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Le Soir
17 hours ago
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Une femme hérite de l'un des plus grands lacs d'Autriche et prend une décision radicale
Le Mondsee, sixième plus grand lac d'Autriche faisant 14,2 kilomètres carrés, fait l'objet d'un tournant radical. Transmis depuis 1809 au sein d'une famille aristocratique, ce joyau privé est désormais entre les mains d'Anna Mathyl, 48 ans, qui en a hérité au printemps. Médecin à Salzbourg, elle a quitté son poste pour reprendre la gestion du domaine. Première décision : la résiliation immédiate d'environ 150 contrats de location (pontons, bouées, hangars à bateaux). Dans une lettre recommandée envoyée la semaine dernière, elle invoque un droit de résiliation légal et annonce vouloir développer une gestion « durable et tournée vers l'avenir ». Derrière ce virage se profile une probable hausse des tarifs. Selon plusieurs médias autrichiens, les prix jusqu'alors appliqués au Mondsee étaient bien en dessous de ceux pratiqués sur d'autres lacs, comme le Wolfgangsee voisin. Les activités nautiques (baignade, navigation, plongée) restent autorisées : l'eau appartient à la municipalité, seul le fond du lac est privé. En revanche, les vacanciers ayant réservé une maison avec ponton doivent patienter : l'usage de ces installations est suspendu en attendant de nouveaux accords.


24 Heures
21-07-2025
- Entertainment
- 24 Heures
Dégustez le gaspacho parfait de Marina Forney
La photographe culinaire nous donne son secret pour agrémenter facilement la fameuse soupe froide. Idéal par un été brûlant! Publié aujourd'hui à 11h33 Marina Forney, photographe culinaire, déguste un gaspacho vert aux légumes du jardin qu'elle vient de préparer. CHANTAL DERVEY En bref: Dans le jardin familial de Marina Forney , les tomates n'ont pas encore atteint leur pleine maturité. Dommage: elles auraient été idéales pour sa recette. La Veveysanne est donc allée acheter une grappe de tomates bios pour préparer son «cappuccino glacé tomates-mozza». Son appartement nous accueille en douceur: un rez-de-chaussée d'immeuble des années 30, transmis par sa famille. Là vivait déjà son grand-père, Claude-Henry Forney, fondateur du Musée suisse de l'appareil photographique. Marina, elle, a d'abord pris soin des autres. Puis, en 2012, elle s'est laissé guider par la lumière. Depuis dix ans, la photographie culinaire est devenue son art et «sa voix». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Depuis sa terrasse, on entend les mouettes survoler le lac, qui est à deux pas, et les tourterelles s'agiter dans les branches du tilleul. Une trottinette est posée contre le mur rose fané. En ce début juillet, la fraîcheur est de mise. Mais qu'importe la météo, Marina a prévu de nous faire goûter son gaspacho. Aurait-elle des origines espagnoles cachées? Pas du tout! «J'ai découvert la recette chez Mathieu Bruno. C'est lui qui m'a transmis l'amour de la gastronomie.» Le chef du restaurant Là-haut, à Chardonne , qui a fermé depuis, a fait travailler Marina Forney durant sept années. C'est d'abord auprès de lui qu'elle a appris son métier, développé cette patience nécessaire à l'élaboration d'une image parfaite. Et découvert la haute gastronomie, puisqu'elle n'était pas habituée aux tables étoilées. Cuisine de bonne-maman Pour autant, à la maison, les repas qu'elle prépare n'ont rien à voir avec les plats techniques qu'elle fige sur papier glacé. «Je fais de la cuisine de bonne-maman, rit-elle. Mais j'aime quand même que ce soit esthétique.» Dans un grand tiroir blanc, elle regorge d'accessoires pour couper, râper, limer, presser… Avec un petit tabouret en hauteur, afin que son fils puisse l'aider. Alors, ce gaspacho? Elle prépare d'abord la mousse de mozzarella, et nous raconte. «Lorsque je me suis mariée, en juillet 2013, il y avait un gaspacho en entrée. Mon grand-papa me dit: Mais qu'est-ce que c'est? Il n'avait jamais goûté cela et trouvait très bizarre le concept d'une