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9 hours ago
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Connaissez-vous vos saint(e)s ? Saint-Pamphile : des billots et Juliette
Le Québec compte plus de 500 municipalités avec des noms de saints ou saintes. Mais qui se souvient des personnages qui ont inspiré ces toponymes ? Dans cette série estivale, La Presse va sur les traces de cet héritage catholique. L'industrie forestière en mène large à Saint-Pamphile. Mais derrière la façade, certaines femmes en mènent encore plus large… Nom : Saint-Pamphile Population : 2275 Année de fondation : 1888 Il y a de l'action, ce matin, à Saint-Pamphile. Quand on débarque dans cette petite ville de 2275 habitants, impossible de manquer les montagnes de billots et le ballet des camions et des grues qui s'agitent dans tous les sens. Ici, c'est l'industrie forestière qui domine, et ça se voit. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Saint-Pamphile est situé à un kilomètre de la frontière américaine et de l'État du Maine. À un kilomètre de là, il y a la frontière américaine et l'État du Maine. Une grande partie du bois coupé et transformé est acheminé par camion jusqu'aux États-Unis. Le secteur représenterait environ 70 % des emplois dans la municipalité. Autant dire que l'augmentation de droits de douane annoncée par le gouvernement américain (plus de 34 %) risque d'avoir un impact sur les entreprises locales. Et l'on ne compte pas la menace de taxe supplémentaire brandie par le président Trump. Au total, on parle de près de 60 % en plus sur les exportations, ce qui a de quoi susciter l'inquiétude. Interrogée sur ce point, la conseillère municipale Marlène Bourgault tempère. Elle fait valoir que plusieurs entreprises dans la région ont des antennes aux États-Unis, ce qui devrait limiter les dégâts. En revanche, ce sera peut-être « plus compliqué pour les compagnies de transport », si ce scénario noir se concrétise. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Le chantier de la société Daaquam Mais pour l'instant, aucun signe extérieur de ralentissement. Sur le chantier de la société Daaquam, situé à un jet de pierre de la mairie, non seulement il y a de l'action, mais il y a un immense panneau « Nous embauchons » planté à l'entrée du site. Ces dernières années, ce besoin de main-d'œuvre s'est traduit par l'arrivée de travailleurs étrangers. Guatémaltèques, Mexicains, Philippins, Mauriciens et Ivoiriens sont venus pour pourvoir des postes. Certains auraient même pris racine et fondé des familles. « Il y a aussi des gens de la ville qui viennent prendre leur retraite, et des jeunes qui font du télétravail », ajoute Francine Couette, également conseillère municipale. Selon elle, beaucoup de gens sont attirés par le calme de la région et la palette de services offerts par la municipalité, du supermarché aux écoles en passant par la piscine, l'aréna ou le CLSC. PHOTO SIMON GIROUX, ARCHIVES LA PRESSE Le Festival du bûcheux se tient la dernière fin de semaine avant la fête du Travail. Cet afflux bien réel a cependant un coût. Pour absorber tout ce beau monde, la ville est en train de faire construire une vingtaine de nouveaux logements, ce qui sera insuffisant pour répondre à la demande. « Il y a une quarantaine de noms sur la liste d'attente », souligne Mme Bourgault. Merci, Juliette L'autre chose à noter, c'est que Saint-Pamphile est assez dynamique sur le plan culturel. