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Le Figaro
5 days ago
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Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 718 morts, selon une ONG
Les violences dans le sud de la Syrie ont fait depuis dimanche dernier 718 morts, selon un nouveau bilan fourni samedi par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). D'après l'ONG, 391 druzes figurent parmi les morts, dont 146 combattants et 245 civils y compris 165 «exécutés sommairement par des membres (des forces relevant) des ministères de la Défense et de l'Intérieur» aux premiers jours des combats. Parmi les morts figurent également 287 membres des forces du gouvernement et 21 combattants bédouins sunnites dont trois civils «exécutés sommairement par des combattants druzes», selon l'OSDH. Par ailleurs, 15 membres des forces gouvernementales ont été tués dans des frappes israéliennes, d'après l'ONG.


La Presse
17-07-2025
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Chareh retire ses troupes de Soueida qui compte ses morts
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Chareh retire ses troupes de Soueida qui compte ses morts (Soueida) La ville à majorité druze de Soueida dans le sud de la Syrie compte ses morts jeudi après le retrait des troupes gouvernementales, décidé par le président intérimaire Ahmad al-Chareh pour éviter une « guerre ouverte » avec Israël selon lui. Shadi AL-DUBAISI, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Israël avait menacé d'intensifier ses frappes si le pouvoir syrien ne quittait pas cette province du sud de la Syrie où des affrontements ont fait plus de 500 morts depuis dimanche. Les habitants de Soueida ont découvert une ville sinistrée. Un correspondant de l'AFP a compté 15 cadavres gisant dans le centre de la ville, sans pouvoir indiquer s'il s'agissait de combattants ou de civils. « C'est comme si la ville sortait d'une catastrophe naturelle ou d'une inondation », déclare à l'AFP Hanadi Obeid, un médecin de 39 ans. « J'ai vu trois cadavres dans la rue, dont celui d'une femme âgée ». Devant l'hôpital principal dont la morgue est saturée, des familles cherchent leurs proches, dans un climat de colère et de peur, selon le photographe de l'AFP. Les violences viennent ébranler encore plus le pouvoir d'Ahmad al-Chareh qui a renversé, à la tête d'une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, l'ex-président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Un homme observe les corps de victimes des affrontements violents qui ont eu lieu à Soueida. Jeudi matin, les forces gouvernementales s'étaient retirées de toute la province à majorité druze, ont indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des témoins à l'AFP. Des membres des forces gouvernementales ont affirmé à un correspondant de l'AFP posté aux abords de la province qu'ils avaient reçu l'ordre de se retirer peu avant minuit et avaient achevé leur redéploiement à l'aube. Dans un discours télévisé pendant la nuit, Ahmad al-Chareh avait annoncé le transfert « à des groupes locaux » et des dignitaires religieux druzes de la responsabilité du maintien de la sécurité à Soueida. « Nous avons donné la priorité à l'intérêt des Syriens plutôt qu'au chaos et à la destruction », a déclaré M. al-Chareh, disant avoir voulu éviter « une guerre ouverte » avec Israël dont il a condamné l'intervention. PHOTO GHAITH ALSAYED, ASSOCIATED PRESS Une aile d'un bâtiment du quartier général de l'armée syrienne, contigu au ministère de la Défense, a été détruite par des frappes israéliennes, mercredi. Quelques heures plus tôt, Israël avait bombardé plusieurs cibles au cœur de Damas. Une aile d'un bâtiment du quartier général de l'armée syrienne, contigu au ministère de la Défense, a été détruite par ces frappes, qui ont fait trois morts selon les autorités. Israël a mené d'autres frappes aux abords du palais présidentiel et dans les environs de Damas. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dit jeudi que le cessez-le-feu avait été obtenu « par la force », après ces frappes. Médiation américaine Les premiers affrontements avaient éclaté dimanche entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes, aux relations tendues depuis des décennies. Le gouvernement syrien est alors intervenu avec l'objectif affiché de rétablir l'ordre et a déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes l'ont toutefois accusé de combattre les druzes et fait état de nombreuses exactions. M. Chareh a souligné que « l'intervention efficace de la médiation américaine, arabe et turque, a sauvé la région d'un sort inconnu ». Les États-Unis, alliés d'Israël et qui affichent leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé djihadiste, avaient annoncé mercredi soir qu'un accord avait été conclu pour rétablir le calme en Syrie. La porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, avait auparavant appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d'apaiser les tensions avec Israël. « Exécutions sommaires » Selon l'OSDH, les violences ont fait plus de 500 morts, dont 83 personnes « exécutées sommairement par des membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur ». PHOTO OMAR HAJ KADOUR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh Dans son discours, le président intérimaire a promis de faire « rendre des comptes » aux auteurs d'exactions contre « notre peuple druze, qui est sous la protection et la responsabilité de l'État ». Il avait fait la même promesse après le massacre de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu Bachar al-Assad, début mars sur le littoral syrien. Mais une commission d'enquête sur ces massacres n'a jamais rendu ses conclusions. La communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes, présentes principalement à Soueida. Cette minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam est aussi implantée au Liban et en Israël. Sur la ligne de cessez-le-feu qui sépare Israël et la Syrie, à Majdal Shams, des dizaines de personnes se sont massées jeudi pour chercher du regard, derrière une barrière barbelée, des proches qui pourraient tenter d'entrer en Israël comme ce fut le cas la veille. « Hier, à cause de la situation dramatique en Syrie, avec les meurtres, les massacres et les scènes de violence, beaucoup de gens se sont dirigés vers la frontière », raconte Qamar Abou Saleh, une habitante du bourg druze de Majdal Shams, dans la partie du Golan annexée par Israël. « Ils ont ouvert la barrière et sont entrés, et des personnes venues de Syrie ont également commencé à passer ici ». « C'était comme un rêve, on n'y croyait pas », relate cette éducatrice de 36 ans.


