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« Un monde sans enfants » : natalité en crise, la bombe politique de demain
« Un monde sans enfants » : natalité en crise, la bombe politique de demain

Le Parisien

time3 days ago

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« Un monde sans enfants » : natalité en crise, la bombe politique de demain

La crise mondiale de la natalité est aujourd'hui une urgence silencieuse, devenue un enjeu politique et une source potentielle de tensions. Éclairages à travers le globe. Seul le vent berce quelques balançoires. Les cours d'école sont vides. Les parcs, nimbés de silence. Un vieillard marche, le dos voûté, sur une moquette multicolore. Son Ehpad, jadis, était une crèche. Mais le monde ne fait plus d'enfants.

Crise mondiale de la natalité : « Un pays qui périclite peut devenir agressif »
Crise mondiale de la natalité : « Un pays qui périclite peut devenir agressif »

Le Parisien

time3 days ago

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Crise mondiale de la natalité : « Un pays qui périclite peut devenir agressif »

La crise mondiale de la natalité est aujourd'hui une urgence silencieuse, devenue un enjeu politique et une source potentielle de tensions. Éclairages à travers le globe. Russie, Chine, Hongrie, France : partout, la question des naissances s'invite au cœur du débat politique. Alors que la population mondiale menace de décliner dès le XXIe siècle, la démographie n'est plus une affaire de statistiques : elle devient un levier de puissance, un marqueur identitaire, parfois un symptôme de déclin.

À la naissance de leur premier enfant, les femmes ont 5 ans de plus qu'il y a 50 ans
À la naissance de leur premier enfant, les femmes ont 5 ans de plus qu'il y a 50 ans

Le Figaro

time6 days ago

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À la naissance de leur premier enfant, les femmes ont 5 ans de plus qu'il y a 50 ans

Selon une étude publiée mercredi 16 juillet par l'Insee, les Françaises font moins d'enfants qu'avant et attendent plus longtemps avant de les faire. Face à l'effondrement de la natalité, Emmanuel Macron défendait en 2024 «un réarmement démographique». Mais les données les plus récentes montrent à quel point la dynamique actuelle est toujours à contre-courant. Selon le dernier rapport de l'Insee dévoilé mercredi 16 juillet, les femmes ont aujourd'hui leur premier enfant à 29,1 ans. Un âge qui ne cesse d'augmenter depuis plusieurs années déjà. Celui-ci représente 5,1 ans de plus qu'en 1974, et près d'un an de plus qu'en 2013. À lire aussi Ces Françaises qui ne veulent pas avoir d'enfants : «On se sent plus libre sans» Moins d'enfants, moins de certitudes Pourquoi cet allongement ? Jusqu'à la fin des années 1990, la réponse tenait en trois mots : contraception, études, emploi. Mais depuis les années 2000, d'autres facteurs prennent le relais, rapporte l'Insee. Il y a les incertitudes économiques, l'instabilité politique et l'anxiété environnementale. Autant d'éléments qui peuvent «conduire à reporter des décisions de fécondité», résume l'institut. Publicité Sans surprise, plus le premier enfant arrive tard, plus les suivants se font attendre. En 2023, les mères ont eu leur deuxième enfant à 31,6 ans en moyenne, soit près de cinq ans plus tard qu'en 1967. En revanche, le délai entre deux naissances évolue très peu : 4,2 années en moyenne, contre 4,1 dix ans plus tôt. Autrement dit, les projets familiaux sont plus tardifs, mais restent relativement rapprochés une fois engagés. Un désir d'enfant qui s'érode Ce report de la maternité s'inscrit aussi dans un contexte plus large : la baisse du désir d'enfant. Selon une enquête de l'Ined publiée début juillet, les jeunes adultes souhaitent moins d'enfants qu'avant et les familles nombreuses deviennent marginales. Les femmes de moins de 30 ans visent désormais en moyenne moins de deux enfants, contre bien plus dans les générations précédentes. Seuls 29 % des Français considèrent qu'avoir trois enfants ou plus est souhaitable, alors qu'ils étaient 50 % en 1998. La parentalité n'est plus un acquis mais un choix parfois différé ou écarté. Et la France n'est pas une exception. Dans l'Union européenne, l'âge moyen des femmes au premier enfant est de 29,8 ans, mais les écarts sont notables. Dans l'Europe de l'Est et les États baltes, par exemple, les femmes deviennent mères plus tôt, entre 26,9 et 28,9 ans. À l'inverse, le Sud de l'Europe affiche les maternités les plus tardives, avec un record en Italie : 31,8 ans à la première naissance.

