Dernières actualités avec #macronisme


Le Parisien
21 hours ago
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« Je suis venu vous dire que ce n'est pas fini » : Emmanuel Macron en invité surprise au Congrès des Jeunes en Marche
Le voilà ! Emmanuel Macron est là. Sur la piste du Cirque d'Hiver, il ne pouvait offrir une meilleure surprise à son mouvement de jeunesse. Pour leurs dix ans, les Jeunes avec Macron rebaptisés Jeunes en Marche voulaient marquer le coup. Pari réussi. Devant 1 300 personnes, le chef de l'État entre en scène. Avec des cris qui rappellent les campagnes électorales de celui qui ne pourra pas se représenter pour un troisième mandat en 2027 : « Macron, président ! », entend-on dans la salle. Autour de lui, un jeune public, armé de drapeaux français et européens, clame à la gloire de la nouvelle appellation du mouvement : « Les Jeunes en marche », que son président Ambroise Méjean avait annoncée en avant-première au Parisien . Avec l'idée que le macronisme lui perdure.


Le HuffPost France
21 hours ago
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Emmanuel Macron s'invite aux 10 ans des Jeunes en Marche et adresse des mises en garde à son camp
POLITIQUE - Il a replongé dans l'arène politicienne. Emmanuel Macron a créé la surprise en s'invitant à la fête que Les Jeunes avec Macron ont organisée ce samedi 5 juillet pour fêter leur dixième anniversaire au Cirque d'hiver à Paris. Ironie de la journée, c'est à l'occasion de ce rassemblement que le mouvement qui avait précédé la création du mouvement En Marche (devenu La République en Marche puis Ensemble pour la République) a acté son changement de nom. Exit celui du président de la République, les adhérents ayant opté pour Les jeunes en marche. Dans une allocution d'une petite vingtaine de minutes, il a surtout appelé son camp à faire front dans une période où les dissensions gagnent jour après jour le socle commun. « Il faudra continuer d'être dans le dépassement et dans l'unité », a-t-il notamment déclaré. Comme une piqûre de rappel à ceux qui voudraient enterrer le macronisme pour réaffirmer le clivage gauche droite que son mouvement entendait dépasser. Avant cette pique que l'on sentait essentiellement adressée à la droite du fameux socle commun, il en avait envoyé une autre à destination de tous ceux qui veulent briguer sa succession en 2027. « Si on passe notre temps à parler de 2027, à ne rien faire, à être dans les calculs, à être dans les divisions, ce sera aucun d'entre nous dans deux ans », a-t-il déclaré. Gabriel Attal présent à quelques mètres s'est-il senti visé ? Quelques minutes plus tôt, l'ancien Premier ministre avait, en tout cas, pointé la présidentielle comme horizon. « Ce 5 juillet 2025, je veux vous proposer de poser les premiers jalons d'un chemin nouveau pour notre jeunesse et pour notre pays. (...) Ce sera votre élection et je fais devant vous le serment de tout faire pour vous conduire dans deux ans sur le chemin de la victoire », avait lancé le président du parti présidentiel comme s'il s'ajoutait à une liste sur laquelle figure déjà Édouard Philippe et que François Bayrou rêve toujours de rejoindre.


Le Figaro
a day ago
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Les «Jeunes avec Macron» deviennent les «Jeunes en marche» pour faire perdurer «le macronisme»
Ce changement de nom s'explique par une vocation de faire perdurer le macronisme. Les «Jeunes avec Macron» (JAM) créés il y a 10 ans deviennent les «Jeunes en marche» (JEM), annonce samedi leur président Ambroise Méjean, convaincu que «le macronisme a vocation à perdurer». «Ce nom a fait consensus puisqu'il a été adopté par près de 70% des voix (sur 2500 votants) contre 30% pour les Jeunes progressistes», explique celui qui va laisser sa place fin septembre, dans un entretien donné au Parisien. «Trois raisons nous ont poussés à faire ce choix : la fidélité au projet porté en 2017, la loyauté au président de la République et le fait qu'En Marche est un nom largement identifié des Français», a-t-il précisé. Le nouveau nom donné à la formation, créée en 2015, quasiment un an avant que le ministre de l'Économie de François Hollande ne lance son mouvement «En marche» en avril 2016, sera officiellement annoncé samedi après-midi lors d'un meeting réunissant des figures de la Macronie, dont la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la ministre de l'Éducation Elisabeth Borne ou le chef de Renaissance Gabriel Attal. Choisir de reprendre le nom du premier mouvement fondé par Emmanuel Macron, c'est «défendre l'idée que le macronisme a vocation à perdurer», plaide Ambroise Méjean. «À l'heure où LR s'approche dangereusement du RN et où le PS a décidé de se remettre dans la roue de LFI, il faut une alternative au centre», insiste-t-il.


