Dernières actualités avec #menace


Le Figaro
17 hours ago
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«C'est un vieil homme dangereux»: Rosie O'Donnell critique Donald Trump qui menace de lui retirer la citoyenneté américaine
«Elle est une menace pour l'humanité», estime le locataire de la Maison-Blanche qui a brandi la menace après les propos acerbes de l'actrice et animatrice à son sujet. « Je suis en opposition directe avec tout ce qu'il représente, tout comme des millions d'autres ». C'est en ces termes que l'actrice et animatrice américaine Rosie O'Donnell s'est exprimée au sujet de Donald Trump sur les réseaux sociaux. Le locataire de la Maison-Blanche n'a pas tardé à réagir, en menaçant de lui retirer sa citoyenneté américaine. «Elle ne représente pas les intérêts fondamentaux » des États-Unis, a-t-il prétexté. Avant d'ajouter: « Elle incarne une menace pour l'humanité et devrait rester dans ce merveilleux pays qu'est l'Irlande, si on la veut », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social il y a quelques jours. L'actrice de 63 ans, née dans l'État de New York d'un père irlandais et d'une mère irlando-américaine, a d'emblée enchéri sur son compte Instagram. « Salut, Donald, tu es encore sous le choc ?, a-t-elle écrit. 18 ans plus tard et je vis toujours sans payer de loyer dans ton cerveau en perdition. Tu me traites de menace pour l'humanité, mais je suis tout ce que tu crains : une femme bruyante, une femme queer, une mère qui dit la vérité, une Américaine qui a fui le pays avant que tu ne l'embrases. » Publicité « Tu mens, tu voles, tu dégrades » Partie des États-Unis cette année pour fuir l'administration Trump, Rosie O'Donnell reproche au dirigeant américain de « construire des murs » alors qu'elle construit « une vie pour [son] enfant autiste dans un pays où la décence existe encore ». Avant de poursuivre : « Tu aspires à la loyauté, j'apprends à mes enfants à remettre en question le pouvoir. Tu vends la peur sur les terrains de golf, je fais de l'art sur la survie aux traumatismes. Tu mens, tu voles, tu dégrades, je nourris, je crée, je persiste. » C'est un vieil homme dangereux, sans âme, atteint de démence, qui manque d'empathie, de compassion et d'humanité fondamentale Ronnie O'Donnell à propos de Donald Trump Elle accompagne son message d'une photo sur laquelle Donald Trump apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein, homme d'affaires qui a mis fin à ses jours en prison en 2019 après avoir été au cœur d'un vaste scandale de crimes et d'exploitations sexuelles. « Le président des États-Unis a toujours détesté le fait que je le vois tel qu'il est : un escroc criminel, un menteur qui abuse sexuellement et qui veut nuire à notre nation pour se servir lui-même », persiste Rosie O'Donnell dans une seconde publication. Et d'ajouter : « C'est un vieil homme dangereux, sans âme, atteint de démence, qui manque d'empathie, de compassion et d'humanité fondamentale. Vous allez expulser tous ceux qui s'opposent à vos tendances maléfiques. Vous êtes une mauvaise blague qui ne peut pas former une phrase cohérente. » Vague de soutien L'actrice américaine a reçu une vague de soutien de la part de milliers d'internautes. De nombreuses célébrités, à l'instar de l'animatrice Ellen DeGeneres, partie vivre en Angleterre depuis le début du mandat de Donald Trump, l'ont félicité. « Bravo Rosie », lui a-t-elle écrit. À lire aussi Et maintenant, les musées : quand Donald Trump bouleverse la culture « Un président américain en exercice menace publiquement de révoquer la citoyenneté d'un contribuable pour des raisons personnelles, et le pays ignore la situation comme s'il n'était pas un psychopathe », a aussi déclaré le chanteur Richard Max.