Baisse de la natalité : comprenez-vous le choix des nouvelles générations de faire moins d'enfants?
Baisse de la natalité : comprenez-vous le choix des nouvelles générations de faire moins d'enfants?

Le Figaro

time7 days ago

  • Politics
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Baisse de la natalité : comprenez-vous le choix des nouvelles générations de faire moins d'enfants?

APPEL À TÉMOIGNAGES – Aujourd'hui, les Français font de moins en moins de bébés. Vous aimeriez avoir des petits-enfants ou des arrière-petits-enfants que vous ne voyez pas naître ? Racontez-nous vos interrogations, voire vos incompréhensions. Parents ou grands-parents, vous vous souvenez d'une époque où il allait de soi d'avoir plusieurs enfants. Vous constatez que ce n'est plus le cas alors que vos descendants tardent à devenir parents ou ne veulent plus l'être. Les maternités sont plus tardives. Certains couples choisissent de ne pas avoir d'enfant du tout. Trouvez-vous ce choix de vie difficile à comprendre ? Le regrettez-vous alors que vous avez connu les joies d'une famille nombreuse ? L'absence de naissance est-elle devenue un sujet de discussion ou de conflit ? Et à terme, craignez-vous l'extinction de votre lignée ? Publicité Pour participer, communiquez-nous vos coordonnées dans le formulaire ci-dessous et racontez-nous en quelques mots vos réflexions sur cette baisse de la natalité au sein de votre propre famille et ses effets. Notre journaliste Agnès Leclair prendra contact avec plusieurs d'entre vous, pour en savoir plus sur vos expériences. Cet appel à témoignages est ouvert à tous nos lecteurs. Les informations envoyées par ce formulaire sont confidentielles. Nous ne publierons rien sans avoir pris contact avec vous préalablement. Les témoignages pourront être anonymisés.

Démographie : est-ce que les jeunes souhaitent moins d'enfants qu'hier ?
Démographie : est-ce que les jeunes souhaitent moins d'enfants qu'hier ?

Le Figaro

time08-07-2025

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Démographie : est-ce que les jeunes souhaitent moins d'enfants qu'hier ?