soupe froide.» Elle adore l'idée d'un cappuccino, elle qui ne boit pas de café. Une fois mis le siphon au frigo, elle mixe les tomates, les oignons et presse la lime, qui rehausse le mélange de manière très originale. La chantilly de buffala sur le dessus, quelques fleurs comestibles déposées à la pince, et on déguste le tout avec une cuillère, en fermant les yeux. La perfectionniste en elle sait aussi savourer son plat. À associer, pourquoi pas, avec sa cuvée «Reflets», de la Cave du Tunnel, dont elle a réalisé la photo sur l'étiquette. La recette du «cappuccino glacé tomates-mozza» Le gaspacho cappuccino glacé tomates-mozza de Marina Forney. CHANTAL DERVEY Préparation: 20 minutes Ingrédients pour 4 portions: 1 boule de mozzarella de bufflonne, 20 cl de crème liquide entière, 1 kg de tomates grappe, 1 oignon nouveau (avec fanes), le jus de ½ citron vert, 2 cs d'huile d'olive, sel, poivre, 1 pointe de piment d'Espelette, 6 feuilles de basilic frais. Marche à suivre: Tailler la moitié de la boule de mozzarella en cubes (conserver l'autre moitié au frais dans son petit-lait). La mixer finement avec la crème liquide (dans un blender ou au mixeur plongeant dans un grand verre doseur). Verser dans un siphon à chantilly. Percuter 1 cartouche et placer au frais. Laver puis tailler les tomates en gros quartier. Les mixer au blender avec l'oignon nouveau (taillé en quartiers), le jus de citron et l'huile d'olive. Saler, poivrer. Épicer d'une pointe de piment d'Espelette. Réserver au frais dans un saladier environ 1 h. Ciseler le basilic et le mélanger à la soupe de tomates (en garder quelques filaments pour la déco). Dresser les cappuccinos dans des tasses transparentes, la soupe d'abord, puis un nuage de chantilly à la mozzarella. Décorer d'un peu de basilic ciselé. Alternative au siphon: Monter le mélange de burrata et de crème comme pour faire une crème fouettée. Puis la verser comme une chantilly sur le gaspacho à l'aide d'une poche à douille ou d'un sac à congélation dont l'un des angles aura été découpé. Plus d'articles sur la gastronomie: Newsletter «Gastronomie & Terroirs» «24 heures» suit depuis toujours l'actualité gastronomique et culinaire. Recevez, chaque vendredi, une sélection d'articles sur la restauration, la cuisine, les produits du terroir et le vin. Autres newsletters Marie Maurisse est journaliste société à la rubrique Vaudoise. Active depuis près de 15 ans dans le domaine et spécialisée dans l'enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d'infos @mariemaurisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
18-07-2025
- Politics
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La pêche sur le Léman est miraculeuse pour les amateurs et morne pour les pros
Après une année catastrophique en 2024, le sourire revient aux pêcheurs sportifs de Rolle et de tout le lac. Les professionnels n'en disent pas autant. Publié aujourd'hui à 06h54 Le 12 juillet 2025, Christophe Di Stadio pèse 100 perches à peine pêchées, dans le cadre d'un concours à Rolle. La récolte de cette année est particulièrement abondante, mais comment l'expliquer? Jean-Guy Python En bref: Les eaux de Rolle ont-elles vécu un petit miracle? Membre et trésorier de la société locale des Petits Pêcheurs, Pierre-Alain Di Stadio est aux anges. Alors qu'environ 150 kg de perches sont nécessaires pour leur traditionnelle guinguette d'août, plus de 140 kg ont déjà été mis sous vide et surgelés, à trois semaines de l'événement. «Le compte est bon», se réjouit-il ce mercredi. À la même période l'an passé, le pêcheur amateur se désespérait de n'avoir réussi à capturer que 6 kg de perches minuscules, mesurant 3 à 5 cm. «Le frai de l'année précédente n'avait pas grandi, explique-t-il. Nous avons supposé que c'était dû aux moules quagga qui filtrent l'eau et ingèrent le phytoplancton, nourriture de base de nos perchettes.» Magnifique année pour la pêche amateur Cette année, le panorama est différent. La zone regorge de poissons nés en 2024, qui ont fini par