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Tour de France : Benjamin Thomas méritait-il un carton rouge après avoir provoqué la chute ?
Tour de France : Benjamin Thomas méritait-il un carton rouge après avoir provoqué la chute ?

Le Figaro

time4 hours ago

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Tour de France : Benjamin Thomas méritait-il un carton rouge après avoir provoqué la chute ?

LA QUESTION DU JOUR - Le coureur de Cofidis a bouclé la 1re étape avec le maillot à pois rouges après avoir provoqué une chute spectaculaire sur un sprint. Des pavés indigestes. L'image a vite tourné en boucle sur les réseaux sociaux. À la lutte dans le deuxième sprint du grand prix de la montagne (à 78 km de l'arrivée à Lille) attribuant un point pour le classement du paillot à pois, Benjamin Thomas, dans un effort violent, lance son vélo comme un sprinter. Sa roue avant décolle légèrement, l'effort et la vitesse combinés aux mouvements provoqués par les pavés déséquilibrent le coureur de Cofidis qui perd le contrôle de son vélo devenu fou, tombe et entraîne dans sa chute Matteo Vercher (TotalEnergies). Thomas empoche un point. Et le prix de la maladresse… À découvrir Le classement du Tour de France 2024 À lire aussi Tour de France : en vidéo, la terrible chute entre deux coureurs français en plein sprint sur les pavés Une image déjà marquante du Tour 2025 due à une erreur de pilotage. Benjamin Thomas, «le kamikaze des pavés» aurait-il dû être sanctionné ? Non. Il a totalement perdu le contrôle. Il s'agit d'un fait de course. Totalement involontaire. Il n'avait aucune intention de changer volontairement de trajectoire et de précipiter la chute de son rival. Conscient de son erreur, il a vite pris des nouvelles de son malheureux rival. Et, à l'arrivée, fair-play, Matteo Vercher n'a pas cherché à l'accabler. Publicité Le mont Cassel est un passage connu Les organisateurs du Tour de France avaient pris soin de ne pas semer trop de pavés lors du triptyque d'ouverture en évitant les secteurs redoutés de Paris-Roubaix. Le mont Cassel est un passage connu. Les 4 Jours de Dunkerque le visitent souvent, comme le magnifique championnat de France 2023 qui avait couronné Valentin Madouas. Le passage symbolique n'est pas considéré comme dangereux, n'était pas redouté. Seules l'extrême tension et la maladresse du moment ont transformé le sprint en une séquence douloureuse. Et inoubliable. Benjamin Thomas (138e à 5'18 du Belge Jasper Philipsen, vainqueur du sprint à Lille et premier maillot jaune) et Matteo Vercher (179e à 6'31) ont terminé attardés, marqués. Avec le maillot à pois (Thomas) et le premier prix de la combativité (Vercher). Au terme d'une folle journée. Courbaturés, ils seront au départ de la 2e étape ce dimanche vers Boulogne-sur-Mer. Après quelques sueurs froides et un épisode dont ils auront l'occasion de reparler…

Alpinisme : exploit au Nanga Parbat, skié pour la première depuis le sommet à 8126 m d'altitude par deux Français
Alpinisme : exploit au Nanga Parbat, skié pour la première depuis le sommet à 8126 m d'altitude par deux Français

Le Figaro

time2 days ago

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Alpinisme : exploit au Nanga Parbat, skié pour la première depuis le sommet à 8126 m d'altitude par deux Français

