonne soirée et surtout vive RTL». Rien de plus, rien de moins pour, pourtant, une sacrée page de sa carrière qui se tourne. Aucune information sur son avenir, sur une autre radio ou une chaîne de télévision, n'a été confirmée à ce jour. À lire aussi « Dans ce métier, rien n'est acquis » : Yves Calvi se confie sur son été mouvementé à RTL et BFMTV Une déconvenue de plus pour Yves Calvi. En juillet 2024, il apprenait perdre non seulement la présentation de la matinale de la radio au logo rouge, mais aussi son poste sur la chaîne d'informations BFMTV. «Dans ce métier, rien n'est acquis et on ne peut pas se reposer sur ses habitudes. J'évolue dans ce milieu depuis 35 ans. Je ne peux pas faire semblant de ne pas le connaître. J'ai remplacé plein de gens dans ma vie. J'ai compris aussi qu'il faut parfois qu'on prenne des décisions pour vous», avait-il confié au Figaro-TV Magazine.


L'Équipe
an hour ago
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Christophe Gleizes, son prochain reportage : notre édito en soutien au journaliste français détenu en Algérie
L'édito d'Antoine Bourlon, rédacteur en chef du « magazine L'Équipe », consacré à Christophe Gleizes, un journaliste français détenu en Algérie pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national ». Je me suis endormi, lundi, en pensant à Christophe. Je ne le connais pas vraiment. Il ne me connaît pas vraiment. Deux petits messages sur Twitter, X, appelez le réseau social comme vous voulez. Des échanges simples de bons sentiments. Il avait gonflé mon ego avec un message gentil pour une enquête. Plus tôt, je lui avais demandé un service. De Christophe, j'ai lu beaucoup de choses. Je me souviens notamment d'un excellentissime reportage au Qatar. Il y avait tout dedans : le fond, la forme, la tournure d'esprit, la désinvolture du journaliste qui connaît sa mission et n'y déroge jamais. Du journalisme gonzo, immersif, comme on aime lire ces temps-ci, dans différentes revues, comme Invendable. On aurait bien vu Christophe écrire dedans, d'ailleurs. J'avais lu, aussi, son livre Magique système, l'esclavage moderne des footballeurs africains, une très longue enquête sur ce que l'humain peut faire de pire parmi le genre. Lecture saine et éclairante, sensible, profonde, rythmée par les voyages et la quête de vérité. Christophe est un spécialiste de l'Afrique, notamment. Il incarne comme d'autres l'essence même de ce que l'on est : des petits aventuriers sans prétention qui veulent raconter des choses, « donner à voir », prendre par la main le lecteur pour l'embarquer ailleurs. J'étais donc nullement surpris qu'il soit en Algérie pour un reportage sur la JS Kabylie. J'espère lire un jour ce sujet. Vite. Pas dans sept ans. Surtout pas dans sept ans. Après treize mois de contrôle judiciaire, sept ans, c'est la condamnation pour prison ferme dont il a brutalement écopé par les autorités algériennes et le tribunal de Tizi Ouzou. « Apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national ». Tout cela ressemble à une blague. Cela n'en est pas une. C'est juste une énième offensive contre les journalistes, la liberté de la presse, celle d'informer. Christophe écrivait pour So Foot et Society. Deux rédactions auxquelles on pense, comme on pense à ses proches, à la famille Gleizes, à ses amis, à ses collègues, à ses lecteurs. On pense aussi à ceux qui pourraient faire en sorte qu'il soit libre. C'est le moment de faire quelque chose. Pour que Christophe puisse simplement reprendre sa vie de journaliste .


