Dernières actualités avec #limogeage


Le Figaro
04-08-2025
- Politics
- Le Figaro
Israël : la Cour suprême suspend le limogeage de la procureure générale décidé par le gouvernement
Fervente critique de Benyamin Netanyahou, Gali Baharav-Miara s'était opposée à l'éviction du chef du renseignement israélien Ronen Bar, en mai dernier. Le gouvernement israélien a voté lundi à l'unanimité en faveur du limogeage de la procureure générale Gali Baharav-Miara, une critique virulente du premier ministre Benyamin Netanyahou, mais cette décision a été immédiatement suspendue par la Cour suprême après des recours. Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a annoncé la décision du cabinet, votée le jour même lors d'un conseil des ministres, et adressé une lettre à Gali Baharav-Miara, l'avertissant qu'elle «ne devait pas chercher à s'imposer à un gouvernement qui n'a pas confiance en elle et ne peut pas travailler efficacement avec elle». Publicité Enquête sur des proches de Netanyahou Gali Baharav-Miara est en conflit avec le gouvernement contestant la légalité de certaines décisions prises par Benyamin Netanyahou, notamment sa tentative, en mai dernier, de limoger le chef du Shin Bet, Ronen Bar. La procureure générale de l'État qui est aussi conseillère juridique du gouvernement, lui avait pourtant interdit de le limoger en arguant qu'il était en situation de «conflit d'intérêts». En cause : une enquête du Shin Bet diligentée par Ronen Bar et visant des proches de Benyamin Netanyahou soupçonnés d'avoir touché des pots-de-vin du Qatar. Immédiatement après la décision du cabinet de limoger la procureure générale, le parti d'opposition Yesh Atid ainsi que des ONG ont déposé en urgence des recours devant la Cour suprême pour en stopper l'application. En réponse, la Cour a émis une injonction suspendant la décision, empêchant le gouvernement de nommer un remplaçant. Les recours seront examinés dans un délai de 30 jours, a précisé la Cour.


24 Heures
04-08-2025
- Sport
- 24 Heures
Licenciement de Thomas Häberli: Inventaire post-traumatique pour un Servette sous pression
La direction a pris la décision qui s'imposait en limogeant son entraîneur. Cela n'affranchit ni le club, ni le staff, ni les joueurs de leurs responsabilités. Publié aujourd'hui à 16h39 Clap de fin ce lundi matin pour Thomas Häberli: il n'est plus l'entraîneur du Servette FC après un début de saison raté. Chronique d'un limogeage et responsabilités pour ceux qui restent. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO En bref: Implacable, la décision était inéluctable. Depuis ce lundi matin, Thomas Häberli n'est plus l'entraîneur du Servette FC , l'a-t-il jamais vraiment été, au fond? Parachuté à la tête de l'équipe par René Weiler – éphémère directeur sportif pour une saison –, il a creusé le sillon d'un prédécesseur devenu son supérieur hiérarchique. Vertige du funambule, malgré lui, une deuxième place au classement oui, un espoir de titre jusqu'en mars, oui, mais surtout, les limites de l'exercice: les siennes, celles du club aussi. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La séquence fatale pour Häberli en ce début de saison ( élimination si frustrante face à Plzen , deux défaites en championnat, dont la gifle déjà rédhibitoire contre Saint-Gall samedi soir, 1-4 ) ne dit pas une incompétence, juste une incapacité. Une difficulté à convaincre ses joueurs autour d'une ligne qui est toujours restée floue. Comme on en laissait entendre l'issue, hier déjà, ici . Origine du mal? Sans la décision unilatérale de René Weiler l'été dernier, jamais Servette ne serait allé chercher, sur le banc de l'équipe nationale d'Estonie, un entraîneur avec pour seule expérience en club dix mois à la tête du FC Lucerne. Le titre en trompe-l'œil de vice-champion dit à la fois un bonheur et ses regrets: derrière l'accomplissement et les espoirs déçus, à l'ombre de cette réalité qui a indiqué le potentiel dans une saison où l'occasion était grande de rafler la mise, une force et sa propre fragilité. Hervé Broch, président du Servette FC, a tranché avec la commission sportive. FRANK MENTHA