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Le Figaro
a day ago
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Assurance-vie, Livret A, PEL, actions… Où les Français placent-ils vraiment leur argent ?
Une étude de la Banque de France publiée il y a quelques jours donne un aperçu de la répartition du patrimoine financier des Français, qui a atteint plus de 6356 milliards d'euros fin 2024. Quels sont les placements préférés des Français ? Une étude de la Banque de France, publiée il y a quelques jours, donne un aperçu de l'épargne des ménages et de leurs choix en la matière. Elle montre notamment que, fin 2024, l'encours total des placements financiers des foyers tricolores a atteint 6356,4 milliards d'euros. L'assurance-vie reste la première composante de ce patrimoine, avec une part de près de 33% (24,4% en euros et 8,5% en unités de compte, soit des placements dont la valeur, soumise aux fluctuations du marché, peut augmenter mais aussi diminuer). Avec l'épargne retraite, elle totalise ainsi près de 2090 milliards d'euros d'encours. Arrivent ensuite les actions (cotées et non cotées) et assimilées (27%), qui représentent 1715 milliards d'euros. L'épargne réglementée n'arrive qu'en troisième position (955,7 milliards d'euros, soit 15% du total) : c'est dans cette catégorie-là que l'on retrouve les produits d'épargne bien connus des Français, comme le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou le plan épargne logement (PEL). Parmi ceux-là, «le livret A reste l'indétrônable produit d'épargne réglementée préféré des Français», note la Banque de France. Publicité Au 31 décembre 2024, on comptait 58 millions de livrets A ouverts en France, «quasi intégralement détenus par des personnes physiques». Plus de huit Français sur dix (83%) en possèdent un. En moyenne, un livret A abrite 7482 euros. Un montant «en constante augmentation» depuis 2015, observe la Banque de France. L'encours total du livret A représente, lui, 432 milliards d'euros. Son petit frère, le LDDS, pèse 159,8 milliards d'euros. On en compte 26,3 millions en France, pour un encours moyen de 6086 euros, en progression continue depuis 2009. Plus de 25.000 euros en moyenne sur les PEL Entre le livret A et le LDDS, on retrouve le PEL, qui totalise 222,3 milliards d'euros d'encours. Comme le rappelle la Banque de France, ce produit «a été pensé comme un outil d'épargne de moyen terme, destiné à compléter le financement d'un projet immobilier, après une phase d'épargne». Il n'est donc pas illogique de voir que son encours moyen est largement supérieur à celui du livret A et du LDDS, à 25.017 euros. D'autant que son plafond est fixé à 61.200 euros, contre 22.950 euros pour le livret A et 12.000 euros pour le LDDS. Comme le note la Banque de France, leur nombre est en baisse depuis plusieurs années, et est tombé à 9 millions en 2024. Une évolution inverse à celle du livret d'épargne populaire (LEP), un placement d'épargne réservé aux ménages modestes, et qui a fait l'objet d'intenses campagnes de communication de la part du gouvernement et du fisc ces dernières années. On compte désormais 12 millions de LEP ouverts, contre 6,9 millions en 2021. Son taux de détention atteint ainsi près de 22% de la population majeure. L'encours total s'élève à 82,1 milliards d'euros fin 2024, pour un montant moyen par livret de 6912 euros. Pour rappel, son plafond est fixé à 10.000 euros. Après l'assurance-vie, les actions et l'épargne réglementée, les dépôts à vue représentent 11,7% du patrimoine financier des ménages. Ce qui signifie que près de 12% de l'épargne des Français est détenue sur des comptes bancaires non rémunérés. En moyenne, 7701 euros dorment sur les 85 millions de comptes courants comptabilisés en France. Soit près de 743 milliards d'euros au total. Un chiffre toutefois en baisse par rapport à 2023 (747,2 milliards).