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Le centre culturel Godend'Art, à Saint-Pamphile Outre le Festival du bûcheux, inauguré il y a 42 ans (voir plus bas), la petite ville compte une troupe de théâtre, ainsi qu'un centre culturel, qui a élu domicile dans une ancienne manufacture de jeans. Lors de notre visite, on y présentait une exposition temporaire sur les femmes importantes dans l'histoire locale, chacune ayant droit à son hommage sur une affiche rose en carton. C'est là qu'on a appris l'existence d'une certaine Juliette Dupont (1932-2015). PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Une peinture de Juliette Dupont est accrochée au mur du local des archives. Bien qu'elle soit morte depuis 10 ans, cette ancienne enseignante semble avoir laissé un souvenir impérissable dans la municipalité. Outre l'hommage qu'on lui fait dans l'expo, une peinture d'elle est accrochée au mur du local des archives. Reconnaissance suprême : il y a même une rue à son nom dans la ville. Si on a bien compris, c'est un peu grâce à elle si le visage de Saint-Pamphile ne se limite pas aux grues et aux billots de bois. Intarissables, Marlène Bourgault et Francine Couette nous expliquent que cette femme d'action a fait beaucoup pour le tourisme et surtout pour l'embellissement de la municipalité, en créant notamment un comité Floralies, un jardin municipal et un arboretum. « Elle a été ma mentore », lance Francine, presque émue. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Marlène Bourgault et Francine Couette, conseillères municipales Malgré son impact, Juliette Dupont n'a cependant jamais été mairesse. « Elle n'a jamais voulu ! », lance Francine, dans un mélange d'étonnement et d'admiration. Mort décapité… après tous ses amis Et notre saint, dans tout ça ? Eh bien voici : selon ce qu'on sait, la municipalité porterait ce nom en l'honneur de Pamphile-Gaspard Verreault (1832-1906) et non d'une tête auréolée. Pour la petite histoire, Pamphile Verreault était un agriculteur, un notaire et une personnalité politique, qui a été maire de Saint-Jean-Port-Joli et député conservateur dans L'Islet en 1867, circonscription du futur Saint-Pamphile. Ce qui ne nous empêche pas de vous parler de Pamphile, le saint, parce que quand même, c'est du lourd ! Martyr de son état, cet homme est mort décapité en 309 après Jésus-Christ, dans une scène somme toute assez brutale. PHOTO WIKIMEDIA COMMONS Image de Pamphile de Césarée tirée du Ménologe de Basile II Pamphile tenait une école théologique à Césarée, en Israël, près du Tel-Aviv actuel. Victime de persécutions sous le règne d'un gouverneur cruel, il est arrêté en 307. Après deux ans d'emprisonnement, comme il refuse toujours de renier le christianisme même sous la torture, on décide de l'exécuter… Cependant, il devra d'abord endurer le sacrifice de ses compagnons, Valens, Paul, Porphyre, Séleucus, Théodule et Julien… Parce qu'il a osé réclamer à l'avance le corps des martyrs, Porphyre est le premier à y passer. Seleucus court annoncer la nouvelle à Pamphile, mais il est exécuté à son tour. Puis c'est au tour de Théodule. Puis de Julien, qui a osé s'approcher trop près du lieu des assassinats. Pamphile sera le dernier à être exécuté, en se faisant couper la tête. Selon ce que rapporte le site Sanctoral, son corps restera exposé toute la nuit à l'endroit même du supplice. « Mais aucun animal ne s'étant approché pendant la nuit, les fidèles purent lui donner une sépulture honorable. » Ce miracle ultime explique qu'on a pu récupérer ses reliques. Ces dernières auraient été utilisées pour la consécration de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople en 537 après Jésus-Christ. Où sont-elles aujourd'hui ? Mystère. Certaines pistes nous mènent à Paris, mais de ce côté, les infos sont contradictoires. Une autre recherche nous apprend qu'il n'y a pas de « sources disponibles » pour le savoir. Cela ne nous empêchera pas de dormir. La semaine prochaine : Sainte-Euphémie.


La Presse
16 hours ago
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Connaissez-vous vos saint(e)s ?