Le HuffPost France
a day ago
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La trajectoire des fondateurs des « Jeunes avec Macron » illustre l'évolution du macronisme 10 ans après
POLITIQUE - Un autre temps. Les « Jeunes avec Macron » fêtent leurs 10 ans d'existence ce samedi 5 juillet, au Cirque d'hiver à Paris autour de leur président Ambroise Méjean et de plusieurs invités de marque. Élisabeth Borne ou Gabriel Attal doivent notamment prendre la parole. Une petite sauterie d'anniversaire qui sera l'occasion pour le mouvement de dévoiler son nouveau nom. Les adhérents ont eu à choisir ces dernières semaines entre « les Jeunes progressistes » et « les Jeunes en marche », appellation finalement retenue. Le nom du chef de l'État doit quoi qu'il en soit disparaître de l'affiche, symbole de la fin d'une époque. Dix ans après le lancement des « JAM », avant même la création « d'En Marche » en avril 2016, le courant incarné par Emmanuel Macron est plus bousculé que jamais. Au point que certains, même au sein de la coalition au pouvoir, s'interrogent sur la « fin » précoce du macronisme. L'esprit des débuts, en tout cas, n'est plus. Et la trajectoire des fondateurs des « Jeunes » le montre bien. Que devient le quatuor des débuts Ils sont quatre, en 2015, à lancer cette aventure qui servira de tremplin pour l'aventure présidentielle, sinon d'appui, à celui qui est encore à l'époque ministre de l'Économie sous François Hollande et Manuel Valls. Un quatuor de bientôt trentenaire, Pierre Person, Sacha Houlié, Florian Humez et Jean Gaborit, issu du mouvement des jeunes socialistes. Les deux derniers sont restés plusieurs années dans des cabinets. L'un au ministère de l'Économie avec Mounir Mahjoubi notamment, l'autre à l'Élysée puis Place Vendôme quand Éric Dupond-Moretti était ministre de la Justice. Ils ont filé dans le privé en 2020. Une trajectoire devenue fréquente au fil des (nombreux) remaniements ministériels et dans l'entourage d'Emmanuel Macron. Au-delà de Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur (2018-2020) qui a récemment défrayé la chronique en rejoignant le géant controversé Shein, le chef de l'État a perdu peu à peu tous ses proches du début, ou presque. Le dernier en date, Alexis Kohler, inamovible secrétaire général de l'Élysée depuis 2017 a pris la tangente ce printemps pour rejoindre la Société générale. Chez les jeunes, le parcours de Sacha Houlié et Pierre Person est plus éloquent, encore, quant à la trajectoire du macronisme, un courant « de dépassement politique » selon la promesse initiale, qui a dérivé vers la droite jusqu'à gouverner aujourd'hui avec Bruno Retailleau. Les deux anciens socialistes sont devenus députés dès 2017, Sacha Houlié dans la Vienne, et Pierre Person à Paris. Ils ont incarné l'aile gauche du mouvement, chacun à leur manière. Avant d'en partir. Une « lente et profonde dérive » Devenu numéro deux de La République en marche, Pierre Person a claqué la porte de la direction en 2020 avant de renoncer aux élections législatives deux ans plus tard. Lors de cette rupture, celui qui est longtemps resté proche d'Emmanuel Macron, égratignait déjà un mouvement qui « ne sait plus » où il va, « mélange les sujets sans avoir figé les bases », et ne parvient pas à dépasser les « seuls sujets sécurité, immigration et laïcité. » « Le dépassement, ce n'est pas l'effacement. La promesse originelle était de dépasser les clivages, pas d'effacer nos différences », expliquait-il par exemple dans les colonnes du Monde. Il a quitté la sphère politique après la fin de son mandat, et s'est lancé (avec un certain succès) dans l'univers de la cryptomonnaie. Son binôme, Sacha Houlié est pour sa part resté sur les bancs de l'Assemblée nationale… Mais pas au sein du bloc macroniste. Après avoir essayé d'animer l'aile gauche du mouvement lors du premier quinquennat, puis au début du second, quand il était président de la Commission des Lois à l'Assemblée nationale, l'élu de la Vienne a définitivement quitté son camp après sa réélection lors des législatives anticipées de 2024. « La dissolution a mis un terme à l'aventure centriste. Il y aura inéluctablement un retour de la gauche et de la droite », nous expliquait-il au début de l'année, après l'avènement de la coalition avec Les Républicains. Or, dans ce schéma, Renaissance est devenue « une succursale de la droite. » Sacha Houlié a même franchi le Rubicon ce printemps en rejoignant Place Publique, le parti de Raphaël Glucksmann, un des potentiels candidats à gauche pour la prochaine présidentielle. L'occasion de déplorer en définitive la « lente et profonde dérive » de son camp. Pour lui, pas de quoi souffler des bougies. D'ailleurs, aucun des quatre ne devrait être de la fête au Cirque d'hiver.


Le Parisien
a day ago
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Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron : « Le macronisme a vocation à perdurer »
Les Jeunes avec Macron , qui fêtent leurs dix ans, ce samedi 5 juillet, au Cirque d'Hiver à Paris, sont contraints de changer de nom puisque les mandats du chef de l'État s'achèvent. Leur président, Ambroise Méjean , qui nous dévoile la nouvelle appellation, jure que ce n'est pas « la fin du macronisme » pour autant. Et même qu'il soutiendrait Emmanuel Macron s'il se représentait en 2032. Quel sera le nouveau nom des Jeunes avec Macron (JAM) ?