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« Les gars de Visma ont donné une passe décisive à Pogacar »  : Remco Evenepoel critique le plan de l'équipe de Jonas Vingegaard sur la 12 étape du Tour de France 2025
« Les gars de Visma ont donné une passe décisive à Pogacar »  : Remco Evenepoel critique le plan de l'équipe de Jonas Vingegaard sur la 12 étape du Tour de France 2025

L'Équipe

time5 days ago

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« Les gars de Visma ont donné une passe décisive à Pogacar » : Remco Evenepoel critique le plan de l'équipe de Jonas Vingegaard sur la 12 étape du Tour de France 2025

Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), le porteur du maillot blanc, était satisfait d'avoir limité les dégâts lors de la 12e étape du Tour de France, jeudi, où il a beaucoup souffert. Il en a profité pour commenter le plan de l'équipe de Jonas Vingegaard (Visma-Lease a bike), battue par Tadej Pogacar (UAE-XRG) à Hautacam. Remco Evenepoel, au micro de Radio France, après la 12e étape du Tour de France : « J'avais juste un peu les jambes lourdes et pas mon meilleur jour sur un vélo. C'était une bataille contre moi-même aujourd'hui, pour essayer de me battre, de ne pas laisser tout partir, de me battre pour mon podium. À la fin j'ai encore assez limité les pertes de temps sur (Jonas) Vingegaard et les autres. Tadej (Pogacar) est hyper loin mais les autres ça va. C'est clair que Tadej était encore au-dessus de tout le monde. Ce que j'ai vu c'est que les gars de Visma lui ont donné une passe décisive (« assist », ndlr)... Je pense qu'ils doivent arrêter de faire ça parce que Tadej est juste plus fort que Jonas. Peut-être que le Tour va changer de mentalité, et la manière dont les esprits vont attaquer les finals. On verra comment ça va se passer. »

« Comme dans un stade de foot, il faut donner au public » : Kévin Vauquelin, le plaisir en partage sur le Tour de France
« Comme dans un stade de foot, il faut donner au public » : Kévin Vauquelin, le plaisir en partage sur le Tour de France

Le Parisien

time15-07-2025

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« Comme dans un stade de foot, il faut donner au public » : Kévin Vauquelin, le plaisir en partage sur le Tour de France