Le Québec compte plus de 500 municipalités avec des noms de saints ou saintes. Mais qui se souvient des personnages qui ont inspiré ces toponymes ? Dans cette série estivale, La Presse va sur les traces de cet héritage catholique. Malgré les défis causés par la « dévalorisation », Sainte-Euphémie attire de nouveaux résidants en quête de tranquillité. Sainte-Euphémie-sur-Rivière-du-Sud n'est pas le village le plus passant. Située un peu à l'écart, entre les routes 283 et 281, cette petite municipalité de la MRC de Montmagny brille par son calme et sa tranquillité. Le jour de notre visite, on n'a croisé que deux personnes dans la rue, ainsi qu'un type sur un balcon avec son chien. La région immédiate compte peu d'industries et de moins en moins d'agriculture ou de foresterie. Quant au dépanneur local, il a fermé ses portes. Idem pour le poste à essence. « On est dévalorisés », confie l'adjoint au maire, Styves Laprise, un ancien militaire qui est revenu vivre sur les lieux de son enfance. « Quand j'étais jeune, c'était plus dynamique. On avait même trois clubs de hockey. » Signe des temps : l'église a été désacralisée et rebaptisée L'Héritage, un grand pas sur le plan symbolique. « C'est un dossier émotif, complexe et dispendieux », souligne M. Laprise. Il nous explique que les avis sont très « partagés » en ce qui concerne l'avenir du bâtiment. Certains voudraient le mettre à terre, d'autres le conserver. Mais il faut de l'argent pour l'entretien, et sa valeur patrimoniale n'est pas suffisante pour justifier des subventions. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE L'église de Sainte-Euphémie, qui a été désacralisée et rebaptisée L'Héritage La bonne nouvelle, c'est que l'endroit sert toujours : une fois par mois, la municipalité organise à L'Héritage des 5 à 7 pour réunir le monde et renforcer la vie sociale. À droite de l'entrée, on a d'ailleurs installé un bar pour ces rencontres informelles, ce qui, on en convient, est un peu bizarre au premier coup d'œil. Un peu de vin de messe avec votre bière ? Malgré ces défis, Sainte-Euphémie demeure un endroit charmant et paisible. C'est sans doute pourquoi la municipalité grossit au lieu de rapetisser. En un an, la population serait passée de 307 à 387 personnes. « Pas énorme, mais beaucoup pour nous », lance M. Laprise. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Styves Laprise, adjoint au maire de Sainte-Euphémie Selon le maire adjoint, ces nouveaux résidants viennent d'aussi loin que Québec, Montréal et même la France. Certains ont acheté un lopin de terre, beaucoup profitent des avantages du télétravail. La plupart ont une chose en commun : « Ils sont venus pour la tranquillité », note M. Laprise. Tout le défi est de les intégrer au tissu social et à la réalité de la vie en région. D'ailleurs, c'est aussi pour cette raison qu'on a organisé ces 5 à 7 dans l'ancienne église. Exercice louable s'il en est, mais pas 100 % efficace, aux dires de Jean-Claude Giroux, 81 ans, secrétaire-trésorier de la fabrique. « Ça en fait sortir quelques-uns… », lance-t-il, évitant de terminer sa phrase. Qu'importe ces petits bémols, Sainte-Euphémie vit un discret second souffle. À preuve : on a même sondé les citoyens pour savoir s'ils voulaient d'un nouveau dépanneur. Au moment où ces lignes étaient écrites, le résultat n'était pas encore connu. Miracle dans le tombeau La paroisse de Sainte-Euphémie aurait été fondée officiellement en 1907. Son nom viendrait d'une certaine Euphémie Bernier, qui était rien de moins que la maman du premier curé en résidence, Joseph-Westlan Proulx ! Pour ce qui est d'Euphémie, la sainte, il faut qu'on vous raconte. Parce qu'ici, c'est du sérieux. IMAGE TIRÉE DE WIKIPÉDIA Sainte Euphémie de Chalcédoine Selon Wikipédia, sainte Euphémie de Chalcédoine est ce qu'on appelle une « mégalomartyre ». Les experts interrogés par La Presse ont avoué ne pas connaître ce terme, mais conviennent qu'il traduit bien l'importance du personnage. Cela veut dire qu'elle est significative. En gros, elle est dans le top 40 ! Robin Jensen, professeure de théologie à l'Université de Notre Dame Qu'a-t-elle donc fait pour figurer dans ce palmarès ? Eh bien, cela se passe en deux temps. D'abord sa mort vers 305, sous le règne de l'empereur Dioclétien. Ensuite, son miracle, survenu en 451. Condamnée pour ses croyances religieuses, Euphémie est livrée aux bêtes sauvages après avoir été torturée. Mais surprise : celles-ci s'adoucissent et commencent à lécher ses plaies. Par la suite, les versions diffèrent. La pauvre jeune femme sera soit transpercée d'une lance, soit décapitée, soit mordue par un