L'Équipe
an hour ago
- Sport
- L'Équipe
Plusieurs clubs de Ligue 1 appellent à la libération de Christophe Gleizes, journaliste français détenu en Algérie
Nice ou le Paris FC ont partagé sur leurs réseaux sociaux le lien d'une pétition appelant à la libération de Christophe Gleizes, journaliste pour « So Foot » et « Society » condamné à sept ans de prison en Algérie, où il effectuait un reportage en mai 2024. La mobilisation gagne le monde du football. Plusieurs clubs de Ligue 1 comme l'OGC Nice ou le Paris FC ont appelé vendredi matin à la libération du journaliste français Christophe Gleizes, détenu en Algérie. gé de 36 ans et travaillant notamment pour les magazines So Foot et Society, il a été arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait un reportage sur la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) et a été condamné le 29 juin dernier à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme ». Il lui est notamment reproché d'avoir échangé dans le cadre de son travail avec un responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), une organisation classée terroriste par le pouvoir central d'Alger. Cette condamnation a été qualifiée de « lourde » par le gouvernement français et une pétition a été mise en ligne par Reporters sans frontières pour appeler à la libération du journaliste. Elle a été partagée par les clubs en question. Quelques heures plus tard, la Fédération française de football (FFF) a également partagé un communiqué en disant s'inquiéter «vivement» de la situation de Christophe Gleizes. «La FFF souhaite que tout soit mis en oeuvre pour qu'il retrouve la liberté le plus rapidement possible et apporte son soutien appuyé à sa famille et à ses proches dans ce moment difficile», peut-on y lire. Un appel à Zidane La famille de Christophe Gleizes s'est par ailleurs exprimée au journal de 20 heures de France 2 jeudi soir, avec un appel directement formulé à Zinédine Zidane. « Ce serait formidable que Zinédine Zidane s'engage dans ce combat, espère son beau-père Francis Godard. Car c'est un combat pour la liberté de la presse et aussi pour le monde du football. Les journalistes sont mobilisés mais on aimerait que le monde sportif le soit autant. Christophe est un journaliste sportif, ce qui l'intéresse, ce sont les affaires du sport. Donc ça concerne très directement le monde du sport. »


Le Parisien
2 hours ago
- Sport
- Le Parisien
« Soutenons sa famille » : l'appel du monde du football pour libérer Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie
Le football français ne compte pas rester muet. Cinq jours après la condamnation du journaliste sportif Christophe Gleizes à sept ans de prison en Algérie , plusieurs clubs et la Fédération française de football ont décidé d'exprimer leur indignation. Pour rappel, le reporter indépendant de 36 ans, qui s'était rendu en Algérie pour plusieurs sujets pour So Foot, avait été jugé pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national » . Dans un communiqué, la FFF a souhaité que « tout soit mis en œuvre pour que (Christophe Gleizes) retrouve la liberté le plus rapidement possible ». « La Fédération Française de Football s'inquiète vivement de la situation de Christophe Gleizes , journaliste indépendant, qui exerçait son métier en réalisant un reportage sur la JSK, la Jeunesse Sportive de Kabylie, le club de football de Tizi-Ouzou, et qui vient d'être condamné à sept ans de prison en Algérie », poursuit le communiqué. La Ligue de football professionnel a également communiqué, précisant former « le vœu que toutes les démarches nécessaires soient entreprises pour permettre la libération rapide de Christophe Gleizes, dans le respect des droits fondamentaux et de la liberté d'informer. » Le Paris FC et l'OGC Nice n'ont pas non plus été insensibles à cette condamnation. Les deux clubs de Ligue 1 ont notamment partagé une pétition de Reporters sans frontières , invitant leurs supporters à la signer. « Soutenons sa famille, ses proches, ses collègues et tous ceux qui défendent la liberté de la presse », écrit notamment le club francilien. De leur côté, les proches de Christophe Gleizes poursuivent le combat en médiatisant l'affaire. Invités du JT de 20 heures de France 2, sa mère et son beau-père ont notamment sollicité Zinédine Zidane. « Ce serait formidable que Zinédine Zidane s'engage dans ce combat parce que c'est un combat pour la liberté de la presse et c'est un combat pour le monde du football », a réclamé le beau-père du journaliste.


Le Figaro
3 hours ago
- Politics
- Le Figaro
«Je vais découvrir la liberté» : Alain Duhamel revient sur ses soixante ans de carrière
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Jeudi, le journaliste politique a présenté sa dernière émission sur BFM. Une page tournée, l'annonce, à 85 ans, d'une nouvelle vie, même si la retraite n'est pas vraiment à l'ordre du jour pour cet éternel passionné de politique. « Je ferai encore de petites choses, mais c'est un changement de vie. C'était une profession, ce sera un hobby. J'avais un mode de vie extrêmement strict et je vais découvrir la liberté. Et je serai peut-être très déçu… » Alain Duhamel marque un silence, avec, au fond des yeux cette lueur mi-inquiète mi-interrogative qui est sa signature. Puis, à l'issue d'environ une heure d'entretien mené d'un ton alerte et précis, il lâche cet aveu. Comme une manière d'exprimer son désarroi face à une nouvelle page de sa vie. Une forme d'angoisse sourde. « Peut-être que, comme beaucoup de gens qui ont beaucoup travaillé et qui ont réussi certaines choses, ça va me faire mourir. Il y a beaucoup de gens à qui c'est arrivé… » On sourit, vaguement gênée et tout en empathie. On compatit, avant que l'on n'apprenne que, bien que le départ du journaliste politique aux soixante ans de carrière - salué par une série de podcasts sur BFM et un documentaire en préparation - ait été annoncé avec tambour…