
La folie des triporteurs rassemble le quartier
Carney convoque son Cabinet, Champagne défend le gouvernement
(Ottawa) Mark Carney convoquera son Cabinet mardi prochain face à la nouvelle menace de droits de douane de 35 % du président des États-Unis, Donald Trump. Que fera le gouvernement ? Le bureau du premier ministre n'a pas voulu se prononcer sur une éventuelle riposte ou la possibilité d'appliquer la taxe sur les services numériques. Certains estiment qu'il a agi trop vite en l'abandonnant, d'autres que c'était la meilleure chose à faire.
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La Presse
24 minutes ago
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Québec exhorté à reconsidérer l'amende de 30 millions
Une association représentant les collèges privés subventionnés affirme que le Collège LaSalle risque des « conséquences irréversibles » si le gouvernement provincial ne change pas de position. (Montréal) Le gouvernement du Québec est exhorté à faire preuve de clémence envers un collège montréalais qui risque une amende de 30 millions pour avoir inscrit trop d'étudiants à ses programmes en anglais. La Presse Canadienne Une association représentant les collèges privés subventionnés affirme que le Collège LaSalle risque des « conséquences irréversibles » si le gouvernement provincial ne change pas de position. L'Association des collèges privés du Québec (ACPQ) demande à la province de négocier avec l'établissement pour éviter sa fermeture, qualifiant l'amende d'« injustifiée » et de « contre-productive ». Le gouvernement du Québec a imposé des limites au nombre d'étudiants pouvant s'inscrire aux programmes collégiaux en anglais dans le cadre d'une nouvelle loi linguistique adoptée en 2022. Le Collège LaSalle est le seul collège privé subventionné à ne pas avoir respecté les quotas, a fait remarquer le gouvernement provincial. L'établissement a demandé à la Cour supérieure du Québec d'annuler les amendes, arguant qu'elles sont déraisonnables. Le Collège LaSalle a fait valoir qu'il était impossible de respecter la limite, notamment parce que de nombreux étudiants internationaux avaient déjà été admis avant l'annonce des quotas.


La Presse
32 minutes ago
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L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine
L'enquête du Pew Research Center indique qu'un tiers des Canadiens – 34 % – ont désormais une opinion favorable des États-Unis. Il s'agit d'une baisse de 20 points de pourcentage par rapport à l'année dernière. L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine (Washington) Après des mois de droits de douane et de moqueries de la part du président américain, Donald Trump, un nouveau sondage suggère que le pourcentage de Canadiens ayant une opinion favorable des États-Unis a diminué et est désormais comparable à celui des Canadiens ayant une opinion positive de la Chine. Kelly Geraldine Malone La Presse Canadienne L'enquête du Pew Research Center indique qu'un tiers des Canadiens – 34 % – ont désormais une opinion favorable des États-Unis. Il s'agit d'une baisse de 20 points de pourcentage par rapport à l'année dernière. Le même pourcentage de Canadiens avait une opinion favorable de la Chine, soit une augmentation de 13 points. « Ces dernières années […] beaucoup de gens ont largement préféré les États-Unis à la Chine », a relevé Laura Silver, directrice adjointe de la recherche sur les attitudes mondiales au centre de recherche établi à Washington. Maintenant, a-t-elle ajouté, « il n'y a plus de différence entre les deux ». L'enquête de Pew, menée auprès de 25 pays, a révélé une hausse de l'opinion positive à l'égard de la Chine dans plus de la moitié des pays. On a également constaté une hausse du nombre de personnes ayant une opinion favorable du président chinois Xi Jinping. « C'est la première véritable hausse que nous observons, que nous qualifierions d'augmentation généralisée », a commenté Mme Silver. Des droits et un discours qui font mal Donald Trump est revenu à la Maison-Blanche avec un programme visant à reformater le commerce mondial et à bouleverser la géopolitique en ciblant aussi bien les amis que les ennemis. Les critiques des tactiques du président américain ont affirmé que l'instabilité persistante inciterait les pays à resserrer leurs liens avec la Chine. Le Canada a été une cible précoce, M. Trump ayant qualifié à plusieurs reprises l'ancien premier ministre Justin Trudeau de « gouverneur du Canada » et insistant sur le fait que le pays devrait devenir un État américain. En mars, le président a imposé au Canada et au Mexique des droits de douane liés au trafic de fentanyl, avant de réduire ces droits de douane pour les marchandises conformes à l'Accord commercial Canada-États-Unis-Mexique quelques jours plus tard. En avril, il a lancé sa guerre commerciale à l'échelle mondiale avec des droits de douane dits « réciproques », mais a suspendu ces droits dévastateurs quelques heures plus tard, affirmant que cela donnerait le temps aux pays de conclure un accord avec les États-Unis. Il a tout de même maintenu un droit de douane