Le Figaro
a day ago
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Le taux du livret A baissera à 1,7% au 1er août, «une mesure sociale désastreuse et confiscatoire», selon Marine Le Pen
La Banque de France avait proposé quelques minutes plus tôt ce même chiffre, obtenu à l'aide d'un savant calcul qui prend notamment en compte l'inflation. La baisse du taux du livret A au 1er août se confirme. Ce mercredi, le gouvernement a annoncé que le taux du produit d'épargne préféré des Français allait passer à 1,7%. Une évolution proposée quelques minutes plus tôt par la Banque de France. «Pour le livret A, le taux de 1,7 % présente deux avantages : il reste nettement supérieur à l'inflation et permet de protéger l'épargne des Français. Le fait d'épargner reste intéressant», explique Bercy. Deuxième avantage : «La baisse reste extrêmement positive pour le logement social. Pour rappel, lorsque le taux du livret A baisse, les bailleurs sociaux peuvent emprunter plus et donc construire plus de logements sociaux, ce qui est important dans un contexte où le logement est extrêmement tendu», indique-t-on. Publicité Un argumentaire qui est loin d'être partagé par le Rassemblement national. Sur X, Marine Le Pen a dénoncé un «mauvais coup porté aux 57 millions de Français et au principe même de l'épargne populaire défiscalisée, qui constitue un placement refuge bien utile dans un contexte d'austérité». Et d'attaquer la baisse du taux, perçue comme «une mesure sociale désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires». Une formule mathématiques Pour rappel, le taux du «placement préféré des Français» est déterminé selon une formule bien précise, encadrée par les pouvoirs publics. Il résulte d'une moyenne entre l'inflation et les taux interbancaires, c'est-à-dire les taux auxquels les banques se prêtent de l'argent entre elles, d'autre part. «Cette formule prend en compte la moyenne semestrielle des taux interbancaires au jour le jour dans la zone euro et la moyenne semestrielle du taux d'inflation, arrondi au dixième de point le plus proche, sans jamais descendre en dessous de 0,50%», détaille Catherine Rocha-Sanches, cheffe de produits sur l'épargne réglementée au sein de la banque SG. Or, l'inflation a considérablement ralenti dans l'Hexagone, ces derniers mois. Chaque année, le taux du livret A est actualisé au 1er février et au 1er août. La Banque de France rend son avis à la mi-juillet, avant que le ministre de l'Économie ne tranche, en fonction de la conjoncture économique et des prévisions d'inflation. Jusqu'ici fixé à 2,4%, ce taux permettait à un épargnant ayant atteint le plafond réglementaire de 22.950 euros de percevoir environ 45,90 euros d'intérêts mensuels. Avec le nouveau taux de 1,7%, ce rendement tombe à 32,5 euros par mois. À lire aussi Comment compenser la baisse du taux du livret A ? Des experts de la gestion de patrimoine donnent leurs solutions Le LEP voit son taux également baisser Le taux du Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, passe quant à lui de 3,5% à 2,7%, a par ailleurs annoncé Bercy mercredi. Ce taux fait l'objet d'un «coup de pouce», sa formule théorique le faisant ressortir à 2,2%. «Pour le LEP, la formule n'a pas été appliquée exactement. Un geste a été fait en faveur de l'État. C'est pour encourager l'épargne de tous, et que, quel que soit le niveau d'épargne, on encourage les gens à épargner, y compris les petites sommes. Un arbitrage a été fait pour encourager les logements sociaux et les plus modestes», détaille le ministère de l'Économie. «Les mesures de soutien régulières pour promouvoir le LEP ont porté leurs fruits», se félicite de son côté la Banque de France, avec «presque 12 millions» de LEP ouverts aujourd'hui, contre 7 millions en 2021. Publicité Cette baisse du taux du Livret A s'inscrit dans une logique économique plus large. «Il ne faut pas oublier qu'on est dans un contexte où la baisse des taux en général est positive pour l'économie en général. On va un peu à l'encontre de la spirale inflationniste en baissant ce taux», rappelle Bercy. Si la rémunération baisse, elle reste néanmoins attractive : «On sera sur un taux qui sera trois fois supérieur à l'inflation, et c'est quand même pas mal. Ça reste une baisse mais ce sont des taux qui restent rémunérateurs». Pour le ministère de l'Économie, il s'agit aussi de maintenir un équilibre entre la protection des épargnants et de l'économie. «Le Livret A et le LEP sont des livrets qui sont garantis par l'État et peuvent être retirés à tout moment, donc il faut avoir une rémunération qui est cohérente par rapport aux autres produits sur le marché. Ce sont des livrets qui permettent d'avoir une épargne assurée, sans aucun risque et nettement supérieur à l'inflation. On cherche un équilibre entre permettre aux gens d'épargner et servir l'économie».


Le Parisien
6 days ago
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Livret A à 1,7 % : ne rien toucher, assurance vie, bourse… que faire de votre argent après la (nouvelle) baisse du taux ?
Une nouvelle chute pour l'un des placements favoris des Français. Après une baisse de 3 % à 2,4 % au 1er février, le taux d'intérêt du livret A va de nouveau diminuer à 1,4 % au 1er août . Une proposition, du fait de la règle de calcul suivant l'inflation, de la Banque de France — qui a considéré que cela protégerait « toujours le pouvoir d'achat de ses détenteurs » face à une inflation tombée à 1 % en juin —, suivie par le ministère de l'Économie. « Le taux du livret A restera nettement plus élevé que l'inflation, qui a significativement baissé au cours de l'année écoulée », a également justifié Bercy.