Ce qui a conduit la direction du Servette FC à actionner le couperet ce lundi? «Un constat, explique le président, Hervé Broch . Celui que Thomas Häberli n'était plus en mesure de faire réagir l'équipe et de trouver des solutions. La commission sportive a pris cette décision.» Principalement, donc, Gérard Bonneau, Alain Geiger et Hervé Broch lui-même. Dimic et Alphonse ad interim au Servette FC En attendant, Bojan Dimic et Alexandre Alphonse sont en charge ad interim de l'équipe: l'adjoint (au club depuis près de dix ans) et l'entraîneur des attaquants prépareront le groupe à la venue d'Utrecht jeudi, pour le troisième tour qualificatif à l'Europa League. Bojan Dimic et Alexandre Alphonse en grande discussion avant le match retour contre Plzen. Ils sont désormais en charge, ad interim, du Servette FC. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO Ils ont l'avantage de connaître la maison de la cave au grenier. Ils ont l'inconvénient d'y habiter depuis longtemps. Dans un premier temps, c'est rassurant et c'est l'objectif. Dans un second temps, Servette se cherche, bien sûr, un nouvel entraîneur. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les Grenat ont-ils perdu du temps? Autrement dit, les raisons qui poussent aujourd'hui les dirigeants à se séparer d'Häberli n'étaient-elles pas déjà présentes à la fin de la saison passée? Weiler était déjà parti, le levier aurait pu être actionné. Une perte de temps d'avoir prolongé Thomas Häberli? «L'équipe, sous la direction de Thomas Häberli, a terminé à la deuxième place du championnat, devant YB, qui participait à la Ligue des champions, rappelle Hervé Broch. L'objectif ayant été atteint, l'option de prolongation d'un an a été logiquement activée. Nous avons été corrects et cohérents à ce moment. Comme nous le sommes aujourd'hui dans d'autres circonstances.» Manque de vision en fin de saison passée, avec les doutes qui cernaient déjà Häberli quant à sa capacité à saisir les opportunités? Au printemps 2023, Servette n'avait pourtant pas reconduit le contrat d'Alain Geiger, lui aussi deuxième du classement. Thomas Häberli n'est plus là désormais. Transfert des responsabilités: vers les joueurs, le staff, les dirigeants. Respectivement: plus moyen de se dissimuler derrière les hésitations tactiques d'un entraîneur en délicatesse avec ses choix; plus moyen d'encadrer mollement le groupe dans une routine sans avenir; plus moyen de se cacher derrière une deuxième place qui a fait illusion. «Nous sommes tous coupables» Häberli n'est pas le seul coupable. Hervé Broch le sait bien. «Oui, tout le monde a sa part de responsabilité, du conseil d'administration et de la direction, au staff et aux joueurs, assume-t-il. Si la décision du jour ne touche qu'un seul homme, la réaction doit être collective. Nous sommes tous coupables et la solution viendra du groupe.» Le fameux choc psychologique, la notion la plus éculée du football, sans doute. Par-delà son effet supposé, une nécessité de briser un modèle qui ne fonctionne plus, c'est vrai. Mais une obligation morale, surtout, pour ceux qui regardent Thomas Häberli faire ses bagages. Les joueurs (qui ont forcément été consultés): s'ils valent mieux que ce début de saison avec Häberli, ils doivent le montrer. Le staff, Dimic et Alphonse en tête: rompre d'avec ce qui a existé, quand on en a fait partie, c'est une chance et une obligation. La direction: première grande décision du président Broch et de la commission sportive, une gestion de crise logique jusque-là, mais qui engage aussi les dirigeants du Servette FC. Portrait-robot du futur entraîneur grenat Quel doit être le profil du futur entraîneur du Servette FC? Tout le monde souhaite forcément le meilleur au duo Dimic-Alphonse, désormais en charge de l'équipe. Si leur Servette élimine Utrecht, avec, au milieu des deux matches, un succès net face à GC dimanche à la Praille, peut-être qu'il faudra se poser certaines questions, mais ils sont à la base en responsabilité ad interim. Servette se cherche un nouvel entraîneur, c'est logique. Le portrait-robot est le suivant: un technicien qui connaît le