logo
« Une mesure forte » : le préfet des Bouches-du-Rhône veut expulser des délinquants de leurs logements sociaux

« Une mesure forte » : le préfet des Bouches-du-Rhône veut expulser des délinquants de leurs logements sociaux

Le Parisien3 days ago
C'est une mesure rare, rendue possible par la récente
loi contre le narcotrafic
adoptée en juin dernier. Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a annoncé ce vendredi avoir enclenché dix procédures d'expulsion visant des locataires de logements sociaux impliqués dans des affaires de délinquance.
Dans un communiqué, le représentant de l'État précise que les personnes ciblées vivent à Marseille et dans des communes situées autour de l'étang de Berre. Elles sont accusées d'avoir « gravement troublé l'ordre public » dans leur quartier, notamment par des faits de trafic de drogue, de menaces ou de violences à l'encontre des forces de l'ordre, ou encore de rodéos urbains à répétition. « L'immense majorité a été condamnée, voire incarcérée », indique la préfecture.
Les procédures sont engagées auprès de plusieurs bailleurs sociaux du département. Elles s'appuient sur la loi du 13 juin 2025, qui autorise désormais l'expulsion de locataires dont les comportements « dégradent les conditions de vie des
autres habitants
».
Cette initiative s'inscrit dans une volonté affichée du gouvernement de lutter plus sévèrement contre les trafics de drogue et leurs effets dans les quartiers populaires. « Il s'agit d'une mesure forte, en réponse à des actes qui empoisonnent la vie des habitants respectueux des règles », insiste Georges-François Leclerc.
Les expulsions, si elles sont validées par les juges, pourraient intervenir dans les prochains mois. Elles sont toutefois susceptibles de recours, notamment devant les juridictions administratives.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Législative partielle à Paris : vers un rapprochement entre Michel Barnier et Édouard Philippe, sur fond de tension avec Rachida Dati
Législative partielle à Paris : vers un rapprochement entre Michel Barnier et Édouard Philippe, sur fond de tension avec Rachida Dati

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Législative partielle à Paris : vers un rapprochement entre Michel Barnier et Édouard Philippe, sur fond de tension avec Rachida Dati

Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Alors que Les Républicains viennent d'investir l'ancien premier ministre, les discussions vont bon train. Le candidat à la 2e circonscription pourrait prendre en suppléance un visage Horizons. Comme un signe du destin. Alors qu'il arpentait les rues de la si convoitée 2e circonscription de Paris la semaine dernière, Michel Barnier, candidat désormais officiel des Républicains, a croisé un certain... Édouard Philippe. Rue de Grenelle, les deux anciens hôtes de Matignon ont longuement échangé, glisse-t-on pudiquement. Il faut dire que les deux hommes y ont vu un drôle de hasard, alors que cela fait plusieurs jours que leurs entourages discutent. Depuis que le Savoyard s'est lancé dans la course, au risque d'affronter Rachida Dati, le maire du Havre semblerait en effet s'intéresser de près à la bataille qui vient. Et pour cause, même si elle n'est pas particulièrement proche de lui, la ministre de la Culture est peu à peu devenue indissociable d'un certain Gabriel Attal depuis qu'elle a rejoint son gouvernement en 2024. Or, l'intéressé ayant mis la main sur le parti et le groupe présidentiels, il s'est imposé comme l'un des «héritiers» d'Emmanuel Macron… Au même titre qu'Édouard…

Reconnaissance de l'État de Palestine : sans LFI, la gauche appelle Emmanuel Macron à aller « au bout de la démarche »
Reconnaissance de l'État de Palestine : sans LFI, la gauche appelle Emmanuel Macron à aller « au bout de la démarche »

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Reconnaissance de l'État de Palestine : sans LFI, la gauche appelle Emmanuel Macron à aller « au bout de la démarche »