Le Soir
a day ago
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La menace contre le procureur du Roi de Bruxelles Julien Moinil monte d'un cran, jugée « sérieuse et imminente »
Le niveau de menace visant Julien Moinil, procureur du Roi de Bruxelles, a été relevé lundi au niveau 4, le plus élevé, par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam). Selon le journal Het Laatste Nieuws, Julien Moinil fait l'objet d'une menace « sérieuse et imminente ». Une information confirmée par plusieurs sources à l'agence Belga. Le procureur bénéficie depuis peu d'une protection policière en raison de menaces émanant du milieu de la drogue. Ni le parquet ni le Centre de crise national n'ont confirmé cette information, indiquant que, pour des raisons de sécurité, aucune communication n'est faite concernant des dossiers individuels. Depuis son entrée en fonction à la tête du parquet de Bruxelles il y a six mois, Julien Moinil a fait de la lutte contre le trafic de drogue dans la capitale une priorité, multipliant les opérations policières de grande envergure sur le terrain.


Le Figaro
2 days ago
- Politics
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Discours aux armées : face à l'accélération des menaces, Emmanuel Macron demande un effort de toute la nation
Le chef de l'État a annoncé une augmentation du budget des armées en 2026 et en 2027. Dans les jardins de l'Hôtel de Brienne, le ton est grave. Le président de la République, Emmanuel Macron, qui prend la parole avant les cérémonies du 14 juillet, ne tergiverse pas. « Nous vivons un moment de bascules. Jamais depuis 1945 la liberté n'avait jamais été aussi menacée et la paix sur le continent n'avait dépendu de nos décisions présentes », assène-t-il. Alors qu'une nouvelle Revue nationale stratégique doit être rendue publique, il dresse un constat du monde plus dur, plus incertain, accéléré par « la remise en cause des solidarités ». Il pense à l'incertitude qui caractérise la relation transatlantique. À la désinhibition dans le recours à la violence et au droit international «bafoué» au Proche-Orient. Mais c'est la Russie qui pose le principal défi. « La menace russe est préparée, organisée, durable. Il faudra être capable d'y faire face. Nous devons nous organiser pour faire face à cette menace et la dissuader », dit-il. « Pour être libre, dans ce monde, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant », annonce-t-il avant de demander à la nation « d'être plus forte ». « Cela passe par une meilleure prise de conscience de tous les Français », ajoute-t-il. « L'heure est venue de tirer toutes les conclusions de ce que nous savons ». «Nous y arriverons», a-t-il lancé. À lire aussi 14 Juillet : une très large majorité de Français a une « bonne opinion » de l'armée et souhaite une hausse des dépenses militaires Publicité L'effort sera général. Après avoir exposé l'état préoccupant du monde, comme l'avait déjà fait vendredi le chef d'état-major des armées le général Burkhard pour préparer les esprits, le chef de l'État a fixé de nouveaux objectifs pour garantir, dit-il, la sécurité des Français. Mais son temps est compté : il lui reste deux ans de mandat. Et ses marges de manœuvre sont restreintes : le premier ministre François Bayrou cherche à économiser 40 milliards d'euros… À l'Élysée, on a accepté cette réalité. L'augmentation du budget du ministère des Armées en 2026 et 2027 sera donc significative, mais limitée. L'effort sera «crédible», assure le président. L'année prochaine, le budget augmentera de 3,5 milliards d'euros par rapport à la trajectoire prévue. En 2027, il augmentera de 3 milliards d'euros pour atteindre 64 milliards d'euros, contre 56 milliards initialement prévus. Le budget ne devait atteindre 67,4 milliards qu'en 2030. Emmanuel Macron a décidé d'accélérer le pas, mais la réalité budgétaire empêchera les armées de trouver un « poids de forme » à 100 milliards d'euros, un chiffre évoqué le ministre des Armées Sébastien Lecornu. La France restera loin de l'ambition de 3,5% du PIB consacré à la défense, requis par l'OTAN. L'objectif