Il sort d'une première partie de Tour de France très réussie. Toujours au contact des meilleurs, dans les étapes accidentées, les bordures, le contre-la-montre de Caen, Kévin Vauquelin (Arkea-B&B Hôtels) s'est révélé au grand public, pour son talent mais aussi sa personnalité. Fatigué, comme tout le peloton, après ces dix premières étapes intenses, le puncheur de 24 ans, qui a coincé un peu lundi vers le Mont-Dore mais reste 6e du classement général (à 2′26″ de Ben Healy ), s'est présenté ce mardi devant les médias à Toulouse, lors du premier jour de repos de la Grande Boucle. Quel bilan tirez-vous de ces dix premiers jours ? KEVIN VAUQUELIN. On visait une victoire étape, ça s'est un peu bousculé avec les premières étapes où je suis avec les premiers, le contre-la-montre, le maillot blanc, la 3e place au général… Je n'ai aucun regret sur cette première semaine. Ça allait vraiment bien. Hier ( lundi ), j'avais les jambes un peu dures et je finis fatigué. La journée de repos fait du bien. J'ai vécu beaucoup de choses, émotionnellement et physiquement. Le maillot blanc, le classement général, votre tête sur une montgolfière… Qu'est-ce qui vous a le plus marqué ? La tête sur la montgolfière ! C'est vrai qu'il s'est passé plein de choses. Le maillot distinctif, c'était déjà incroyable. Le contre-la-montre aussi à Caen, ça ne ment pas. Je retiens aussi l'esprit d'équipe, avec des coéquipiers deux fois plus impliqués. On vous a vu, encore lundi ou vendredi à Mûr-de-Bretagne, saluer le public. D'où vient ce côté showman ? Showman, je l'ai toujours été. Sauf que quand il n'y a pas les caméras, on ne le voit pas ! Je profite au maximum, oui. J'ai été sur le bord de la route, j'ai vécu ça. Ce que je veux, c'est donner en retour à la foule, c'est une manière de les remercier. Cela peut être des mots, une signature, une photo, ou juste lever les bras. C'est l'ambiance, un peu comme dans un stade de foot, il faut donner au public. C'est normal pour moi de faire ça. Alors, vous avez préféré la Normandie ou la Bretagne ? La Normandie. Il y a toujours eu beaucoup de monde, mais en Normandie, il y en avait peut-être un peu plus. Parce que l'on était sur mes terres, je voyais mon nom partout, des personnes avec qui j'ai grandi, de mon collège, mon lycée, des proches qui m'encouragent avec des pancartes à mon effigie… Mais le monde, c'est tout le temps, c'est le Tour, c'est un brouhaha continuel ! Qu'avez-vous appris de ces 10 jours ? A ne pas lâcher. Le jour où Van der Poel gagne à Boulogne, pendant 2-3 heures, je ne suis pas bien. Avant, ça aurait fini dans le gruppetto. Et finalement, je fais 4 attaques dans le final, j'étais un des plus costauds ce jour-là. J'ai su m'accrocher. Comme hier, quand Visma attaque, j'étais au plus mal. Et sur la fin, c'était mieux, j'ai limité la casse. J'ai appris la résilience, à toujours se battre. Comment voyez-vous la suite ? Je vais courir pour gagner une étape. Mais là je suis encore trop proche au général pour pouvoir jouer dans les échappées. On verra au jour le jour, il va y avoir des étapes très difficiles, un chrono en col. Dès qu'il y aura un jour moins bien, j'essaierai peut-être de me relever, et après jouer ma carte dans les échappées. On verra. Vous allez viser un top 10 au classement général ? Un top 10 sur le Tour de France, c'est énorme. C'est une course tellement exigeante. Après, je préfère presque faire 11e et ayant tenté et pris une grande échappée pour une étape, que 8e en ayant suivi pendant deux semaines. Quand vous voyez la course de Ben Healy, qui prend le maillot jaune, n'avez-vous pas de regrets de ne pas avoir tenté une échappée ? Mais j'ai tenté ! Hier encore, ça ne se voit peut-être pas toujours. Ce n'est pas un jeu vidéo. Tous les coureurs veulent tenter, tous se disent je veux prendre le maillot jaune comme ça. Les 180 coureurs le veulent ! Mais il y a les opportunités, la force du jour… Ben Healy était très fort cette première semaine, sur la fin. Mais au début, il avait pris des cassures, c'est ce qui lui a permis de sortir. Alors que je suis surveillé. Ce n'est pas forcément par les UAE ou les Visma. Beaucoup d'équipes visent un top 10. Hier quand je tente de sortir, ce sont Oscar Onley, Mattias Skjelmose, des concurrents au général, qui viennent me chercher. Il y a plusieurs courses dans la course.

« On a un objectif, c'est une victoire d'étape » : Kévin Vauquelin fait le bilan après sa première semaine au Tour de France 2025
« On a un objectif, c'est une victoire d'étape » : Kévin Vauquelin fait le bilan après sa première semaine au Tour de France 2025

L'Équipe

time15-07-2025

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« On a un objectif, c'est une victoire d'étape » : Kévin Vauquelin fait le bilan après sa première semaine au Tour de France 2025