grossir. Ce sont essentiellement eux qui seront écoulés dans les assiettes des amateurs de friture, du 8 au 9 août au Port des Vernes de Rolle. Pierre-Alain Di Stadio et son fils Basile à Rolle, samedi dernier, durant un concours de pêche amateur. Le butin du jour est phénoménal. Jean-Guy Python Mais il n'y a pas qu'à Rolle que les pêcheurs sportifs ont le sourire. Pour eux, l'année 2025 a magnifiquement bien commencé: «Tant dans le Petit lac que dans le Grand lac et le Haut lac», se réjouit Lydia Lucchetta, présidente de la Fédération internationale des pêcheurs amateurs du Léman (FIPAL). «En juin déjà, il y avait plein de perches bien grassouillettes, se souvient-elle. Les épisodes de forte bise au printemps, qui ont refroidi le lac, pourraient expliquer cette belle croissance. Confrontés à ce changement soudain de température, les poissons ont pu penser: «C'est le moment de se nourrir!» Les professionnels découragés Le phénomène interroge, alors que d'un bout à l'autre du lac, les pêcheurs professionnels lancent plutôt des appels à l'aide. À La Tour-de-Peilz, par exemple, où Philippe Grandchamp ne peut s'empêcher de rire jaune en entendant parler d'une prétendue «année spectaculaire». «L'an passé, c'était encore de la rigolade par rapport à ce qu'on traverse en 2025, lance le pêcheur professionnel retraité. C'est une véritable catastrophe, on ne prend presque rien… Souvent, ça ne vaut même plus la peine de sortir.» Les perchettes seront servies sous forme de friture de poisson lors de la traditionnelle guinguette des Petits Pêcheurs de Rolle, du 8 au 9 août prochain. Jean-Guy Python La prise miraculeuse de Rolle mérite donc d'être relativisée. En réalité, la situation est sensiblement différente entre pêcheurs pros et amateurs. À Rolle, Alton Cocaj, pêcheur professionnel, note bien une légère amélioration par rapport à 2024, mais celle-ci reste insuffisante. «Quand on vit de la pêche, on ne peut pas dire que passer de 3 kilos par jour en 2024 à une dizaine de kilos en 2025 soit suffisant.» L'indépendant souligne la nuisance des cormorans sur son activité. Il nous renvoie vers une vidéo filmée récemment: près du port d'Ouchy, à Lausanne, des centaines d'oiseaux assombrissent le ciel. «C'est violent», lâche-t-il avec découragement. Pourquoi ces différences entre pêcheurs? C'est essentiellement la méthode de pêche qui explique les différences de butin entre catégories de pêcheurs. «On pose nos filets au fond du lac, donc si les poissons nagent entre deux eaux, c'est-à-dire à plus de 2,50 mètres du fond, on ne les attrape pas, justifie Philippe Grandchamp. Les amateurs, eux, pêchent à la ligne.» Ces derniers, qui ont le droit de prélever jusqu'à 100 perches par jour à l'aide d'une gambe – ligne munie d'hameçons –, ne sont pas censés les relâcher dans le lac, quelle que soit leur taille. «Pour eux, le poisson qui mord, mord», résume Alton Cocaj, à Rolle. Les exigences sont autres pour lui et ses confrères. «On travaille avec des filets dont les mailles ne retiennent que les spécimens mesurant déjà au moins 15 cm.» Espoirs pour les mois à venir Or, à l'heure actuelle, la plupart des perches ne sont pas encore suffisamment dodues pour rester coincées. Le président de l'Association suisse romande des pêcheurs professionnels, Alexandre Fayet, explique qu'une génération de perches semble avoir été «sautée» en 2024. «L'une des hypothèses, vu que la perche est cannibale, c'est que les jeunes ont été dévorées par leurs aînées.» Le pêcheur de Gland se montre néanmoins optimiste. «Il faudra être patient, mais on sent un bel avenir au niveau de la perche, avance-t-il. Il estime qu'aux alentours de cet automne, la pêche devrait enfin être fructueuse. La pêche sur le Léman Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
16-07-2025
- Politics
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Un sexagénaire perd la vie dans le Sihlsee