fixé par Emmanuel Macron est d'acquérir plus rapidement des capacités envisagées pour la fin de la décennie. L'armée a besoin de stocks de munitions, de drones, de moyens spatiaux, et de rehausser son niveau d'entraînement. «Il faut combler nos fragilités», assure le président. L'effort de défense ne sera pas financé par l'endettement, a insisté le président. Il a renvoyé au premier ministre la responsabilité d'expliquer comment réussir le tour de force budgétaire. Il s'est aussi adressé aux entreprises qui devront s'adapter, a-t-il demandé, et prendre leur part d'effort au nom du «patriotisme». Il s'est aussi tourné vers les Français en demandant un effort collectif pour augmenter la productivité du pays… L'effort sera financé «par plus d'activité et plus de production», a assuré le président sans donner de détails. «Nous n'avons plus les dividendes de la paix dont nous parents ont bénéficié», a-t-il ajouté. À lire aussi Pour le général Burkhard, la Russie «a désigné la France comme son premier adversaire en Europe» Risque de guerre Emmanuel Macron n'a pas explicitement cité le risque de guerre. Il est mentionné explicitement dans la Revue nationale stratégique (RNS) actualisée, rendue publique lundi. Une précédente version de ce texte, qui dresse un état du monde et de ses menaces, avait été rédigée en 2022 après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il y était déjà question d'une perspective de « confrontation » avec Moscou « dans le temps long ». En janvier dernier, le chef de l'État avait demandé à ses subordonnés de prendre en compte les bouleversements survenus depuis trois ans pour actualiser la RNS : installation de la guerre dans la durée, désinhibition dans le recours à la violence, accélération technologique, incertitude des alliances… La menace russe s'est précisée. « Il est désormais clair que nous entrons dans une nouvelle ère, celle d'un risque particulièrement élevé d'une guerre majeure de haute intensité en dehors du territoire national en Europe, qui impliquerait la France et ses alliés en particulier européens, à l'horizon 2030, et verrait notre territoire visé en même temps par des actions hybrides massives, écrivent les rédacteurs de la RNS, du Secrétariat général à la défense et à la sécurité nationale. Il est vital de se préparer à cette hypothèse ». Publicité La description de la menace russe est minutieuse et inquiétante : « la Russie a multiplié les actions hostiles vis-à-vis de la France et de ses partenaires européens en deçà du conflit direct : posture d'intimidation nucléaire, ingérences dans le champ informationnel, cyberattaques, sabotage, espionnage, détention arbitraire de ressortissants, survol du territoire de certains alliés, velléités d'ingérence dans les processus électoraux, manifestations hostiles contre les forces françaises et alliées, actions sur le territoire national ». En réalité, cela n'est pas nouveau. Mais l'accoutumance à cette guerre hybride risque de faire perdre les réflexes de sauvegarde: « Ces actions de déstabilisation de plus en plus désinhibées, ainsi que la priorité absolue accordée par Moscou au renforcement de ses forces armées confirment l'approche confrontationnelle prise par la Russie à l'égard de la France et de ses partenaires européens ». La RNS ajoute : « Moscou poursuit son réarmement avec l'objectif d'accroître son armée de 300 000 soldats, 3 000 chars et 300 avions de combat supplémentaires à l'horizon 2030. Ses dépenses militaires représentent près de 40 % de son budget ». De quoi menacer les Européens, si jamais ceux-ci ne réagissent pas et perdent l'appui des États-Unis. Urgence nationale et européenne L'urgence est européenne. Le document stratégique français insiste évidemment sur la constitution d'un pilier européen au sein de l'Alliance. Il s'inquiète aussi à mots couverts de la guerre commerciale livrée par les États-Unis depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. « Cette cohésion et cette solidarité européenne sont d'autant plus essentielles que le risque de guerre économique et technologique a significativement