La Presse
16-07-2025
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Plus de 350 morts dans les violences communautaires depuis dimanche
Des membres des forces de sécurité marchent en groupe après des affrontements. (Damas) Les violences communautaires dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, a déclaré jeudi une ONG, les autorités syriennes annonçant pour leur part le retrait de leurs forces de cette région après un appel en ce sens des États-Unis. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 189 soldats et membres des forces de sécurité ont péri dans les combats, et 15 autres dans des frappes israéliennes en soutien à la communauté druze. Un total de 79 combattants druzes et 18 combattants bédouins ont également été tués, ainsi que 55 civils, dont 27 ont été victimes d'« exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur », a affirmé cette ONG. Un correspondant de l'AFP à Soueida a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil. Un journaliste local figure également parmi les personnes tuées, a précisé l'OSDH, une organisation basée à Londres qui s'appuie sur un très vaste réseau de sources à travers la Syrie. Les affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze. Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Selon l'OSDH et des témoins, elles ont combattu aux côtés des tribus bédouines et exécuté des civils. Mercredi, le ministère syrien de l'Intérieur a annoncé un accord prévoyant « un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires », et la présidence syrienne s'est engagée à « punir » les auteurs d'exactions. Le ministère de la Défense a pour sa part fait savoir, dans un communiqué, que ses forces avaient « commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d'un accord conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi ». Il n'a pas fait mention du retrait d'autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville. Bombardements israéliens Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:36 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Les autorités syriennes ont fait état de trois morts. Des bombardements ont aussi visé près de Damas « les environs de l'aéroport militaire de Mazzé », selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana. Israël affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire du pouvoir islamiste syrien dans le sud de la Syrie, près de sa frontière. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le Golan syrien occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté dans la province de Soueida, a constaté un journaliste de l'AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos. « Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles », a déclaré Fayez Chaker. « On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas. » PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Des membres de la communauté druze passent à travers un trou dans la clôture frontalière en fil de fer barbelé sur le plateau du Golan annexé par Israël. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze de Syrie, forte de quelque 700 000 membres avant la guerre civile. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a assuré que l'armée frapperait « avec force » « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet », et exigé du pouvoir syrien qu'il « laisse tranquilles » les druzes. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.


24 Heures
07-07-2025
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Bombardements: En Iran, un nouveau bilan de 1060 morts après la guerre contre Israël
Un précédent bilan faisait état d'au moins 935 morts durant la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Publié aujourd'hui à 23h09 La prison d'Evin, le 1er juillet 2025 à Téhéran, détruite après des frappes aériennes israéliennes. AFP Un responsable iranien a annoncé lundi sur la télévision d'État un nouveau bilan, révisé à la hausse, de 1060 morts dans le pays, après la guerre de 12 jours contre Israël . «Jusqu'à ce soir, nous avons enterré 1060 martyrs à travers le pays», a déclaré Saeed Ohadi, directeur de la Fondation des martyrs et des anciens combattants, dans une interview à la télévision d'État. Un précédent bilan faisait état d'au moins 935 morts dans la guerre, déclenchée le 13 juin par une attaque israélienne et conclue le 24 juin par un cessez-le-feu. En lire plus sur la guerre Iran-Israël Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.