ours, ce qui l'achèvera. Et voilà qu'Euphémie refait parler d'elle 146 ans plus tard, lors du quatrième concile œcuménique qui a lieu dans sa ville natale de Chalcédoine (aujourd'hui un quartier d'Istanbul). Il faut savoir que cette importante assemblée a lieu dans la basilique où se trouve son tombeau. Plusieurs questions théologiques sont à l'ordre du jour, dont celle de la double nature du Christ (100 % Dieu ou Dieu et homme tout à la fois ?). Faute d'un consensus sur ce sujet crucial, on demande à Dieu de trancher. Les deux camps déposent dans le tombeau de sainte Euphémie des rouleaux contenant leur profession de foi. Après huit jours de prière, quand on rouvre le tombeau, la thèse « hérétique » (100 % Dieu) se trouve dans la poussière aux pieds de la sainte, tandis que la thèse « orthodoxe » (à la fois homme et Dieu) repose en brillant sur sa poitrine, prête à entrer dans son cœur. La réponse est assez claire. D'avoir aidé le concile à choisir un dogme qui est fondamental jusqu'à aujourd'hui pour l'Église catholique et pour les Églises chrétiennes, c'est ce qui la rend tout à fait importante. Sébastien Doane, professeur d'études bibliques à l'Université Laval Selon la légende, un séisme de grande magnitude frappa Chalcédoine au moment de la mort d'Euphémie, ce qui en fait aujourd'hui la sainte protectrice des tremblements de terre. Les reliques de celle qui est plus volontiers associée au dogme orthodoxe que catholique se trouveraient aujourd'hui principalement à l'église qui porte son nom à Rovinj, en Croatie. Mais d'autres petits bouts seraient conservés à l'église Saint-Georges du Patriarcat à Constantinople et à Ravenne, en Italie. Contrairement à l'église de Sainte-Euphémie-sur-Rivière-du-Sud, il n'y a pas de bar en entrant à droite.


Le Parisien
2 days ago
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« Le défi, c'est le multi-usage » : et si vous alliez récupérer vos colis ou faire du coworking à l'église ?
Les chiffres sont clairs. La situation est tendue. Le Maine-et-Loire compte 176 communes, et 406 églises. Les plus petites municipalités, qui possèdent un seul édifice, comme les communes nouvelles, nées de la fusion de plusieurs entités, qui héritent de nombreux bâtiments, font face à des problèmes budgétaires. Que faire ? Démolir ? Restaurer ? Reconvertir ? Le guide Propositions pour l'avenir du patrimoine religieux , publié le 20 juin par la préfecture, apporte des réponses innovantes. Une initiative inédite en France.


Le Parisien
2 days ago
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« Évitez le secteur ! » : les travaux sur l'A6 démarrent ce mardi 15 juillet en Essonne
Automobilistes, si vous comptez emprunter l'A6 dans les semaines à venir, gare aux déviations. Du mardi 15 juillet à partir de 11 heures jusqu'au vendredi 1er août à 13 heures, l'autoroute A6 sera fermée en semaine entre Wissous et Evry-Lisses (Essonne) dans le sens Paris-province. L'autoroute A126 sera également fermée aux mêmes dates entre Champlan et Chilly-Mazarin. Ces deux tronçons seront en revanche bien ouverts aux usagers de la route au cours des week-ends afin de pas trop perturber les départs en vacances. Des travaux de rénovation de la chaussée vont être engagés sur une portion de 9 km au niveau des communes de Morsang-sur-Orge, Viry-Chatillon, Grigny, Ris-Orangis, Évry-Courcouronnes, Savigny-sur-Orge, Chilly-Mazarin et Wissous. La Direction des routes d'Île-de-France (DiRIF) conseille aux usagers « d'éviter dans la mesure du possible le secteur pendant la période des travaux ». Elle préconise un itinéraire alternatif consistant à prendre l'A10 jusqu'aux Ulis, puis la N104 extérieure jusqu'à Évry-Courcouronnes pour rejoindre l'A6. Certaines municipalités anticipent pour leur part un report du flux routier vers la N20 et la N7. À noter que pour préparer le prolongement du tram T7 , la capacité routière de la N7 est réduite tout l'été à une voie dans chaque sens entre Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste et Juvisy-sur-Orge. La DiRIF précise que l'organisation retenue pour les travaux permet d'éviter des fermetures toutes les nuits sur une période de deux mois. Elle vise notamment à « réduire la gêne que ces travaux pourraient causer aux usagers de la route et aux riverains en concentrant les travaux sur des périodes de plus faible trafic sur [le] réseau, tout en rouvrant les week-ends en été pour fluidifier les départs/retours de vacances ». Ces travaux seront complétés par d'autres, similaires, dans le sens province-Paris du 20 octobre au 2 novembre 2025, avec une fermeture de l'A6 en continu, y compris le week-end.


