Dernières actualités avec #ordrepublic


Le Parisien
5 days ago
- Science
- Le Parisien
Près de 200 « teufeurs » réunis dans un champ en Seine-et-Marne
Depuis la nuit dernière, une rave-party non-déclarée rassemble entre 150 et 200 teufeurs à Noisy-sur-École (Seine-et-Marne), sur un champ en bordure de la D410, entre Tousson et Noisy. Les participants, venus pour la plupart du Loiret, ont investi les lieux ce vendredi soir et attendent la tombée du jour pour faire grimper les décibels. La gendarmerie de Fontainebleau a été alertée par un département voisin. Une trentaine de gendarmes est actuellement sur place pour sécuriser la zone. « On mobilise toutes nos forces », indique les autorités. Selon un proche du dossier, les raveurs se déplacent en groupe, souvent à pied après avoir pris le train depuis Paris. Il décrit un véritable « jeu du chat et de la souris » : « un groupe fait diversion dans un département pendant qu'un autre installe la sono ailleurs. » Sur place, la musique résonne. « J'entends surtout les basses depuis le début de la matinée », raconte Stéphanie, habitante de la commune. « Ce n'est pas la première fois. La dernière rave du côté de Rumont était plus bruyante. » Au-delà du bruit et du trouble à l'ordre public, les autorités veulent éviter tout drame. « Qu'ils fassent la fête n'est pas le plus grave, moi je veux juste préserver la vie humaine », insiste un gendarme, rappelant qu'il a déjà dû gérer un décès sur ce type d'événement. Overdoses, comas éthyliques, accidents ou agressions sous GHB… le risque est réel d'après lui. Des contrôles seront réalisés, avec verbalisations pour détention de stupéfiants et tests d'alcoolémie pour les personnes véhiculées. Ce n'est pas la première rave dans le secteur. À Pâques, une fête géante avait déjà réuni des centaines de personnes . Soixante-dix infractions liées aux stupéfiants avaient alors été relevées.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
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« Une mesure forte » : le préfet des Bouches-du-Rhône veut expulser des délinquants de leurs logements sociaux
C'est une mesure rare, rendue possible par la récente loi contre le narcotrafic adoptée en juin dernier. Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a annoncé ce vendredi avoir enclenché dix procédures d'expulsion visant des locataires de logements sociaux impliqués dans des affaires de délinquance. Dans un communiqué, le représentant de l'État précise que les personnes ciblées vivent à Marseille et dans des communes situées autour de l'étang de Berre. Elles sont accusées d'avoir « gravement troublé l'ordre public » dans leur quartier, notamment par des faits de trafic de drogue, de menaces ou de violences à l'encontre des forces de l'ordre, ou encore de rodéos urbains à répétition. « L'immense majorité a été condamnée, voire incarcérée », indique la préfecture. Les procédures sont engagées auprès de plusieurs bailleurs sociaux du département. Elles s'appuient sur la loi du 13 juin 2025, qui autorise désormais l'expulsion de locataires dont les comportements « dégradent les conditions de vie des autres habitants ». Cette initiative s'inscrit dans une volonté affichée du gouvernement de lutter plus sévèrement contre les trafics de drogue et leurs effets dans les quartiers populaires. « Il s'agit d'une mesure forte, en réponse à des actes qui empoisonnent la vie des habitants respectueux des règles », insiste Georges-François Leclerc. Les expulsions, si elles sont validées par les juges, pourraient intervenir dans les prochains mois. Elles sont toutefois susceptibles de recours, notamment devant les juridictions administratives.