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Aitana Bonmati (Espagne) : « Ce qui me caractérise, c'est ma résilience »
Aitana Bonmati (Espagne) : « Ce qui me caractérise, c'est ma résilience »

L'Équipe

time4 days ago

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Aitana Bonmati (Espagne) : « Ce qui me caractérise, c'est ma résilience »

Aitana Bonmati, qui a bien failli rater son Euro en raison d'une méningite avant le début de la compétition, est revenue sur ce moment difficile. La milieu de terrain du FC Barcelone se dit prête pour la finale contre l'Angleterre, ce dimanche (18 heures). Aitana Bonmati : « J'ai été de mieux en mieux, en fonction de l'évolution de la maladie mais, là, je me sens très bien. L'autre jour, j'ai joué 120 minutes. J'aurais pu courir encore plus mais je me rapproche de mon meilleur niveau. J'ai toutes les garanties possibles et l'envie, comme l'équipe, de faire un grand match pour gagner cette finale. Ce qui me caractérise, c'est ma mentalité, ma résilience. Je ne m'avoue jamais vaincue. Bien sûr, il m'arrive de souffrir comme tout le monde mais je n'abandonne jamais. Cette mentalité d'avoir un objectif clair quand je vais mal m'a permis d'arriver au mieux sur ce moment. » Putellas adore son nouveau rôle hybride

Victime d'une méningite virale et hospitalisée juste avant l'Euro, Aitana Bonmati a retrouvé son niveau pour mener l'Espagne en demi-finales
Victime d'une méningite virale et hospitalisée juste avant l'Euro, Aitana Bonmati a retrouvé son niveau pour mener l'Espagne en demi-finales

L'Équipe

time19-07-2025

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Victime d'une méningite virale et hospitalisée juste avant l'Euro, Aitana Bonmati a retrouvé son niveau pour mener l'Espagne en demi-finales

Victime d'une méningite virale avant le début de l'Euro, la meneuse espagnole Aitana Bonmati a brillé en quarts face à la Suisse, prouvant qu'elle était parfaitement rétablie de sa maladie. L'heure de jeu venait d'être dépassée vendredi, l'Espagne butait sur le mur suisse quand la lumière est venue des pieds d'Aitana Bonmati. Après avoir tenté de s'amener le ballon d'un contrôle orienté en pivot, la milieu a été de nouveau trouvée, et son talent a tout éclairé. D'une sublime talonnade dos au but, la Ballon d'Or 2023 et 2024 a lancé Athenea Del Castillo, dont le tir a trompé Livia Peng (1-0, 66e). Le verrou venait de sauter, et la Roja s'ouvrait les portes de sa première demi-finale à l'Euro depuis 1997. Élue joueuse du match, Bonmati devait savourer. Victime d'une méningite virale avant le début du tournoi, la star espagnole avait dû être hospitalisée et la photo qu'elle avait diffusée, où elle était sous perfusion, avait inquiété. « J'étais en souffrance. Quand il vous arrive quelque chose dont vous ne comprenez pas l'origine, vous vous sentez un peu seule, avait témoigné la joueuse de 27 ans. Mais à aucun moment je ne me suis dit que j'allais rater l'Euro. » Et la meneuse du Barça est bien là. Entrée en jeu face au Portugal (5-0, le 3 juillet) et à la Belgique (6-2, quatre jours plus tard), Bonmati a connu une première titularisation contre l'Italie (3-1, le 11 juillet). Et sa prestation contre la Nati a montré qu'elle était de retour au top. Organisatrice du jeu, mouvements de bras pour montrer la voie à suivre, la milieu était partout, avec 10,5 km parcourus et 94 % de passes réussies, ses choix étaient toujours judicieux. Comme sur son offrande pour Del Castillo. « Ce sont des choses instantanées qui se jouent en quelques secondes, a expliqué la championne du monde 2023. J'étais dos au but et c'était un atout. » « Je voulais me sentir à nouveau footballeuse » Aitana Bonmati Voir ainsi Bonmati constitue aussi un sacré atout pour l'Espagne. « Je voulais m'amuser et me sentir à nouveau footballeuse, pouvait sourire la triple vainqueur de la C1. Je voulais retrouver la confiance. Il m'est arrivé quelque chose que je n'ai pas pu contrôler et ce sont des moments à surmonter. Je ne savais pas si la méningite pouvait me nuire pendant le tournoi, j'ai beaucoup travaillé physiquement et mentalement pour être rétablie aussi vite que possible. Je me suis sentie à 100 %, j'ai encaissé l'intensité du match, je suis sereine et heureuse. » Après sa conférence de presse d'après-match, Bonmati a fait d'autres heureux. Attendue par des fans dans les tribunes, elle a enchaîné les selfies dans la nuit. « Préparez vos téléphones, comme ça on gagne du temps », avait gentiment demandé l'Espagnole, classe jusqu'au bout. Et pour la Roja, la montée en puissance de Bonmati intervient pile dans les temps.

