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Avec 4 installations au fort Saint-Jean, la féerie de Laure Prouvost balaie le Mucem de Marseille
Avec 4 installations au fort Saint-Jean, la féerie de Laure Prouvost balaie le Mucem de Marseille

Le Figaro

time14 hours ago

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Avec 4 installations au fort Saint-Jean, la féerie de Laure Prouvost balaie le Mucem de Marseille

Réservé aux abonnés CRITIQUE - Cette artiste de la rêverie éveillée propose une belle odyssée méditerranéenne, entre conte contemporain et installation poétique. Il y a quelque chose d'unique dans le monde de Laure Prouvost, l'artiste qui représenta la France à la 58e Biennale de Venise en 2019. À 47 ans, cette native du Nord, née à Croix en 1978, a gardé cette fraîcheur insensée qui en fait une sorte d'énergumène de l'art, une artiste qui rêve les yeux ouverts et invite le public à retrouver le monde sans limite des visions, des contes et de l'enfance. Première Française à remporter le prestigieux Turner Prize en 2013, formée au Central Saint Martins et au Goldsmiths College de Londres, elle a acquis au fil des ans une maîtrise de la performance et des installations qui culmine au fort Saint-Jean et fait de son arrivée au Mucem, cet été, comme une bourrasque d'éternel printemps. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «Que reste-t-il quand les lumières se sont éteintes?»: au Mucem, une exposition magistrale sur le monde fascinant des saltimbanques « Au fort, les âmes sont », c'est un beau titre, énigmatique comme les aime cette fille du surréalisme. Elle présente son parcours au fort…

Série sur Disney+: «Washington Black» court toujours
Série sur Disney+: «Washington Black» court toujours

24 Heures

time31-07-2025

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Série sur Disney+: «Washington Black» court toujours

Accueil | Culture | Streaming | L'adaptation du roman d'Esi Edugyan se perche entre odyssée métaphorique et aventure réaliste autour du monde vers 1830. Disney+, 8 x 37-56 minutes. Publié aujourd'hui à 11h18 Adaptation du best-seller de la Canadienne Esi Edugyan, «Washington Black» rebondit entre les styles comme l'aérostat de son jeune héros cabriole entre les nuages. Par sa puissance poétique, ses audaces chaloupées, la romancière parvenait à colmater les brèches entre les rêveries et les épreuves de Wash, gamin qui échappe à l'esclavage dans la Barbade de 1830. La production Disney n'y parvient pas entièrement. Menée par Sterling K. Brown, coauteur de «This is Us», une série déjà marquée par son cocktail hybride de drame et comédie dans un format beaucoup plus ample, l'odyssée découvre le monde en plein chamboulement sociologique du XIXe siècle. Les abolitionnistes et industriels se bagarrent dans des colonies qui s'émancipent, les sciences émergent avec leurs savants et inventeurs, les pionniers et autres chercheurs d'or improvisent. Dans le charivari, difficile de prétendre réconcilier «Le Tour du monde en quatre-vingts jours» de Jules Verne et «Underground Railroad» de Colson Whitehead. Un peu comme « Forrest Gump » qui s'amusait avec férocité des travers de l'Amérique tout en traversant l'histoire, «Washington Black» est perçu à travers le regard d'un innocent surdoué. Chanceux de surcroît, Wash échappe aux tortionnaires les plus cruels et déjoue la fatalité par une intelligence hors du commun. Les studios Disney ont, ces derniers temps, souvent été pris en flagrant délit de bien-pensance, prônant la diversité et l'inclusion jusqu'au ridicule. Ainsi des avertissements posés en amont de classiques comme «Dumbo» ou «Peter Pan». Ce qui pouvait paraître novateur a fini, au début de l'année, en osmose avec la réélection de Donald Trump, par un sérieux rétropédalage tout aussi opportuniste. «Washington Black» témoigne de cette valse-hésitation. Dérivant de la dénonciation d'une société au racisme et à l'homophobie indécrottables malgré les vents de la modernité, le voyage de Wash tourne en quête d'identité, de racines, d'une mère, d'un clan. Bientôt l'aventurier tombe amoureux, occasion de trousser des dialogues dans le miel des beaux sentiments sur fond de paysages exotiques. Du pôle Nord à la Nouvelle-Écosse, de Londres à Amsterdam, du Dahomey aux sables marocains, des velléités se dessinent, s'abandonnent, comme pour effleurer un «Manuel d'anthropologie du monde pour les nuls au XIXe siècle». La série à l'habillage soigné ne ménage pas les décors investis par des acteurs irréprochables. Aussi séduisante que le vaisseau «Fendeur de Nuages» de son inventeur, cette curiosité peine à s'envoler. Notre note: 3,5 étoiles Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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