Un appel commun pour des gestes forts. Les chefs des partis socialiste, écologiste et communiste ont demandé à Emmanuel Macron, dans un courrier rendu public lundi, « d'aller jusqu'au bout de la démarche » de reconnaissance de la Palestine , en lui accordant une « capacité juridique » et une aide humanitaire « massive », tout en sanctionnant Israël. La décision de reconnaître l'État de Palestine doit « n'être qu'une première étape », écrivent Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (les Écologistes) et Fabien Roussel (PCF), à l'origine de cette initiative, dans ce courrier daté de dimanche. Les trois responsables demandent au président français « d'agir dès à présent pour que l'État de Palestine (…) dispose de tous les droits reconnus aux États membres de l'ONU », notamment une capacité et une « protection juridique » internationales. Ils prient aussi Emmanuel Macron de répondre à « deux urgences », via une « aide humanitaire massive » à « la population gazaouie martyrisée » et affamée, et en portant, auprès des partenaires de la France, « l'exigence de sanctions contre le gouvernement israélien, en particulier la suspension de l'accord d'association » entre Israël et l'Union Européenne, « tant que le droit international n'est pas respecté ». « Agissez avant qu'il ne soit trop tard », exhortent ces partis de gauche. Dans une démarche similaire, cinq syndicats (CFDT, CGT, Unsa, Solidaires, FSU) ont « salué », dans une lettre ouverte adressée lundi, la décision du président français de reconnaître l'État de Palestine, et l'ont appelé à aller au-delà des « discours incantatoires ». Annoncée pour septembre, cette reconnaissance devrait intervenir « sans délai, alors que la Palestine disparaît sous nos yeux », écrivent en préambule les leaders syndicaux, parmi lesquels Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT). « L'inaction politique n'a que trop duré. Il faut imposer un cessez-le-feu immédiat, le retour à une aide humanitaire exercée par des professionnels. Seules des sanctions pourront mettre fin à la fuite en avant meurtrière du gouvernement de Benyamin Netanyahou », estiment les signataires de la lettre. Après l'annonce jeudi du président français qu'il reconnaîtra l'État palestinien formellement en septembre, une conférence internationale se déroule lundi et mardi à l'ONU . Coprésidée par Paris et Ryad, elle vise notamment à convaincre les grandes puissances de rejoindre la position de la France.

L'immeuble de plusieurs militants pro-palestiniens vandalisé à Strasbourg, la maire de la ville dénonce « un climat de peur »
L'immeuble de plusieurs militants pro-palestiniens vandalisé à Strasbourg, la maire de la ville dénonce « un climat de peur »

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

L'immeuble de plusieurs militants pro-palestiniens vandalisé à Strasbourg, la maire de la ville dénonce « un climat de peur »

La maire de Strasbourg Jeanne Barseghian a dénoncé lundi des actes de vandalisme commis contre un immeuble dans lequel résident des militants pro-palestiniens . Elle leur a témoigné son soutien. « L'immeuble et le domicile privé de plusieurs militants pro-palestiniens ont été visés par des actes de vandalisme. Menaces, intimidations, tags haineux, dégradations : je tiens à dénoncer avec la plus grande fermeté cette escalade de violence », a écrit l'élue écologiste dans un message publié sur sa page Facebook. « Nous sommes dans un pays libre, une démocratie. Nul ne peut être pris pour cible en raison de ses convictions, de ses engagements ou des causes qu'il défend. On ne répond pas aux idées par la violence. Jamais », a poursuivi la maire de la cité alsacienne. Sur les réseaux sociaux, des membres de l'association Urgence Palestine ont dénoncé des tags anti Palestine apposés sur les murs de l'immeuble où ils vivent en colocation, suivis par la destruction de la vitre de la porte d'entrée du bâtiment. « Ce climat de peur, cette montée inquiétante de la tension et de la violence sont graves », a déclaré Mme Barseghian, qui a apporté son soutien « aux personnes visées, ainsi qu'aux habitants de l'immeuble qui expriment leur crainte ». Elle a appelé « au calme, au respect de l'État de droit, et à la responsabilité de chacun ». Le député LFI Emmanuel Fernandes a lui aussi dénoncé ces actes. La maire de Strasbourg a suscité une polémique en mai dernier en annonçant un jumelage avec un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie , tout en suspendant un jumelage avec une ville israélienne. Lors d'un conseil municipal fin juin, l'élue a aussi « condamné fermement » une recrudescence de tags antisémites dans sa ville depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store