championnat de Suisse, qui a déjà entraîné en première division et qui est sensible à l'ADN de jeu des Grenat. Plusieurs noms se murmurent déjà. Raphaël Wicky. Il coche toutes les cases, il est libre. Il est proche de Massimo Lombardo, le directeur technique de l'académie: la saison passée, il a failli s'engager en deuxième division anglaise et Lombardo l'aurait vraisemblablement suivi. Massimo Lombardo. Il est le boss de l'académie, mais il n'a pas caché par le passé ses envies de franchir un cap. Il est proche de Didier Fischer, grand patron de la maison grenat. Il coche presque toutes les cases lui aussi, même s'il n'a pas été en charge d'une première équipe. Gaël Clichy. Il vient de quitter son poste d'entraîneur adjoint de l'équipe de France Espoirs. Il habite Genève, il est un ex-joueur de Servette, avec un haut seuil d'exigence. Comme Lombardo, il n'a pas encore entraîné d'équipe première. D'autres noms peuvent allonger la liste, à commencer par celui d'Alain Geiger, présent au Servette FC au sein de la commission sportive, mais surtout ex-entraîneur de 2018 à 2023. Urs Fischer, libre, mais a-t-il le profil pour Servette? Voire encore d'autres noms, bien sûr. La direction ne doit pas se tromper. Elle le sait. En lien avec le Servette FC: Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
07-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Tout juste mis à la porte par Poutine, l'ex-ministre russe des Transports retrouvé mort
Il venait d'être limogé par Vladimir Poutine. « Le corps de l'ancien ministre des Transports de la Fédération de Russie, Roman Vladimirovitch Starovoït, a été retrouvé aujourd'hui dans sa voiture, présentant une blessure par balle », a indiqué le Comité d'enquête, assurant que « la thèse principale est celle d'un suicide ». Une enquête a été ouverte pour « établir » les « circonstances » exactes du décès. Plus tôt dans la journée, le fonctionnaire de 53 ans nommé ministre des Transports en mai 2024 après avoir été gouverneur de la province de Koursk entre 2019 et 2024, avait été démis de ses fonctions dans un décret signé de la main de Vladimir Poutine . Celui-ci est entré en vigueur à compter de la date de la signature précisait le Kremlin. Quant aux causes de ce limogeage, Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe s'est contenté d'affirmer qu'il s'agissait d'une « décision du chef de l'État ». Tout en écartant une potentielle disgrâce du ministre. Des médias russes ont pourtant évoqué l'hypothèse selon laquelle le limogeage de Roman Starovoït était lié à de possibles affaires de corruption dans la région de Koursk . Dans la foulée du licenciement et de la mort de Roman Starovoït, Vladimir Poutine a choisi de nommer son ancien adjoint, Andreï Nikitine ministre des Transports. Il a été reçu quelques heures plus tard au Kremlin. « J'espère que vous mettrez toute votre énergie, vos connaissances, vos compétences et vos talents d'organisateur au service de la résolution des tâches les plus importantes qui se posent dans le domaine » des Transports, lui a indiqué Vladimir Poutine. Le nouveau ministre des Transports a plusieurs dossiers chauds à gérer dont celui des aéroports russes visés par des attaques de drone ukrainien . Autres missions confiées : les travaux de construction et de rénovation des routes dans les territoires ukrainiens occupés.


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Russie : un ministre se suicide juste après avoir été démis de ses fonctions par Vladimir Poutine
Roman Vladimirovitch Starovoït, ancien ministre des Transports, venait d'apprendre son limogeage par Vladimir Poutine. Roman Starovoït, le ministre russe des Transports démis de ses fonctions lundi 7 juillet par le président Vladimir Poutine, s'est suicidé quelques heures plus tard, a annoncé le Comité d'enquête russe dans un communiqué. «Le corps de l'ancien ministre des Transports de la Fédération de Russie, Roman Vladimirovitch Starovoït, a été retrouvé dans sa voiture, présentant une blessure par balle», a indiqué le Comité d'enquête, assurant que «la thèse principale (de sa mort, ndlr) est celle d'un suicide».