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Bois ou plastique : quelle planche à découper est la plus hygiénique ?
Bois ou plastique : quelle planche à découper est la plus hygiénique ?

Le Figaro

time16-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

Bois ou plastique : quelle planche à découper est la plus hygiénique ?

Dans sa cuisine, l'esthétique prime parfois sur le pratique et on oublie l'aspect hygiénique de ses ustensiles. La planche à découper est ainsi un ustensile plus dangereux qu'il n'y paraît. Le choix du matériau de cet outil peut même s'avérer déterminant. Faut-il choisir une planche à découper en bois ou bien en plastique ? La cuisine est un lieu à haut risque, où le danger peut prendre la forme la plus banale. En effet, savez-vous que le simple fait de découper le rôti du dimanche sur une planche à découper peut vous conduire à l'hôpital ? Pas parce que vous vous êtes entaillé le doigt, mais à cause du matériau qui compose le billot qui vous sert à trancher vos aliments. La majorité des planches à découper utilisées en cuisine sont fabriquées en bois ou en plastique. Ces matériaux très courants présentent des qualités indiscutables en matière de confort de découpe et sont considérés comme particulièrement résistants aux agressions quotidiennes. Ils ne sont pourtant pas irréprochables et présentent pour certains un risque non négligeable pour la santé. Depuis quelques années, les planches à découper en plastique ont envahi les cuisines, parfois au détriment des modèles en bois à qui on reproche de se fendiller. Il est vrai que les couleurs variées et les formes originales de ces nouveaux modèles séduisent les consommateurs amateurs de design. Or, ce matériau moderne n'a pas que des qualités. Dans une émission Allo Docteurs , diffusé mi-mai, Christophe Mercier-Thellier, microbiologiste et hygiéniste, mettait en garde les consommateurs sur les dangers de l'utilisation des planches à découper en plastique. Entre microparticules de plastique qui se détachent et prolifération de bactéries, l'utilisation de cet ustensile s'avère ne pas être la meilleure option en matière de sécurité alimentaire. Publicité La planche à découper en plastique, un ustensile de cuisine à haut potentiel bactérien ? Dans un souci d'avoir une hygiène irréprochable en cuisine, les billots de bois en chêne restent plébiscités par les grands chefs. Ils apprécient leur côté traditionnel, mais aussi leur surface résistante aux coupures profondes et leurs propriétés antibactériennes. Ce qui n'est pas le cas pour les planches en plastique. En effet, au fil du temps et sous l'action des coups de couteau de cuisine répétés lors des préparations culinaires, de fines rainures apparaissent, laissant passer des microparticules de plastique. Celles-ci se mêlent alors aux aliments ingérés et elles peuvent provoquer des problèmes intestinaux, des inflammations... Sans oublier que certaines planches en plastiques de mauvaises qualités peuvent également libérer des substances nocives comme le bisphénol A ou des phtalates. Les planches en plastique, qui sont souvent bon marché et se mettent au lave-vaisselle ont aussi un autre inconvénient majeur: les minuscules entailles dans la planche sont aussi le nid de bactéries qui y prolifèrent, créant un risque de contamination des aliments à la salmonelle ou bien à Escherichia coli. Et même si vous pensez bien nettoyer votre planche après utilisation, il restera quand même des micro-organismes. Le choix du matériau d'une planche à découper n'est pas anodin et les critères sanitaires doivent l'emporter sur l'esthétisme ou la praticité au moment de l'acquisition ou du renouvellement.

Boostez naturellement la production de vos tomates : notre guide complet sans aucun produit chimique
Boostez naturellement la production de vos tomates : notre guide complet sans aucun produit chimique

Le Parisien

time07-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Boostez naturellement la production de vos tomates : notre guide complet sans aucun produit chimique

Si l'utilisation des engrais chimiques pour stimuler la production de tomates peut sembler efficace à court terme, ces produits sont souvent coûteux, appauvrissent le sol sur le long terme et déséquilibrent la biodiversité du jardin. Sans rien acheter, il est possible de faire mieux : nos jardins et maisons regorgent de ressources naturelles insoupçonnées, capables de booster la croissance, de renforcer les plants et d'améliorer les récoltes. Les purins végétaux sont de véritables alliés pour jardiner au naturel. Ils sont simples à préparer, économiques et redoutablement efficaces. L'intérêt de ces trois purins réside dans leur complémentarité naturelle. Alternez leur utilisation, à raison d'un arrosage ou d'une pulvérisation diluée à 10 % chaque semaine, pour soutenir le cycle de vie des tomates de manière totalement naturelle. Pour avoir de belles tomates, il est essentiel d'entretenir un sol vivant et bien structuré, sans retournement. Déposez régulièrement une fine couche de compost mûr au pied des tomates et ajoutez un paillage végétal fin (tonte séchée, feuilles hachées ou tiges de consoude). Cela permet de nourrir la plante en douceur et de stimuler la vie microbienne tout en limitant l'évaporation et les adventices. Bien moins connu, le charbon de bois (sans additifs) pilé et intégré sous le paillis, améliore également la structure du sol, retient l'humidité et favorise durablement la vie microbienne. Tailler régulièrement tout au long de l'été permet de canaliser l'énergie de la plante vers les fruits, de laisser pénétrer la lumière et d'aérer le plant pour limiter les risques de mildiou. Éliminez systématiquement les gourmands de tomates, sur les variétés indéterminées, de manière plus modérée pour les tomates déterminées afin de ne pas compromettre la récolte future. Effectuez parallèlement une taille progressive du bas de la plante en supprimant les feuilles les plus proches du sol. Tout comme l'instinct de survie de l'Homme, une plante en situation de stress peut réagir en intensifiant ses mécanismes de reproduction. Il est possible d'en jouer favorablement, en prenant garde de ne pas affaiblir le pied de tomates. Pendant la floraison, limitez l'arrosage sur 2 à 3 jours consécutifs pour encourager la plante à concentrer son énergie sur la formation des fleurs et à activer plus vite la nouaison. Attention toutefois, il ne s'agit pas de laisser flétrir les feuilles ! En période de maturation, installez un voile de forçage pendant quelques heures, le matin ou le soir. Ce petit coup de chaud bref accélère la montée en sucre et la coloration des fruits. En installant les bonnes plantes à côté de vos tomates, vous favoriserez leur croissance tout en éloignant les parasites potentiels. Le basilic, par exemple, est un grand classique qui éloigne les pucerons tout en attirant les pollinisateurs. L' œillet d'Inde , lui, agit comme un répulsif naturel contre nématodes, limaces, aleurodes, chenilles et escargots. Les capucines font partie des plantes pièges : elles attirent les pucerons, les autres cultures sont alors tranquilles ! Quant à la bourrache, elle attire les abeilles et améliore la structure du sol avec ses racines profondes.

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