Surnommé la «montagne tueuse» et réputé pour son extrême difficulté, ce sommet n'avait jamais été skié dans son intégralité. C'est une discipline bien différente du ski dans les stations de nos montagnes, même la plus difficile des pistes noires. Deux alpinistes français, Tiphaine Duperier et Boris Langenstein, ont réalisé pour la première fois la descente intégrale du Nanga Parbat, sommet au Pakistan qui culmine à 8126 mètres d'altitude, et qui n'avait jamais été skié depuis son sommet. Parvenus à la cime le 24 juin en empruntant le mythique versant Rupal, les alpinistes ont ensuite entamé trois jours de descente intense. «Au sommet, les horizons s'ouvrent de tous les côtés, on a quelques secondes pour se relâcher, mais il faut se remobiliser tout de suite», raconte au Figaro Boris Langenstein, guide de haute montagne en Tarentaise de 39 ans. Car si la montée, en style alpin, c'est-à-dire sans assistance respiratoire ni sherpa et sans corde fixe, est déjà une prouesse en soi, la descente est un véritable exploit à cette altitude. Pour bien réaliser la mesure de cette performance, il faut savoir qu'à 8000 mètres d'altitude, avec l'air raréfié en oxygène, chaque geste demande au corps des ressources considérables. «Se baisser, chausser ses skis, rien n'est facile et on a le cerveau embué», explique le guide. D'ailleurs, selon les confidences du guide, la descente dans sa totalité est plus rapide à pied qu'en ski. «Chaque virage est un immense essoufflement». Neige dure La première partie de la montée entre le camp de base et le camp 1. Collection personnelle Le versant Rupal est une des parois les plus ahute du monde avec 4500 mètres de dénivelés. Collection personnelle Dès lors, skier est un exercice de concentration intense, où les émotions n'ont pas leur place. Depuis le sommet, les alpinistes ont dû emprunter à ski des passages pentus et parfois très délicats avec un premier couloir ponctué de cailloux et de plaques de glace, qui se termine sur une barre rocheuse vertigineuse. «On ne peut pas se permettre de tomber dans ces conditions, on n'a aucune marge», explique Boris Langenstein. «Il n'y a pas beaucoup de plaisir», concède l'alpiniste, «mais ce n'est pas ce que l'on recherche». Sur la première partie, la neige était plutôt dure, condition généralement préférée par les skieurs de pente raide pour minimiser les risques d'avalanche. «Si on dévisse - si on tombe ndlr - c'est de notre fait, ce n'est pas aléatoire. Avec la neige dure, on reste maître de virage». La fin de la descente, entre le camp 1 et le camp de base, a été plus compliquée en raison du manque de neige. Les deux skieurs ont enchaîné plusieurs rappels pour passer certains passages rocheux. La grande traversée pour parvenir au sommet. Collection personnelle L'ascension nécessite plusieurs jours depuis le camp de base situé à 3500 mètres d'altitude. Collection personnelle Originaire de Lyon, Boris Langenstein a fait ses premières armes en pente raide dans le massif de la Chartreuse puis dans le massif des Ecrins avec une première descente engagée dans la face nord de la Roche Faurio. Avec Tiphaine Duperier, également guide haute montagne originaire des Bauges, ils ont réalisé des expéditions en Inde, au Pakistan ou encore en Alaska. Une précédente tentative Compagnons de cordée de longue date, les deux alpinistes avaient déjà tenté l'année passée cette descente au Nanga Parbat. Mais ils n'étaient pas parvenus au sommet, butant à 7400 mètres d'altitude lors de la montée, juste avant la longue traversée qui emmène à la cime, une des principales difficultés de l'ascension. Le vrsant Rupal et l'itinéraire de montée qui bascule surle versant Diamir à partir de 7400 mètres d'altitude. Surnommé la «montagne tueuse», le Nanga Parbat a vu mourir sur ses flancs près de 80 alpinistes depuis les premières tentatives d'ascension dans les années 1930 jusqu'à nos jours. En 1953, C'est l'Autrichien Hermann Buhl qui parvient pour la première fois au sommet. En 1970, l'Italien Reinhold Messner vient à bout pour la première fois du versant, considéré comme la paroi la plus haute du monde (environ 4500 mètres) avant de perdre son frère à la descente, dans une avalanche. Récemment encore, en 2018, c'est l'alpiniste Élisabeth Revol qui était parvenue au sommet, en plein hiver, avant de perdre à la descente son compagnon, l'alpiniste polonais Tomek Mackiewicz mort d'épuisement et de froid. La Française s'en était sortie quant à elle lors d'un sauvetage spectaculaire.

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