logo
#

Dernières actualités avec #nomination

Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste
Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste

Le Figaro

time5 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste

Le président de l'institution a de nouveau défendu la nomination polémique de l'ancienne ministre socialiste annoncée cette semaine, dénonçant «un esprit complotiste». «La Cour des comptes n'a jamais interdit à quiconque de faire de la politique». Pierre Moscovici a de nouveau défendu la nomination polémique de Najat Vallaud-Belkacem en tant que conseiller maître au sein de l'institution. Dans une interview donné au Parisien, si le président de la Cour des comptes a rappelé la nécessité d'un devoir de réserve, il a cependant assuré que les engagements de l'ex-ministre socialiste de l'Éducation nationale, en tant que présidente bénévole de France Terre d'Asile et en tant qu'élue, conseillère régionale, n'étaient «pas incompatibles» avec sa nomination. Publicité «Mais ils ne doivent pas lui prendre trop de temps», a-t-il aussi dit, ajoutant que Najat Vallaud-Belkacem «devra garder de la mesure dans son expression, conformément à nos règles déontologiques». Jeudi, au lendemain de l'annonce, Pierre Moscovici avait jugé «parfaitement objective, parfaitement collective» la procédure d'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, se disant «choqué» par les attaques dont a fait l'objet l'ancienne ministre, notamment au sein de Rassemblement national (RN). «Elle est arrivée par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective, parfaitement collective et sans que je sois intervenu en quoi que ce soit», affirmait Pierre Moscovici, interrogé sur France Info. «Esprit complotiste» Quelques jours avant l'officialisation, le Canard enchaîné a affirmé dans un article que le premier ministre François Bayrou envisageait d'appuyer un prétendu souhait de Pierre Moscovici de nommer Najat Vallaud-Belkacem, en échange de l'assurance que le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et mari de l'ancienne ministre, Boris Vallaud, abandonne l'idée d'une censure du gouvernement du Budget à l'automne. À lire aussi La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialistes où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle «Quelle blague !», avait réagi Najat Vallaud-Belkacem dans un message posté sur X, précisant qu'elle avait utilisé la voie d'un concours. Le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a menacé mercredi d'attaquer cette nomination au Conseil d'État, critiquant «la République des copines et des coquins». «Najat Vallaud Belkacem, qui était déjà candidate l'année dernière, a quant à elle suivi une procédure de recrutement très exigeante et sélective, et elle l'a réussie», a encore défendu Pierre Moscovici dans les colonnes du Parisien, précisant que 150 candidats s'étaient présentés pour les 5 postes à pourvoir. «J'aimerais que, dans ce pays où soufflent parfois un esprit complotiste, des soupçons permanents, de la jalousie, du ressentiment, on soit capable de revenir à quelques principes républicains assez simples. Dans la fonction publique, il y a le principe du concours, l'indépendance des jurys et l'éthique de ses membres. Tout cela doit être respecté», a-t-il ajouté.

Cour des comptes : « Les engagements de Vallaud-Belkacem ne sont pas en soi incompatibles avec sa nomination »
Cour des comptes : « Les engagements de Vallaud-Belkacem ne sont pas en soi incompatibles avec sa nomination »

Le Parisien

time6 days ago

  • Politics
  • Le Parisien

Cour des comptes : « Les engagements de Vallaud-Belkacem ne sont pas en soi incompatibles avec sa nomination »

C'est une nomination à la Cour des comptes qui n'en finit pas de faire réagir. Et la polémique risque encore de se prolonger. Car Najat Vallaud-Belkacem a fait le choix de ne pas se mettre en retrait des fonctions qu'elle exerçait jusqu'ici. Présidente depuis 2022 de l'association France Terre d'Asile, spécialisée dans la défense des demandeurs d'asile, et élue au conseil régional d'Auvergne Rhône Alpes depuis 2021, l'ancienne ministre socialiste de François Hollande « va garder ses postes », fait savoir son entourage au Parisien-Aujourd'hui en France. Et ses proches de rappeler qu'elle exerce son mandat de présidente d'association « à titre bénévole ». Un maintien autorisé par la Cour des comptes, qui compte d'autres anciens ministres et élus locaux dans ses rangs, l'institution indiquant qu'il n'y a « aucune incompatibilité » à déclarer. Et de préciser : « Najat Vallaud-Belkacem rentre dans le corps, conformément à la procédure prévue par l'alinéa 5 de l'article L.122-3 du code des juridictions financière », ne rendant pas « ses engagements en soi incompatibles avec sa nomination ».