Une étude de l'Ined pointe des intentions de fécondité en baisse chez les jeunes adultes. Mais le modèle de la famille à deux enfants fait de la résistance. Dans une France où la natalité décline depuis plus de dix ans, l'envie de faire des enfants est scrutée avec un intérêt tout particulier. La tendance «no kids» n'en est-elle qu'à ses débuts ? Ou bien s'agit-il d'une simple parenthèse ? La baisse de la fécondité - passée de 2,0 à 1,6 enfant par femme entre 2014 et 2024 - va-t-elle se poursuivre ? Sa chute de 20 % en 10 ans interroge en tout cas la représentation que les Français se font de la famille. «Les jeunes adultes souhaitent désormais des familles moins nombreuses», pointe l'Ined dans nouvelle étude intitulée «Les Français·es veulent moins d'enfants». Cette dernière a été menée à partir des résultats de l'enquête Erfi 2 (Étude des relations familiales et intergénérationnelles), qui a interrogé 12.800 personnes âgées de 18 à 79 ans vivant en France hexagonale. Publicité Pour arriver à cette conclusion, l'Ined a notamment comparé le nombre d'enfants souhaités par les femmes de 18-24 ans. En 2005, elles déclaraient en vouloir 2,5 en moyenne. En 2024, elles se projetaient avec 1,9 enfant en moyenne. «En vingt ans, le nombre moyen d'enfants souhaités a diminué de 0,6 enfant chez les femmes de moins de 30 ans», souligne l'institut d'études démographiques. Alors que les femmes nées en 1980 ont eu 2,1 enfants en moyenne, cette baisse des intentions de maternité laisse présager d'une diminution de la descendance finale pour les générations nées après 1985, dont la vie féconde n'est pas encore terminée. «Cette baisse pourrait être encore plus forte pour celles nées après 1995. Il semble probable que ces femmes aient moins d'enfants que la génération précédente même s'il est difficile de projeter les conditions de vie dans 10 ans ou 20 ans», commente le démographe Laurent Toulemon, coauteur de l'étude. Pas de remontée des naissances Les séries de projections de la fécondité réalisées par l'Ined ne laissent pas entrevoir une remontée des naissances. Dans tous les scénarios, «les femmes nées après 1985 ont moins d'enfants que les générations précédentes : la descendance finale varie entre 1,8 et 2,0 enfants pour la génération 1990, et entre 1,6 et 1,9 pour la génération 1995 (âgée de 30 ans en 2025)», souligne l'étude, moins affirmative sur les nouvelles générations. «Pour les femmes plus jeunes, l'avenir est plus ouvert : les femmes nées dans les années 2000 pourraient avoir entre 1,4 et 2,0 enfants, probablement environ 1,6 enfant en moyenne», esquisse l'Ined. Les projections sur sa vie personnelle ne correspondent cependant pas exactement à la vision de la famille idéale. Aujourd'hui encore, le modèle de la famille à deux enfants reste dominant même si elle est «perçue comme un maximum, non comme un minimum». Ainsi, en 2024, 65 % des 18-49 ans estiment que deux enfants est «le nombre idéal», contre 47 % en 1998. Comment s'explique cette différence ? «Les réponses 'trois enfants ou plus' sont désormais minoritaires (29 %), tandis que les réponses 'zéro ou un enfant' progressent», rapporte l'étude. Entre les deux, le scénario de la famille «nucléaire» est donc celui qui séduit le plus. Malgré un moindre attrait pour les familles nombreuses, Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), voit dans ce chiffre une bonne nouvelle. «Les couples veulent plutôt aller vers deux enfants. C'est au-dessus de la fécondité actuelle. Si ce désir majoritaire d'avoir deux enfants se réalisait cela correspondrait à une remontée. On est encore loin du modèle de l'enfant unique», fait-il valoir. La Fondapol vient d'ailleurs de dévoiler une étude montrant que l'envie de faire des bébés résiste en France. 70 % des Français de moins de 35 ans sans enfant y déclaraient souhaiter devenir parents. Une volonté que Dominique Reynié appelle à soutenir par une politique de soutien aux naissances plus dynamique. Pas d'inquiétude vis-à-vis du changement climatique En ce qui concerne les freins à la natalité, l'Ined relève enfin que la conception égalitaire des rôles hommes-femmes est aujourd'hui «associée à un nombre d'enfants souhaités plus faible chez les hommes». Changement climatique, crise économique, affaiblissement de la démocratie... La crainte de l'avenir influence aussi les perspectives de parentalité. Mais à un niveau très marginal. Les personnes qui se disent très inquiètes pour l'avenir des générations futures souhaitent en moyenne seulement 0,11 enfant de moins que les autres. Et malgré des polémiques récurrentes sur l'idée qu'il faudrait faire moins d'enfants pour sauver la planète, l'inquiétude face au changement climatique n'est associée qu'à une faible baisse du souhait d'enfants (0,08 en moins). Publicité «Ces inquiétudes ne sont pas l'élément majeur de la baisse du désir d'enfant, note Laurent Toulemon. Le démographe suggère de prendre en compte un autre facteur pour analyser les intentions des jeunes générations. «Autrefois, la norme de la parentalité était plus forte. Aujourd'hui, il est sans doute plus facile de dire qu'on ne veut pas d'enfant quand on est jeune. Même si, à l'échelle individuelle, certains changeront peut-être d'avis à l'approche de la trentaine, analyse-t-il. Alors que la parole sur ce sujet est plus libre, on peut donc faire l'hypothèse que l'écart entre les déclarations du nombre d'enfants souhaité par les jeunes générations et leur fécondité réelle sera moins important. Il y a 20 ans, il était probablement plus difficile de déclarer ne pas vouloir d'enfant ou n'en vouloir qu'un».

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