Le Figaro
16-07-2025
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La Banque de France propose de diminuer le taux du livret A à 1,7% au 1er août
La Banque de France a partagé ce mercredi cette suggestion, obtenue à l'aide d'un savant calcul qui prend notamment en compte l'inflation. La baisse du taux du livret A au 1er août se confirme. Ce mercredi, la Banque de France a proposé de faire passer le taux du produit d'épargne favori des Français à 1,7%. Une modification à laquelle s'attendaient les spécialistes. Le gouvernement doit désormais donner son avis sur cette idée, une décision attendue dans la journée. Pour rappel, le taux du «placement préféré des Français» est déterminé selon une formule bien précise, encadrée par les pouvoirs publics. Il résulte d'une moyenne entre l'inflation et les taux interbancaires, c'est-à-dire les taux auxquels les banques se prêtent de l'argent entre elles, d'autre part. «Cette formule prend en compte la moyenne semestrielle des taux interbancaires au jour le jour dans la zone euro et la moyenne semestrielle du taux d'inflation, arrondi au dixième de point le plus proche, sans jamais descendre en dessous de 0,50%», détaille Catherine Rocha-Sanches, cheffe de produits sur l'épargne réglementée au sein de la banque SG. Or, l'inflation a considérablement ralenti dans l'Hexagone, ces derniers mois. Publicité Chaque année, le taux du livret A est actualisé au 1er février et au 1er août. La Banque de France rend son avis à la mi-juillet, avant que le ministre de l'Économie ne tranche, en fonction de la conjoncture économique et des prévisions d'inflation. Avec un taux actuel de 2,4%, un épargnant ayant atteint le plafond réglementaire de 22.950 euros perçoit environ 45,90 euros d'intérêts mensuels. Un rendement qui passe à 32,5 euros, avec un taux de 1,7%. À lire aussi Comment compenser la baisse du taux du livret A ? Des experts de la gestion de patrimoine donnent leurs solutions Le taux du Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, passerait quant à lui de 3,5% à 2,7%, a par ailleurs recommandé mercredi le gouverneur. Ce taux fait l'objet d'un «coup de pouce», sa formule théorique le faisant ressortir à 2,2%. «Les mesures de soutien régulières pour promouvoir le LEP ont porté leurs fruits», se félicite la Banque de France, avec «presque 12 millions» de LEP ouverts.


Le Parisien
16-07-2025
- Business
- Le Parisien
Livret A : vers un taux à 1,7 % au 1er août
Le taux du livret A devrait drastiquement baisser au 1er août et pour les six prochains mois, passant de 2,4 % à 1,7 %. Même chose pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS). C'est la conséquence d'une très faible inflation hors tabac enregistré ces six derniers mois (0,88 % en glissement annuel), une des composantes de la formule de calcul. La rémunération du livret A avait déjà baissé au 1er février après dix-huit mois où le taux avait été bloqué à 3 %. « Il reste nettement au-dessus du niveau de l'inflation de juin, qui s'est établie à 1,0 % », précise la Banque de France qui estime que ce placement, exonéré d'impôts et de cotisations sociales, « continuera donc à protéger le pouvoir d'achat de ses détenteurs ». Pour un Français avec un encours moyen de 7 000 euros, ce passage de 2,4 % à 1,7 % se traduira tout de même par une perte de 50 euros d'intérêts par an. Pour les plus de 7 millions de Français qui sont au plafond de 22 950 euros, en rythme annuel, la différence de rendement grimpe à 161 euros. Cette baisse du taux devrait permettre de fluidifier encore plus le financement de l'économie. Du côté des banques qui concentrent 40 % des 609 milliards d'euros d'encours (Livret A et LDDS confondus) et qui s'en servent pour octroyer des prêts aux PME. Et du côté de la Caisse des dépôts, qui gère les 60 % restants, cela permet notamment de financer le logement social, à un taux variable fixé un point au-dessus de la rémunération du Livret A. Du côté de la Banque de France, on souligne d'ailleurs que cette baisse du taux a permis l'octroi de 21 milliards d'euros de nouveaux prêts en 2024 pour le financement du logement social et de la politique de la ville, en nette hausse par rapport aux 13 milliards d'euros en 2023. En parallèle, Bercy et la Banque de France ont décidé de donner un nouveau « coup de pouce » au Livret d'épargne populaire (LEP). Alors que l'application stricte de la formule, à savoir 0,5 point au-dessus de la rémunération du livret A, aurait dû ramener le taux de 3,5 % à 2,2 % au 1er août, les pouvoirs publics ont décidé d'offrir un bonus de 0,5 point pour l'établir à 2,7 %. Ainsi, selon les calculs de l'économiste Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, le manque à gagner sera limité à 53 euros pour un encours moyen de 6580 euros et à 80 euros au plafond de 10 000 euros. Pour François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et Éric Lombard, ministre de l'Économie, ce « coup de pouce », qui permet de contenir la baisse de taux, permet de promouvoir le LEP, accessible sous conditions de revenus, comme « véritable support de l'épargne populaire ». Mais même si le nombre de LEP est passé de 8,3 millions fin 2022 à presque 12 millions aujourd'hui, tous les Français éligibles - ils seraient 19 millions - n'en possèdent pas un. Alors pour s'en approcher, la DGFiP vient de lancer une nouvelle campagne d'information en envoyant un mail à tous les contribuables éligibles.