« Le regard vide le jour, des pleurs de douleur la nuit » : à Gaza, les cas de méningites explosent chez les bébés
« Le regard vide le jour, des pleurs de douleur la nuit » : à Gaza, les cas de méningites explosent chez les bébés

Le Parisien

time09-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

« Le regard vide le jour, des pleurs de douleur la nuit » : à Gaza, les cas de méningites explosent chez les bébés

Awnee al-Jorani souffrait de fièvre et de diarrhées depuis cinq jours. Le bébé, né à Gaza en pleine guerre, regardait dans le vide le jour, pleurait de douleur la nuit. Inquiète, sa famille l'emmène à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du pays. Le diagnostic est tombé comme un couperet : Awnee est atteint de méningite. La grand-mère du bébé a expliqué à Middle East Eye que sa mère ne pouvait pas l'allaiter en raison du manque de nourriture disponible à Gaza et du stress causé par les bombardements israéliens. « Comme vous pouvez le voir, l'enfant est fatigué, faible et son état est précaire », angoisse sa grand-mère. Le cas d'Awnee n'est malheureusement pas isolé : cette maladie grave, mortelle pour les enfants, se propage dans toute la bande. Les cas de méningite explosent et une quarantaine de jeunes patients, présentant des symptômes de l'infection, ont été admis à l'hôpital Nasser. Ils étaient une trentaine par an avant la guerre et c'est dix fois plus aujourd'hui, selon le docteur Raheb Wahsharan, cité par Franceinfo . « On manque de médicaments et de lait pour les enfants, s'alarme-t-il. Nous appelons toutes les organisations internationales à nous approvisionner. Nous avons besoin de médicaments, de carburants et de nourriture pour renforcer l'immunité des enfants. » La méningite bactérienne, la forme dangereuse la plus courante de la maladie, peut entraîner la mort en 24 heures. Les conditions sanitaires désastreuses, la malnutrition dont souffrent les mères, la surpopulation dans les zones de déplacement et le manque d'eau potable pour boire et se laver ont aggravé la propagation de la méningite. Si elle n'est pas traitée rapidement, elle peut entraîner de graves complications, comme une paralysie cérébrale, la perte de l'ouïe ou de la vue et empêcher le développement général de l'enfant. À Gaza, les cas les plus graves sont traités à l'hôpital pédiatrique Al-Rantisi. C'est là que Kamel, 5 ans, est soigné pour une méningite aiguë. Depuis la destruction de leur maison, la famille dort sous une tente dans des conditions insalubres. « On n'a plus aucun service public ici, raconte Narima, la mère de Kamel, au journaliste Rami Al-Meghari. Les eaux usées ne sont pas traitées, il y en a partout autour de la tente. J'ai essayé d'avertir mon fils, mais je ne peux l'empêcher de jouer… Il dort, il mange, il joue, il fait tout sous la tente. » Le manque de médicaments et de matériel médical, essentiel pour diagnostiquer et traiter correctement les patients, aggrave leur chance de s'en sortir. Le personnel médical doit traiter les patients sans connaître la nature de la méningite (virale ou bactérienne), souligne le Dr Ahmed Al-Farra, médecin-chef à l'hôpital Nasser. Alaa n'a qu'un mois et elle est déjà hospitalisée à l'hôpital du Koweït. En arrivant, le nourrisson avait 40 °C de fièvre et des diarrhées. Des examens ont confirmé une méningite bactérienne. « Nous vivons la vie des camps de déplacés » résume sa mère à Middle East Eye. Une vie de déplacés, c'est rencontrer toutes les difficultés du monde à trouver du lait maternel, des couches, et tout autre produit essentiel devenu rare ou hors de prix, en raison du blocus humanitaire imposé par Israël . Depuis le début de l'année, plus d'une centaine d'enfants sont admis chaque jour aux urgences pour malnutrition aiguë, selon l'Unicef. Le Dr Ahmed al-Faraa souligne la nécessité de mettre fin à la guerre contre Gaza et d'ouvrir des couloirs humanitaires pour laisser entrer les produits essentiels au traitement de ces infections, du lait maternel et de la nourriture. Le médecin souligne aussi que les Palestiniens déplacés doivent retourner chez eux, car les maladies comme la méningite se développent dans les camps, insalubres et bondés.

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