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La Presse
11 hours ago
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Londres félicite le « durcissement » des pratiques de la police française
(Londres) Le gouvernement britannique s'est félicité vendredi d'un « durcissement » dans les pratiques des forces de l'ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de la France pour rejoindre l'Angleterre. Agence France-Presse Des images diffusées vendredi sur la BBC, tournées sur une plage, montrent des membres des forces de l'ordre françaises aller dans l'eau peu profonde jusqu'à un bateau pneumatique avec de nombreux migrants à son bord, parmi lesquels des enfants, et le crever à coups de cutter. « Ce que nous avons vu ce matin était un moment important », a réagi un porte-parole du premier ministre britannique Keir Starmer. « Nous saluons l'action des forces de l'ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes, et ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche », a-t-il ajouté. « Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu'ils ne commencent leur voyage », a poursuivi le porte-parole. Selon la préfecture des Hauts-de-France, vendredi à 8 h 30, un taxi-boat est venu embarquer des passagers sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont (Pas-de-Calais, sur la côte française). L'embarcation transportait déjà 30 personnes « lorsqu'une cinquantaine de migrants (hommes, femmes et enfants) s'est présentée sur la plage », a-t-elle précisé. Six militaires « sont restés en sécurisation lors de l'embarquement, en application des ordres ». PHOTO GONZALO FUENTES, ARCHIVES REUTERS Dans le nord de la France, la police française tente d'arrêter un groupe de migrants qui marchent sur la plage pour tenter de monter à bord d'un canot pneumatique afin de traverser la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne, le 2 juillet 2025. A l'occasion de l'embarquement, « les personnes situées à l'eau à l'arrière du small boat couraient un danger immédiat », ce qui a conduit les gendarmes à intervenir afin d'éviter une « prise de risque aux passagers d'un esquif d'évidence très fragile », a poursuivi la préfecture. « Aucune personne n'a été blessée ou a nécessité une prise en charge par les secours », a-t-elle ajouté. « Avec tous les autres leviers que le gouvernement active, nous pensons que cela peut avoir un impact majeur pour mettre fin aux tactiques utilisées par ces gangs » de passeurs, a-t-il poursuivi. Outre cette embarcation, dans la nuit de jeudi à vendredi, puis dans la journée, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a indiqué que 149 migrants tentant de rejoindre l'Angleterre ont été secourus, dont 81 sur une même embarcation au large de Calais. Le Royaume-Uni fait pression sur la France pour que celle-ci modifie la « doctrine » d'intervention des policiers et gendarmes en mer afin de pouvoir intercepter jusqu'à 300 mètres des côtes les taxi-boats. Ces derniers embarquent des migrants directement dans la mer pour éviter les contrôles sur les plages. PHOTO GONZALO FUENTES, ARCHIVES REUTERS Des gendarmes français approchent un groupe de migrants sur un canot pneumatique pour les escorter alors qu'ils tent de partir pour rejoindre Grande-Bretagne près de Calais, France, 2 juillet 2025. Conformément au droit international de la mer, une fois qu'une embarcation navigue, les autorités ne doivent faire que du sauvetage et sont pas supposées intervenir pour intercepter les migrants, afin d'éviter des noyades. En avril 2024, des journalistes de l'AFP avaient déjà été témoins d'une scène où un policier, avec de l'eau jusqu'aux genoux, avait planté son couteau dans le boudin d'une embarcation, sous les jurons d'un migrant en larmes. Ce dernier était finalement parti une heure plus tard à bord d'une autre embarcation de fortune surchargée. Le premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir il y a un an et sous la pression de l'extrême droite qui progresse, a promis de « reprendre le contrôle des frontières ». Mais plus de 20 500 personnes ont traversé la Manche sur les six premiers mois de l'année 2025, un record sur cette période. Cela représente une augmentation de près de 48 % par rapport à la même période de l'année dernière. Un record annuel avait été atteint en 2022 avec 45 774 arrivées de migrants.