Sixième du général, maillot blanc pendant une journée et personnage phare de ce début de Tour de France côté français, Kévin Vauquelin est revenu ce lundi lors de la journée de repos sur sa première semaine très chargée en termes d'émotions. Sa première semaine « C'est en courant pour la gagne que je me suis retrouvé en très bonne place pour le général » « Non, je n'y aurais pas cru (si on lui avait prédit ses résultats en première semaine). J'espérais faire un bon début de Tour, on visait les victoires d'étape avec l'équipe et finalement, tout s'est un peu bousculé. À la jambe, sur des parcours un peu punchy, j'ai vu que j'étais dans les 10-15 premiers. Il fallait saisir ces opportunités. C'est en courant pour la gagne que je me suis retrouvé en très bonne place pour le général. C'était du bonus. J'avais à coeur d'arriver sur mes terres, en Normandie, chez mes parents, avec aucun regret sur le déroulement de la première semaine et c'est ce qu'il s'est passé. J'ai été très satisfait des sensations. Physiquement, ça va vraiment bien. Les courses d'avant (Tour de Suisse, 2e du général, et les Championnats de France, 2e du chrono, 3e de la course en ligne) m'ont permis d'être encore mieux. Là, sur la première journée de repos, la fatigue se fait un peu ressentir. Les jambes étaient un peu dures et fatiguées hier (dimanche, au Mont-Dore), le corps est un peu vide. Il s'est passé beaucoup de choses émotionnellement et physiquement. Il faut réussir à gérer la récupération. » La suite du Tour et le regard des favoris « Si ça va moins bien un jour, je déciderai peut-être de me relever » « Je vais courir pour gagner une étape et on verra ce que ça donnera. Aujourd'hui, je suis encore peut-être trop proche au général (6e à 2'26 de Ben Healy et 1'57 de Tadej Pogacar) pour pouvoir jouer. Le parcours va être difficile maintenant, il y a aussi un chrono en col (la 13e étape entre Loudenvielle et Peyragudes vendredi). Si ça va moins bien un jour, je déciderai peut-être de me relever et ensuite, j'aurais peut-être ma carte dans les échappées. Les opportunités seront relativement rares dans les prochains jours. Jouer les premiers rôles, c'est toujours une bonne spirale. Ça permet d'être plus exigeant, d'être plus légitime pour le placement. Hier (dimanche), je me suis battu jusqu'au bout parce que j'étais troisième du général. Quinzième, je n'aurais peut-être pas fait le même effort. On verra comment vont récupérer les jambes. Je profite des jambes au jour le jour car je ne sais pas quand ça va s'arrêter. On a un objectif, et on ne l'a toujours pas atteint : c'est une victoire d'étape. Avec moi mais aussi tous les équipiers. Faire top 10 du général sur le Tour de France, c'est énorme, c'est une course tellement exigeante... Mais je préférerais presque faire 11e en ayant fait une très bonne échappée, en ayant peut-être gagné une étape, que faire 8e en ayant juste suivi pendant deux semaines. » Son changement de statut « Mes coéquipiers me disent de croire en moi, que ce que je fais n'est pas rien » « J'ai senti à des moments que l'insouciance partait un peu. En début d'année, je voulais retrouver des courses d'un niveau un peu moindre pour jouer les premiers rôles d'une manière différente, de retrouver cette insouciance, sans trop de pression. Là, elle part, mais c'est aussi un rôle que j'ai toujours eu envie d'avoir. Chaque coureur a envie d'être dans les premiers rôles. Mais l'instinct reste là, j'ai envie de le garder. C'est un travail de plusieurs années, j'ai commencé à m'affirmer et mes équipiers m'ont permis de m'affirmer. Ils m'ont dit ''rends-toi compte de ce que tu fais !'' Je pense à Anthony Delaplace, à Maxime Bouet et Laurent Pichon, qui sont maintenant directeurs sportifs, Amaury Capiot ou Arnaud Démare, qui ont un peu plus d'expérience, ils me disent de croire en moi, que ce que je fais n'est pas rien. Ils m'ont poussé à être très exigeant avec moi-même. Maintenant, je leur dis ''faites-moi confiance''. Depuis un an et demi, je vois que mes coéquipiers sont vraiment dedans et impliqués, qu'ils sentent qu'il y a quelque chose à jouer. Ça commence en stage, il faut montrer l'exemple, le travail, c'est ça le rôle d'un leader, de travailler encore plus dur quand on a des ambitions. » La relation avec le public « Ce sont eux qui me poussent, qui font que j'en suis là à la première journée de repos » « Je crois que j'ai toujours été un peu showman. Quand on n'a pas les caméras braquées sur nous, on ne le voit peut-être pas, mais ça a toujours été ça. C'est juste que je profite au maximum. Parce que j'ai été sur le bord de la route, j'ai vécu des moments moi aussi du Tour, un chrono sur le bord, et quand tu as un coureur qui te prête attention... Ce sont ces moments-là que tu veux voir, c'est pour ça que tu es venu, tu veux les voir réagir. Quand j'arrive à réagir à une pancarte avec mon nom dessus et que les enfants crient mon nom, je sais qu'ils vont se coucher le soir avec des étoiles plein les yeux parce que je leur ai prêté attention. C'est ce que je veux donner à la foule. Ce sont eux qui me poussent, qui font que j'en suis là, à la première journée de repos. C'est ma manière de les remercier. Plus que des mots, ce sont des gestes, comme donner un bidon, signer un truc, faire une photo... C'est une ambiance stade du foot où il faut donner, car eux donnent. »

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