Des plaisanciers sont parvenus à sortir la victime de l'eau avant de la confier aux secours. Mais ces derniers ne sont pas parvenus à la réanimer. Publié aujourd'hui à 12h08 La police cantonale de Schwytz avait été alertée lundi en fin de journée après la découverte d'un corps flottant à la surface du lac de Sihl. Getty Images Un tragique accident s'est produit lundi dans les eaux du lac de Sihl, dans le canton de Schwytz. La police cantonale a été alertée à 17 h 25 après la découverte d'un corps flottant à la surface du lac. Des plaisanciers qui naviguaient dans le secteur ont repéré la victime, un homme de 61 ans. Ils sont parvenus à le sortir de l'eau avant de le confier aux secours lacustres. Les sauveteurs ont rapidement acheminé l'homme jusqu'à la rive, dans le secteur dit du «Grüene Aff» près de Willerzell. Veines tentatives de réanimation Sur place, les équipes du service d'urgence et de la Rega ont immédiatement entrepris des manœuvres de réanimation. Malgré leurs efforts, les tentatives de sauvetage sont restées vaines et ont dû être interrompues après plusieurs minutes. Le sexagénaire a été déclaré décédé sur les lieux du drame. Le parquet du canton de Schwytz s'est rendu sur place aux côtés des secours pour les besoins de l'enquête. Les circonstances exactes de ce décès restent à déterminer. Un sauvetage réussi Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le Soir
15-07-2025
- Politics
- Le Soir
Chaleur : six lacs où se rafraîchir en Wallonie
Le lac de Claire-Fontaine, à Chapelle-lez-Herlaimont On vous entend déjà chantonner… Direction le Hainaut, entre Charleroi et la Louvière, à Godarville plus exactement. Le lac de Claire-Fontaine se trouve au cœur d'un grand domaine vert, à proximité d'une réserve naturelle. L'accès au domaine est payant (5€ adultes, 3€ enfants apd 3 ans). Pour celles et ceux qui n'ont pas envie de lézarder toute la journée, il est possible de faire quelques belles balades dans la réserve voisine. Ouvert de 10 h à 19 h. Et si on se rafraîchissait à l'ombre en terrasse ? Découvrez en images notre carnet d'adresses des terrasses secrètes de la capitale : Le lac de la Plate-Taille, à Froidchapelle Le lac fait partie des célèbres Lacs de l'Eau d'heure, a cheval entre le Hainaut et la province de Namur. Sur place, on peut s'adonner à diverses activités nautiques et s'offrir quelques belles promenades à pied. Le site propose des zones de baignade officielles, sous surveillance, durant l'été. Le lac de Robertville, à Waimes Dans le parc naturel des Hautes-Fagnes, ce lac est l'un des plans d'eau de baignade officiels du barrage de la Warche. Plusieurs activités sont proposées sur place : pêche, canotage, minigolf… et bien sûr, baignade. Ici encore, l'environnement est propice aux balades et randonnées. Accès au site de Robertvilles les bains payant : adultes 6 €, enfants de 6 à 12 ans et seniors 3 €. Le lac de Bütgenbach et la Venntastic Beach On reste près du barrage de la Warche, mais plus en aval, dans les cantons de l'Est cette fois. Ici encore, on trouve une panoplie d'activités variées : pédalos, kayak, beach-volley, beach soccer, et baignade ! La rive est bordée d'une belle plage de sable de 8000 m2, la Venntastic Beach (accès payant : 6 € pour les adultes, 4,50€ pour les enfants). Plus d'infos ici Le lac de Chérapont, à Gouvy Dans la vallée de l'Ourthe, en Haute Ardenne, non loin du Luxembourg et des cantons de l'Est, on trouve ce petit complexe constitué de trois plans d'eau. Plusieurs activités sur place : pêche, tennis, pétanque, et une fois encore, baignade, sous surveillance. L'accès au domaine est gratuit, mais les activités sur place sont payantes. Le lac de Bambois, à Fosses-la-Ville Dans la province de Namur, cet étang de +/- 33 hectares est ancré dans un parc botanique. Sur place, on peut profiter de nombreuses animations, et se baigner donc. L'accès au site est payant (6.50 € pour les adultes, 5.50€ pour les seniors, 4 € pour les enfants de 3 à 11 ans). Pour les adeptes de vélo, on note la présence d'un parcours RAVeL. Enfin, à visiter si vous êtes dans le coin, l'abbaye de Fosses-la-ville.