Le Parisien
17 hours ago
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La police française lacère au cutter un bateau rempli de migrants, Londres se félicite d'un « durcissement » de ses pratiques
Les félicitations de Downing Street . Le gouvernement britannique a salué ce vendredi un « durcissement » dans les pratiques des forces de l'ordre françaises pour intercepter les migrants embarquant sur des bateaux dans le nord de l'Hexagone à destination de l'Angleterre , après la diffusion d'un reportage télévisé. Des images diffusées vendredi sur la BBC , tournées sur une plage proche de Boulogne-sur-Mer, montrent des membres des forces de l'ordre françaises se diriger dans l'eau peu profonde vers un bateau pneumatique contenant de nombreux migrants en son bord, parmi lesquels des enfants, et le crever à coups de cutter. Selon la préfecture des Hauts-de-France, vendredi à 8h30, un taxi-boat est venu embarquer des passagers sur la plage de Saint-Étienne-au-Mont (Pas-de-Calais). L'embarcation transportait déjà 30 personnes « lorsqu'une cinquantaine de migrants (hommes, femmes et enfants) s'est présentée sur la plage », a-t-elle précisé. Six militaires « sont restés en sécurisation lors de l'embarquement, en application des ordres ». À l'occasion de l'embarquement, « les personnes situées à l'eau à l'arrière du small-boat couraient un danger immédiat », ce qui a conduit les gendarmes à intervenir afin d'éviter une « prise de risque aux passagers d'un esquif d'évidence très fragile », a poursuivi la préfecture. « Aucune personne n'a été blessée ou a nécessité une prise en charge par les secours », a-t-elle ajouté. « Ce que nous avons vu ce matin était un moment important », a réagi un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer . « Nous saluons l'action des forces de l'ordre françaises pour intervenir dans les eaux peu profondes, et ce que vous avez vu ces dernières semaines est un durcissement de leur approche », a-t-il ajouté. « Nous voyons de nouvelles tactiques utilisées pour perturber ces bateaux avant qu'ils ne commencent leur voyage », a poursuivi le porte-parole. « Avec tous les autres leviers que le gouvernement active, nous pensons que cela peut avoir un impact majeur pour mettre fin aux tactiques utilisées par ces gangs » de passeurs, a-t-il poursuivi. Le Royaume-Uni fait pression sur la France pour que celle-ci modifie la « doctrine » d'intervention des policiers et gendarmes en mer afin de pouvoir intercepter jusqu'à 300 mètres des côtes les taxi-boats. Ces derniers embarquent des migrants directement dans la mer pour éviter les contrôles sur les plages. Conformément au droit international de la mer, une fois qu'une embarcation navigue, les autorités ne doivent faire que du sauvetage et ne sont pas supposées intervenir pour intercepter les migrants, afin d'éviter des noyades . En avril 2024, des journalistes de l'AFP avaient déjà été témoins d'une scène où un policier, avec de l'eau jusqu'aux genoux, avait planté son couteau dans le boudin d'une embarcation, sous les jurons d'un migrant en larmes. Ce dernier était finalement parti une heure plus tard à bord d'une autre embarcation de fortune surchargée. Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir il y a un an et sous la pression de l'extrême droite qui progresse, a promis de « reprendre le contrôle des frontières » . Mais plus de 20 500 personnes ont traversé la Manche sur les six premiers mois de l'année 2025 , un record sur cette période. Cela représente une augmentation de près de 48 % par rapport à la même période de l'année dernière. Un record annuel avait été atteint en 2022 avec 45 774 arrivées de migrants.


Le Figaro
a day ago
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Manche : une nouvelle opération visant à percer des bateaux de migrants menée par des policiers français
Dans une opération saluée par le gouvernement britannique, la police française a, ce vendredi, percé plusieurs canots pneumatiques transportant une douzaine de migrants qui souhaitaient se rendre au Royaume-Uni. Une nouvelle opération dans la lutte contre l'immigration clandestine a été réalisée par les autorités françaises ce vendredi matin. Des policiers munis d'un couteau ont percé des trous dans des canots pneumatiques, empêchant ainsi des migrants de traverser la Manche depuis le sol français et de se rendre au Royaume-Uni. Une méthode saluée par la ministre de l'Intérieur britannique, Yvette Cooper. Dans un contexte de croissance accrue de l'immigration illégale, Yvette Cooper, membre du parti travailliste et ministre de l'intérieur depuis 2024, encourage les mesures permettant de limiter ce phénomène. Elle a donc salué dans le Telegraph cette méthode, qu'elle qualifie de «différente» et de «bienvenue». Des félicitations reprises quelques heures plus tard par le premier ministre, Keir Starmer, qui a félicité la France pour le «durcissement» des pratiques visant à intercepter les migrants. Publicité Une coopération nécessaire entre les autorités françaises et britanniques Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra au Royaume-Uni à compter de mardi prochain, pour une visite d'État de trois jours. Cette nouvelle stratégie sera notamment abordée par le chef de l'État français et le premier ministre britannique, Keir Starmer, qui veut «reprendre le contrôle des frontières», d'après les mots d'un porte-parole du gouvernement. Depuis plusieurs mois, le gouvernement du Royaume-Uni, et principalement Yvette Cooper, milite pour l'organisation de négociations avec la France. Les Britanniques demandent notamment que les patrouilles maritimes frontalières françaises interceptent tous les bateaux-taxis de passeurs, que ce soit en mer ou sur les eaux moins profondes, comme les rivières. Le fait de percer des canots est une méthode qui avait déjà été réalisée au mois d'avril, en présence de journalistes de l'AFP. La collaboration franco-britannique s'est ainsi développée lors des derniers mois. « J'ai parlé au ministre français de l'Intérieur (Bruno Retailleau, NDLR) de l'importance d'agir dans les eaux françaises. (Il) est déterminé à changer ces règles. C'est ce qu'il a fait en ce sens», affirme Yvette Cooper pour The Telegraph. Elle ajoute que ce travail commun a permis d'accélérer la mise en place de cette stratégie, et qu'ils feront pression ensemble pour que «cela se produise le plus rapidement possible et le plus largement possible». Un projet de loi étudié par le Parlement britannique Pour lutter contre la hausse de l'immigration, la ministre de l'Intérieur britannique n'a pas attendu la coopération de la France. Elle mise sur un renforcement des lois, notamment pour éviter les accidents en mer, qui se multiplient du fait de la surpopulation des petits bateaux. Cette surpopulation a deux conséquences : pour la BBC, Yvette Cooper a affirmé que cela entraîne une augmentation des arrivées de migrants sur le sol anglais. De plus, la surprésence de personnes sur les bateaux est à l'origine de nombreux accidents, parfois mortels, que la ministre britannique qualifie d'«épouvantables». Pour The Telegraph, elle appelle donc à un «renforcement de la loi pour que la mise en danger de la vie en mer (permette) d'engager des poursuites ». Un nouveau projet de loi sur les frontières a ainsi été déposé par le Parti travailliste devant le Parlement britannique. La Chambre des Communes, composée de 650 députés, étudie actuellement ce projet. L'objectif principal de ce texte serait de créer une nouvelle infraction sanctionnant tout migrant qui empêcherait les offres de sauvetage en mer ou qui utiliserait l'agression physique, l'intimidation ou un comportement coercitif pour surcharger les bateaux. La peine encourue serait de cinq ans de prison.