de 10 % pour la plupart des pays. La Chine a été frappée par les droits de douane les plus élevés, ce qui a provoqué un bref mais intense conflit commercial entre les deux plus grandes économies mondiales. Le président américain a envoyé des lettres aux pays suggérant qu'ils seraient frappés de droits de douane élevés si aucun accord n'était conclu d'ici le 1er août. Parallèlement, Donald Trump a bel et bien appliqué des droits de douane spécifiques sur les importations d'acier, d'aluminium et d'automobiles, et des droits sur le cuivre devraient également entrer en vigueur le 1er août. Pew, un groupe de réflexion non partisan, a interrogé 28 333 adultes dans 24 pays – États-Unis non inclus – du 8 janvier au 26 avril, par téléphone, en ligne et en personne. Le centre a également sondé 3605 Américains du 24 au 30 mars, par téléphone, en ligne et en personne. Le sondage révèle que 26 % des Canadiens interrogés ont déclaré avoir confiance dans le président chinois, tandis que 22 % ont exprimé la même confiance en Donald Trump. « Cela reflète à la fois une opinion (positive) croissante de Xi et une vision très négative de Trump », a souligné Mme Silver. L'évolution des opinions a été particulièrement marquée au Mexique, où 45 % des personnes interrogées ont déclaré qu'il était plus important pour leur pays d'entretenir des liens économiques solides avec la Chine qu'avec les États-Unis, contre 37 % en 2019 et 15 % en 2015. Les relations du Canada avec la Chine ont été tendues lors du premier mandat de M. Trump, lorsque les Canadiens Michael Spavor et Michael Kovrig ont été arrêtés en Chine en 2018. Ces arrestations faisaient suite à l'arrestation de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, en Colombie-Britannique, à la demande des États-Unis. La directrice adjointe de la recherche sur les attitudes mondiales de Pew a déclaré que le sondage de 2025 constituait la première fois qu'il n'y avait pas d'écart important entre les perceptions des Canadiens à l'égard des deux plus grandes économies mondiales depuis la chute vertigineuse des relations du pays avec la Chine. Le sondage du Pew Research Center a révélé également que la proportion de Canadiens estimant que les États-Unis étaient plus importants pour les liens économiques était tombée à 67 %, contre 87 % en 2019. « Bien que cette opinion soit toujours majoritaire, elle a diminué de plus de 20 points de pourcentage, avec une augmentation correspondante de la part de ceux qui préfèrent la Chine », a pointé Mme Silver.


La Presse
39 minutes ago
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Un remaniement important du gouvernement ukrainien commence
(Kyiv) Le premier ministre ukrainien a annoncé sa démission mardi, première étape officielle de ce qui devrait être un remaniement important du gouvernement du président Volodymyr Zelensky, qui pourrait également voir le remplacement de l'ambassadrice du pays à Washington. Hanna Arhirova Associated Press « Je présente ma démission du poste de premier ministre ukrainien », a écrit Denys Shmyhal dans une lettre publiée sur sa page Telegram. M. Zelensky a annoncé lundi avoir proposé le poste de M. Shmyhal à Ioulia Svyrydenko, 39 ans, actuellement vice-première ministre et première femme ministre de l'Économie du pays. Mme Svyrydenko a joué un rôle clé dans la négociation d'un accord minier entre les États-Unis et l'Ukraine. Elle a fréquemment représenté l'Ukraine lors de discussions de haut niveau avec des partenaires occidentaux, axées sur la coopération en matière de défense, la relance économique et la reconstruction. On ignore encore comment le remaniement se déroulera dans les prochains jours, le Parlement ukrainien devant voter sur les changements proposés par M. Zelensky, dans le contexte de la guerre ouverte lancée par la Russie le 24 février 2022. Ce remaniement coïncide avec la pression croissante exercée sur la ligne de front par l'armée russe, plus puissante, et l'intensification des attaques de drones et de missiles contre les villes ukrainiennes. Le président américain Donald Trump s'est engagé lundi à fournir davantage d'armes à l'Ukraine, financées par les pays européens. Toutefois, les responsables de Kyiv souhaitent s'assurer du soutien futur de Washington, craignant que l'administration républicaine ne se retire du conflit. « Pour nous, il est très important, dans le contexte actuel, de renforcer les liens avec les États-Unis », a affirmé M. Zelensky la semaine dernière. Le dirigeant ukrainien a récemment déclaré qu'il pensait que M. Shmyhal ferait un bon ministre de la Défense — une décision qui permettrait à l'actuel ministre de la Défense, Roustem Oumierov, de prendre la relève comme envoyé spécial de l'Ukraine à Washington, notent les observateurs. M. Zelensky avait déjà exprimé son intention de remplacer l'ambassadrice américaine Oksana Markarova. M. Oumierov, 43 ans, a été nommé ministre ukrainien de la Défense en septembre 2023, à la suite d'une série de scandales de corruption. Il a cherché à introduire des réformes, mais ses détracteurs ont dénoncé une mauvaise gestion du ministère de la Défense.