La nomination comme juge d'un très proche de Trump fait des remous au Sénat
La nomination comme juge d'un très proche de Trump fait des remous au Sénat

La Presse

time17-07-2025

  • Politics
  • La Presse

La nomination comme juge d'un très proche de Trump fait des remous au Sénat

(Washington) Montée de tension au Sénat américain : en signe de protestation, l'opposition démocrate a quitté jeudi une audition du Congrès de l'ancien avocat personnel de Donald Trump, Emil Bove, que le président américain a décidé de nommer juge fédéral d'appel. Agence France-Presse Au cours de cette audition devant une commission sénatoriale, avant-dernière étape du processus de nomination, les élus démocrates ont demandé à repousser le vote afin d'entendre le témoignage d'un lanceur d'alerte ayant récemment affirmé qu'Emil Bove s'était dit prêt à ignorer les décisions de justice pour mettre en œuvre les expulsions massives de migrants en situation irrégulière voulues par Donald Trump. C'est après le refus par le président républicain de la commission qu'ils se sont levés et ont quitté la salle-avant un vote unanime des élus de la majorité. « Pourquoi faites-vous ça ? C'est scandaleux, a tonné le sénateur démocrate Cory Booker. C'est un manque de respect. Ca montre que vous ne voulez tout simplement pas entendre ce que vos collègues ont à dire. » Actuel N.3 du département de la Justice, Emil Bove nie les accusations portées contre lui. Emil Bove « a été en pointe dans l'instrumentalisation du département de la Justice contre les ennemis du président », a attaqué un autre parlementaire démocrate, Dick Durbin, au cours de l'audition. « Ayant gagné ses galons en tant que loyaliste du président, il a été récompensé par cette nomination à vie », a-t-il poursuivi. Au-delà de l'opposition démocrate, la nomination par Donald Trump d'Emil Bove, 44 ans, comme juge d'appel dans une juridiction de l'est du pays (couvrant la Pennsylvanie, le New Jersey et le Delaware) est largement critiquée à travers l'institution judiciaire. Plus de 900 anciens procureurs du département de la Justice ont écrit à la commission sénatoriale pour exprimer leurs inquiétudes quant à ce choix « intolérable », comme un groupe de plus de 75 ex-juges fédéraux et locaux. Il est « profondément inapproprié qu'un président nomme son propre avocat pénaliste à un poste de juge fédéral, en particulier quand ce président a déclaré qu'il nommait des juges en fonction de leur loyauté envers lui plutôt qu'envers le pays », s'alarment-ils. Ce rebondissement en commission ne devrait toutefois pas remettre en cause la nomination d'Emil Bove, les républicains disposant d'une majorité de 53 élus contre 47 démocrates au Sénat, qui doit voter au bout du processus.

Pourquoi la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes fait polémique
Pourquoi la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes fait polémique

Le HuffPost France

time17-07-2025

  • Politics
  • Le HuffPost France

Pourquoi la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes fait polémique

POLITIQUE - Le poison du soupçon. Ce mercredi 16 juillet en fin de journée, le compte rendu écrit du Conseil des ministres est venu confirmer une hypothèse qui fait beaucoup parler : l'ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem a été nommée « conseillère maître à la Cour des comptes ». Et ce, « sur proposition du Premier ministre », François Bayrou. Or, cela fait plusieurs jours que cette nomination fait grincer quelques dents. En cause, un article du Canard enchaîné publié la semaine dernière affirmant que derrière cette affectation se cache en réalité une manœuvre de François Bayrou, visant à acheter la mansuétude du Parti socialiste, dans la mesure où la candidate n'est autre que l'épouse du président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud. Une information démentie par la principale intéressée sur son compte X. Se disant « toujours réticente à faire l'honneur d'une réponse aux absurdités », Najat Vallaud-Belkacem réfutait toute nomination « politique » visant à amadouer le PS. « Un étudiant en première année de journalisme saurait qu'il faut toujours recouper les infos, et pas se contenter de recopier les vacheries susurrées par quelques malins. Pas très compliqué alors de découvrir que la voie que j'ai volontairement utilisée pour la Cour est celle du concours… », assurait-elle. « Le monde est bien fait » Reste que le communiqué du gouvernement, évoquant une nomination « sur proposition » de François Bayrou rappelle que le « concours » en question ne correspond pas vraiment à une batterie d'épreuves à surmonter. « L'arrêté du 12 mars 2025 qui ouvre cinq postes de conseillers maîtres experts parle d'un simple dépôt de candidatures ; la nomination intervient par décret sur proposition du 1er président (ici le socialiste Pierre Moscovici ndlr) après avis d'une commission d'intégration », observait sur X l'historien spécialiste des élites économiques, Hervé Joly. « L'année dernière, il y avait pour quatre postes de conseillers (maîtres) experts à la Cour des comptes trois administrateurs de l'État et une professeure d'université reçus. Cette année pareil, sauf qu'il y avait un cinquième poste en plus pour Najat Vallaud-Belkacem, la seule sans titre. Le monde est bien fait », ironise-t-il encore, soulignant que l'ancienne ministre est la première personnalité à se retrouver nommée sans avoir fait carrière dans la fonction publique. Sans surprise, beaucoup voient dans cette nomination un geste consenti par François Bayrou à l'égard des socialistes. « Avec les députés RN de la Commission des Finances, nous attaquerons devant le Conseil d'État dans les prochains jours cette nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem », a annoncé le député RN Jean-Philippe Tanguy, tandis que plusieurs de ses collègues lepénistes voient dans cette décision la démonstration d'un « système » confisquant le pouvoir. Mais l'histoire provoque aussi des remous à gauche. « Ça en dit long sur la manière dont le PS est vu par ce gouvernement : des magouilleurs sans principe. J'espère que c'est faux et que le PS censurera avec nous Bayrou à la première occasion. Car la nomination ce soir de Najat Vallaud-Belkacem est inquiétante du coup… », a renchéri le député LFI Antoine Léaument. Pour démonter la théorie de l'achat de la neutralité des députés socialistes, Najat Vallaud-Belkacem avait souligné que la dernière motion de censure visant François Bayrou et votée par l'ensemble de la gauche à l'Assemblée a été rédigée… par son époux Boris Vallaud. Après les annonces budgétaires du Premier ministre, le Parti socialiste a menacé de faire chuter le gouvernement. « La seule perspective possible, c'est la censure », a prévenu le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Reste que si les socialistes trouvent un compromis avec le Béarnais à la rentrée, le soupçon ne manquera pas de remonter à la surface. C'est le principe.