Le Figaro
5 days ago
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Ces villes privées de feu d'artifice du 14-Juillet en raison des risques d'incendie
Après deux incendies ravageurs depuis le début de l'été, l'un dans l'Aude, près de Narbonne, et l'autre à Marseille, de nombreuses municipalités et préfectures ont décidé d'annuler le spectacle pyrotechnique annuel. Le début de l'été a déjà été marqué par deux incendies majeurs, l'un dans l'Aude près de Narbonne et l'autre à Marseille. Ainsi, pour éviter tout nouveau départ de feux, de nombreuses villes ont pris la décision d'annuler le feu d'artifice annuel du 14 juillet. Un choix également justifié par les fortes chaleurs qui aggravent la sécheresse et donc les risques d'incendies. En cas de vigilance orange ou rouge pour feux de forêts, le risque d'un départ d'incendie est respectivement «élevé» ou «très élevé». Pour l'heure, Météo France n'a pas encore communiqué ses prévisions d'alertes pour dimanche et lundi, mais rien que pour la journée de vendredi, 12 départements du sud de la France et de la côte Atlantique sont placés en vigilance orange : les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Gard, l'Hérault, l'Aude, la Haute-Garonne, la Charente-Maritime, la Charente, la Vendée, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres et la Vienne. Publicité Samedi, seulement cinq départements resteront en vigilance orange, annonce Météo France : la Vendée, la Charente-Maritime, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres et la Vienne. Plusieurs communes des Deux-Sèvres ont par conséquent décidé d'annuler le spectacle pyrotechnique comme Saint-Maixent-l'Ecole, Epannes, Bessines ou encore Moncoutant-sur-Sèvre, rapporte Ici Niort, précisant que celui de Niort, prévu lundi, est pour l'instant maintenu. En Loire-Atlantique, cinq communes ont pris la même décision : Vertou, Saint-Philibert-de-Grand-Lieu, Mesquer-Quimiac, Divatte-sur-Loire et Vallet, liste Ici Océan. Tandis qu'en Vendée, le nombre de villes qui ont annulé leur feu d'artifice s'élève à 11. On retrouve alors les communes de L'Aiguillon-la-Presqu'île, Bournezeau, Saint-Hilaire-le-Vouhis, Montaigu-Vendée ou encore Mouilleron-le-Captif. Carcassonne, l'exception Dans la majorité des cas, la décision de la tenue du feu d'artifice revient aux municipalités. Un simple arrêté leur permet donc d'annuler l'événement si les conditions météorologiques l'exigent. La préfecture peut, elle aussi, interdire le spectacle pyrotechnique «en cas de risque majeur sur l'ensemble du département». C'est le cas dans l'Aude, où un incendie de grande ampleur a ravagé 2.100 hectares. La préfecture a interdit à la trentaine de villes du département de maintenir les feux d'artifice entre le 12 et le 31 juillet, explique La Dépêche. La commune de Carcassonne fait cependant exception, le spectacle pourra bien s'y tenir le 14 juillet, mais avec une sécurité renforcée. En Ille-et-Vilaine, la préfecture a laissé le choix aux communes mais demande elle aussi des mesures de sécurité supplémentaires. Faute de moyens, certaines villes comme Langon, ont décidé de renoncer au feu d'artifice. «Il faut des bénévoles supplémentaires. Le comité des fêtes a déjà du mal à en trouver. Il faut aussi assurer des tonnes à eau et des motos pompes sur le site, c'est trop lourd pour des petites communes comme nous», a expliqué l'adjoint au maire, Jean-Marie Melleray au micro de TF1.