La Presse
a day ago
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- La Presse
GardaWorld recrute pour « l'Alcatraz des alligators »
GardaWorld aurait obtenu un contrat de près de 8 millions de dollars américains pour fournir du personnel de sécurité dans un controversé centre de détention du sud de la Floride. Une publication LinkedIn de GardaWorld diffusée depuis une semaine révèle que l'entreprise recrute des agents de sécurité pour un établissement de détention à Ochopee, en Floride, la même ville du nouveau centre de détention temporaire pour migrants surnommé « l'Alcatraz des alligators ». L'offre, bien qu'elle ne précise pas qu'il s'agit d'un poste dans cet établissement, indique que les employés devront travailler jusqu'à 60 heures par semaine, vivre sur place pendant toute la durée du contrat et composer avec des conditions extrêmes dans un environnement chaud, humide et isolé. Le poste est rémunéré à 22 $ US par heure. Selon les informations rapportées par le Miami Herald jeudi, l'entreprise québécoise aurait obtenu un contrat de près de 8 millions de dollars américains pour fournir du personnel de sécurité dans le controversé centre de détention du sud de la Floride. Lisez « Pourquoi l''Alcatraz des alligators' soulève un tollé » Ce camp retranché est situé sur les vestiges d'un ancien aéroport, au cœur des Everglades, une région de marécages infestés d'alligators. Entouré de 8500 mètres de barbelés, ce lieu possède une capacité d'accueil de 3000 migrants. Le président américain Donald Trump, en visite cette semaine, avait salué l'initiative en affirmant qu'« il y avait beaucoup de policiers sous forme d'alligators. » Une déclaration qui a suscité les réactions des défenseurs des droits de la personne et des communautés autochtones locales. Contacté par La Presse, GardaWorld n'a toujours pas répondu. Avec Vincent Larouche, La Presse


24 Heures
a day ago
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Droit de rester Vaud proteste contre les renvois forcés de migrants
Une dizaine de personnes ont dénoncé la violence et la fréquence des renvois dans le canton de Vaud ce vendredi. Publié aujourd'hui à 16h00 Mis à jour il y a 6 minutes Le collectif vaudois Droit de rester dénonce la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants dans le canton. Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT Le collectif vaudois Droit de rester a mené, vendredi à la mi-journée, une courte action pacifique devant les bureaux, à Lausanne, de la conseillère d'État Isabelle Moret, en charge de l'asile, a constaté Keystone-ATS. Une petite dizaine de personnes ont dénoncé la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants , notamment des enfants. Les membres du collectif critiquent la manière dont la ministre PLR en charge de l'Établissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et du Service de la population (SPOP) gère les renvois renforcés décidés par la Confédération. Ils dénoncent un «durcissement de la politique migratoire du Canton» et «la mise en place, par idéologie ou pour des basses raisons financières, un véritable système xénophobe», écrivent-ils dans un manifeste publié le même jour. «Coups, enfants menottés» «Coups, enfants menottés et détentions administratives arbitraires: le niveau extrême de violence qu'exerce le Canton, causant de graves traumatismes à une population déjà très vulnérable. Il ne s'agit malheureusement que du dramatique aboutissement d'une maltraitance administrative délibérée déployée à tous les niveaux», affirment-ils. Droit de rester exige notamment un moratoire sur l'exécution des renvois jusqu'au traitement de sa pétition par le Grand Conseil vaudois. Il demande aussi par exemple «la mise en place d'un espace sécurisé permettant aux exilés de signaler les violences, notamment sexistes et sexuelles, ainsi que les abus de pouvoir commis par des fonctionnaires de l'EVAM et du SPOP». Interrogés par Keystone-ATS, les services de Mme Moret n'ont pas souhaité ni réagir ni commenter cette action et les demandes du collectif. «Nous n'avons pas reçu à ce jour de demande formelle d'échanges ou de dialogue», répond le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP). Davantage sur le canton de Vaud et les migrants Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.