augmenté depuis plusieurs mois, faisant peser des risques sur des pans entiers de notre autonomie et de notre souveraineté », lit-on. Le texte fixe « onze objectifs stratégiques », sensiblement les mêmes que ceux fixés en 2022. On note aussi quelques inflexions majeures. La crédibilité de la dissuasion nucléaire, clé de voûte de la sécurité du pays, et la résilience de la nation figurent aux premiers rangs. « Il devient nécessaire que la Nation tout entière se tourne à nouveau vers sa défense et sa sécurité. Il s'agit notamment de renforcer la cohésion nationale et de créer un réservoir de personnes mobilisables en cas de crise. À ce titre, un service militaire volontaire rénové pourrait être créé pour proposer aux Français majeurs de recevoir une formation militaire socle pouvant déboucher sur un engagement », énonce le texte. Le président prendra ses décisions à l'automne. À lire aussi «Notre environnement sécuritaire a changé et pas pour le mieux»: la crédibilité de l'Otan au défi d'un monde en guerre Feuille de route Dans une troisième partie, qui ne figurait pas dans l'édition 2022, la Revue nationale stratégique présente « les voies et moyens » identifiés pour atteindre ces objectifs. Cette feuille de route, qui ressemble à un programme législatif, devra conjurer un contexte d'impasse budgétaire et de fragilité politique… Elle prévoit notamment une adaptation des textes de lois sur la défense opérationnelle du territoire, une transformation de la Journée défense et citoyenneté, la diffusion d'un guide de résilience, une analyse des approvisionnements critiques, un renforcement des capacités de lutte contre les ingérences numériques, avec par exemple la création d'une académie de lutte contre les manipulations de l'information… La RNS couche noir sur blanc la liste des capacités militaires à renforcer : Les efforts « porteront plus particulièrement sur les munitions, les drones et munitions téléopérées, la suppression des défenses adverses, la défense sol-air et lutte antidrones, la guerre dans le champ électromagnétique, les feux dans la profondeur y compris les capacités de frappes de missiles conventionnels, les trames « contrôle de l'espace maritime » et « aviation de chasse », l'aviation de transport et la capacité à commander, appuyer et soutenir la composante terrestre de niveau opératif d'une coalition ». Presque tout est à faire.


La Presse
3 days ago
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Trump menace de révoquer la citoyenneté de Rosie O'Donnell
Samedi matin, le président américain a déclaré sur Truth Social qu'il songeait à retirer à l'humoriste et animatrice Rosie O'Donnell sa citoyenneté américaine, la qualifiant de « menace pour l'humanité ». La Presse L'artiste de 63 ans et le président américain se critiquent publiquement depuis près de deux décennies, bien avant l'entrée de ce dernier en politique. Récemment, O'Donnell a dénoncé la signature du One Big Beautiful Bill Act sur les réseaux sociaux. « Puisque Rosie O'Donnell ne sert pas les intérêts de notre grand pays, j'envisage sérieusement de lui retirer sa nationalité », a écrit Donald Trump sur Truth Social, samedi matin. Il a ajouté que Mme O'Donnell, qui a déménagé en Irlande en janvier après sa réélection comme président, devrait y rester si le pays « veut bien d'elle ». Sur Instagram, O'Donnell a répliqué en accusant Trump d'être un « criminel » et en se moquant de lui.


La Presse
3 days ago
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La folie des triporteurs rassemble le quartier
Nouvelle menace de droits de douane Carney convoque son Cabinet, Champagne défend le gouvernement (Ottawa) Mark Carney convoquera son Cabinet mardi prochain face à la nouvelle menace de droits de douane de 35 % du président des États-Unis, Donald Trump. Que fera le gouvernement ? Le bureau du premier ministre n'a pas voulu se prononcer sur une éventuelle riposte ou la possibilité d'appliquer la taxe sur les services numériques. Certains estiment qu'il a agi trop vite en l'abandonnant, d'autres que c'était la meilleure chose à faire.