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Deux responsables syrien et israélien vont se rencontrer à Bakou
Deux responsables syrien et israélien vont se rencontrer à Bakou

Le Figaro

time12-07-2025

  • Politics
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Deux responsables syrien et israélien vont se rencontrer à Bakou

En mai, le président américain Trump avait assuré, après avoir rencontré Ahmed al-Charaa, que le dirigeant syrien était disposé à accéder à sa demande d'une normalisation des relations avec Israël, avec qui la Syrie est officiellement en guerre depuis 1948. Deux responsables syrien et israélien vont se rencontrer samedi à Bakou en marge de la visite du président intérimaire syrien, Ahmed al-Charaa, en Azerbaïdjan, a indiqué une source diplomatique à Damas au fait des pourparlers entre les deux pays voisins. En mai, le président américain Donald Trump avait assuré, après avoir rencontré le dirigeant syrien, que celui-ci était disposé à accéder à sa demande d'une normalisation avec Israël, avec qui la Syrie est officiellement en guerre depuis 1948. «Il y aura une réunion entre un responsable syrien et un responsable israélien en marge de la visite de Charaa à Bakou», a déclaré la source diplomatique qui a requis l'anonymat en raison de la sensibilité de la question, précisant que le dirigeant syrien n'assisterait pas à cette réunion. Publicité Les discussions porteront sur «la récente présence militaire israélienne en Syrie», a ajouté cette source en référence aux zones dans lesquelles Israël a déployé ses troupes depuis la chute du président syrien, Bachar al-Assad, en décembre. Accord de sécurité Après la prise de pouvoir d'une coalition de groupes islamistes à Damas en décembre, mettant fin à une guerre dévastatrice de 13 ans, Ahmed al-Charaa a assuré que la Syrie ne souhaitait pas entrer en conflit avec ses voisins. Et début juillet, Damas s'est déclaré prêt à coopérer avec les États-Unis pour revenir à un accord de sécurité avec Israël datant de 1974. Depuis décembre, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie et a déployé ses forces dans la zone tampon démilitarisée du Golan, en violation de cet accord, selon l'ONU. Damas n'a pas répliqué et a reconnu avoir mené des pourparlers indirects avec Israël en vue de réduire les tensions avec son voisin. L'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, a récemment affirmé que Ahmed al-Charaa lui avait confié vouloir «la paix» à la frontière. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a affirmé fin juin que son pays était «intéressé» par une normalisation de ses relations avec la Syrie, soulignant toutefois qu'Israël n'avait pas l'intention de restituer la partie du Golan syrien qu'il a conquise en 1967 et annexée en 1981. Les discussions sur la signature par la Syrie d'un accord de paix avec Israël sont «prématurées», avait ensuite affirmé un responsable syrien.

Israël «intéressé» par une normalisation de ses relations avec le Liban et la Syrie
Israël «intéressé» par une normalisation de ses relations avec le Liban et la Syrie

Le Figaro

time08-07-2025

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Israël «intéressé» par une normalisation de ses relations avec le Liban et la Syrie

«Israël est intéressé par une expansion du cercle de paix et de normalisation des accords d'Abraham», a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar lors d'une conférence de presse. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a affirmé ce lundi que son pays était «intéressé» par une normalisation de ses relations avec la Syrie et le Liban dans le cadre des accords d'Abraham. «Israël est intéressé par une expansion du cercle de paix et de normalisation des accords d'Abraham», a déclaré Gideon Saar lors d'une conférence de presse, en référence aux accords signés en 2020 sous l'égide des États-Unis par Israël avec les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc. Publicité «Nous avons un intérêt à ajouter des pays tels que la Syrie et le Liban, nos voisins, au cercle de paix et de normalisation, tout en préservant les principaux intérêts sécuritaires d'Israël», a-t-il ajouté. Avant d'indiquer également que le Golan, conquis en partie par Israël sur la Syrie en juin 1967, restera une «partie intégrante» de l'État hébreu dans tout accord de paix avec la Syrie. «Le Golan restera une partie intégrante de l'État d'Israël» Gideon Saar a fait savoir toutefois qu'Israël ne comptait pas abandonner le Golan syrien, dont son pays occupe une partie depuis 1967 avant de l'annexer en 1981. «Israël a appliqué sa loi sur le plateau du Golan il y a plus de 40 ans», a dit le ministre. «Dans tout accord de paix, le Golan restera une partie intégrante de l'État d'Israël». Parrainés par le président américain Donald Trump lors de son premier mandat à la Maison-Blanche, les accords dits d'Abraham en 2020 ont vu Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Maroc et le Soudan établir des liens formels avec Israël. Benyamin Netanyahou avait déjà indiqué jeudi qu'il voyait au lendemain de la guerre avec l'Iran une occasion «d'élargir les accords de paix» d'Israël. «Nous avons combattu avec détermination contre l'Iran et nous avons obtenu une grande victoire. Cette victoire ouvre la voie pour élargir de manière spectaculaire les accords de paix», avait-il dit dans une vidéo. L'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack a estimé dimanche que des accords de paix avec Israël étaient nécessaires pour la Syrie et le Liban. «Le président (syrien par intérim Ahmad) al-Chareh a indiqué qu'il ne détestait pas Israël et qu'il souhaitait la paix à cette frontière. Je pense que cela se produira également avec le Liban. Un accord avec Israël est nécessaire», a-t-il déclaré à l'agence étatique turque Anadolu.

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