L'ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem nommée à la Cour des comptes sur proposition de François Bayrou
L'ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem nommée à la Cour des comptes sur proposition de François Bayrou

Le Parisien

time17-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

L'ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem nommée à la Cour des comptes sur proposition de François Bayrou

Une nomination qui n'est pas passée inaperçue. La socialiste Najat Vallaud-Belkacem , ancienne ministre de l'Éducation nationale sous François Hollande, a été nommée « conseillère maître à la Cour des comptes », « sur proposition du Premier ministre », peut-on lire sur le compte rendu du Conseil des ministres de mercredi. Cette nomination était-elle calculée ? Le 8 juillet, Le Canard enchaîné révélait que « pour éviter la censure » lors du vote de son budget à la rentrée, François « Bayrou est prêt à tout. Même à marchander la nomination à la Cour des comptes de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem contre la neutralité du groupe PS ». L'article avait fait réagir la principale intéressée. « Toujours réticente à faire l'honneur d'une réponse aux absurdités, mais là je crois que ça s'impose », avait-elle écrit sur X le 10 juillet. La socialiste s'est alors défendue d'une nomination « politique » puisque « la voie que j'ai volontairement utilisée pour la Cour est celle du concours », avait-elle assuré. Quant à la « pression » sur Boris Vallaud, son conjoint et président du groupe PS à l'Assemblée nationale, « quelle blague : je rappelle qu'il a déposé une motion de censure il y a quelques jours à peine », avait balayé Najat Vallaud-Belkacem. Quoi qu'il en soit, sa nomination à la Cour des comptes n'a pas manqué de faire réagir. « Ça en dit long sur la manière dont le PS est vu par ce gouvernement : des magouilleurs sans principe », a fustigé mercredi soir sur X le député de La France insoumise (LFI) Antoine Léaument. « J'espère que c'est faux et que le PS censurera avec nous Bayrou à la première occasion », a-t-il ajouté, jugeant la nomination de Najat Vallaud-Belkacem « inquiétante ». Du côté du Rassemblement national (RN), le député Matthias Renault l'a qualifiée sur X de « honteuse », se demandant s'il s'agit d'une « offrande au Parti socialiste pour l'amadouer à l'approche d'une motion de censure ». Le député et coordinateur national du parti Jean-Philippe Tanguy a annoncé que le RN allait « attaquer devant le Conseil d'État dans les prochains jours cette nomination scandaleuse ». « La République des copines et des coquins, ça suffit ! », a-t-il encore cinglé. Au lendemain des annonces chocs du Premier ministre pour le budget 2026 , dont la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, les oppositions, RN et LFI en tête, ont brandi la menace de la censure . Sauf qu'aucune motion ne pourra être votée sans le PS. Si les socialistes n'ont pas fermé la porte à une discussion, ils ont tiré à boulets rouges sur la copie gouvernementale. Ils entendent discuter sur la base de leurs propres propositions qu'ils présenteront en septembre.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store