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Alain Duhamel reste sur BFMTV et arrive sur RTL pour des interventions hebdomadaires
Alain Duhamel reste sur BFMTV et arrive sur RTL pour des interventions hebdomadaires

Le HuffPost France

time20 hours ago

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Alain Duhamel reste sur BFMTV et arrive sur RTL pour des interventions hebdomadaires

MÉDIAS - L'heure du repos n'a pas encore sonné. S'il va lever le pied à la rentrée, Alain Duhamel restera bien présent dans les médias pour commenter l'actualité politique comme il le fait depuis une soixantaine d'années. Et la retraite dont il avait parlé en septembre 2024 attendra finalement encore quelques mois, voire plus. BFMTV et RTL ont annoncé ce vendredi 4 juillet que l'éditorialiste de 85 ans interviendra une fois par semaine sur leur antenne pour une saison qui sera marquée par les municipales du printemps 2026. « J'ai toujours travaillé douze heures par jour. Ça sera davantage deux heures par jour, avait-il annoncé dès jeudi au Parisien. Je passe des figures imposées aux figures libres, du menu à la carte, du millimétré à la page vierge ». Dès la rentrée prévue fin août, Alain Duhamel sera chaque lundi matin sur RTL à 09h10 pour commenter de grands thèmes d'actualité. Et sur BFMTV, où il avait jusqu'à présent une émission quotidienne en fin d'après-midi, il interviendra désormais le vendredi. Dans une série de podcasts récemment réalisés par BFMTV pour cette occasion, il expliquait que c'était sa femme, la cheffe d'orchestre France Boeswillwald, qui avait exigé qu'il lève le pied : « Elle m'a menacé (...) que tout se passe mal et que tout se dérègle si je n'étais pas raisonnable et si, à 85 ans, je n'acceptais pas de regagner mes pénates ». Dans le podcast de BFMTV, sa consœur Catherine Nay, 82 ans, doutait de sa retraite : « Il n'arrêtera pas. (...) Tant qu'il fait ça c'est la vie ». « Avec son caractère et tout ce qu'il a fait, je pense qu'il ne peut pas disparaître du jour au lendemain, sous prétexte qu'il a pris sa retraite », avait renchéri son épouse. Surnommé « l'intervieweur des présidents », Alain Duhamel a commencé sa carrière au début des années 60, sous le mandat du général de Gaulle. À la télé, il a coanimé plusieurs célèbres émissions comme À armes égales (années 1970, première chaîne), Cartes sur table (1977-81, Antenne 2), L'heure de vérité (années 1980 et 1990, Antenne 2 puis France 2) ou 100 minutes pour convaincre (2002-05, France 2).

"Cela traduit une certaine ignorance de la langue française" : cette faute se répand chez tout le monde
"Cela traduit une certaine ignorance de la langue française" : cette faute se répand chez tout le monde

Le Figaro

timea day ago

  • Science
  • Le Figaro

"Cela traduit une certaine ignorance de la langue française" : cette faute se répand chez tout le monde

Une linguiste interrogée par Le Figaro Étudiant alerte sur une tournure de plus en plus employée et fautive sur le plan grammatical. "Je l'entends partout, dans les médias, sur Internet, dans les discussions quotidiennes." Françoise Nore, docteure en linguistique et spécialiste de la lexicologie, ne décolère pas. Depuis plusieurs années, elle observe la montée en puissance d'une tournure erronée. Une faute que l'Académie française qualifie sans détour de "grave incorrection". Selon l'institution, cette expression se "répand de plus en plus chez des locuteurs de tous âges". Cette faute n'est autre qu'un pléonasme, c'est-à-dire une redondance inutile, comme dans "monter en haut" ou "prévoir à l'avance". Dans le premier cas, par exemple, "monter" implique déjà un mouvement vers le haut et, dans le second, "prévoir" inclut déjà la notion d'anticipation. Des erreurs fréquentes, qu'un bon usage de la langue permet d'éviter. "Lorsqu'un mot est perçu comme trop bref, on a tendance à lui accoler d'autres termes pour lui donner plus de poids sonore", explique Françoise Nore. "C'est une manière d'insister, d'appuyer le propos. Mais ce n'est pas parce que c'est courant que c'est correct." La locution visée par l'Académie française et la linguiste repose sur un mot comparatif, voire superlatif, auquel on vient maladroitement ajouter… un autre comparatif. "Grammaticalement, cela ne tient pas", tranche Françoise Nore. "On a un mot qui signifie déjà 'plus mauvais', et on vient lui adjoindre 'plus' ou 'moins'. C'est une double intensité injustifiable." Vous l'aurez peut-être deviné : la locution fautive est 'plus pire ou moins pire'. Selon l'Académie française, dire "plus pire" revient à dire "plus plus mauvais". Il convient aussi d'éviter les variantes comme "moins pire", "aussi pire" ou encore "si pire". "L'emploi de cette expression est révélateur d'une méconnaissance des règles fondamentales et traduit une certaine ignorance de la langue française", déplore Françoise Nore. Pourtant, des alternatives simples existent, comme "C'est aussi grave", "C'est aussi catastrophique" ou "C'est encore pire". La linguiste va plus loin et rappelle que "pis", aujourd'hui quasi-oublié, est le superlatif de pire. "Par exemple, on devrait dire 'ces événements sont pis que ce qu'on aurait pu imaginer'. Mais, phonétiquement, pis paraît plus faible que pire, donc il a été peu à peu abandonné", explique Françoise Nore. Autrement dit, "plus pire" n'est pas seulement une erreur : c'est une double faute qui masque, au passage, un mot juste et oublié de la langue française.

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