Dernières actualités avec #narcotrafic


Le Figaro
a day ago
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«Les associations ne peuvent plus faire office de cheval de Troie des réseaux criminels»
Réservé aux abonnés TRIBUNE - En raison d'un manque de contrôle criant, nombre d'associations servent de couverture pour faire transiter, en France, des flux financiers illégaux, alertent Renaud Dutreil, ancien ministre des PME, et Victor Geneste, président du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce. Saviez-vous que 120 milliards d'euros échappent chaque année au contrôle de l'État ? Sous couvert de bonnes actions, le monde associatif prospère sous les radars, laissant les plus malintentionnés à l'écart de tout contrôle économique réel, tandis que les entreprises et les particuliers font l'objet d'un contrôle sans cesse renforcé. Les associations sont ainsi, parmi les différentes personnes morales existantes en France, celles qui assurent la meilleure couverture pour le narcotrafic, le terrorisme et d'autres formes de délinquance. Pour lutter efficacement contre ces fléaux, il est urgent de sortir du piège que nous impose le statut des associations actuel. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Longtemps, nous avons ignoré l'ampleur des activités économiques menées par les associations françaises. Mais les travaux récents de chercheurs ont permis de dissiper l'opacité qui régnait jusqu'alors. Le résultat principal de ces recherches ? Les associations exerçant une activité économique ne sont soumises à quasiment…


Le Figaro
3 days ago
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« J'ai commencé à 16 ans en gagnant 500 euros par jour » : à Marseille, en immersion dans la cité de la drogue
REPORTAGE - Depuis des mois, les narcotrafiquants se livrent à une guerre de territoire qui a fait de nombreux morts et blessés. Le niveau de gangrène est tel que les forces de l'ordre doivent redoubler d'efforts. « Petit frère veut grandir trop vite… , à 13 ans, il aime déjà l'argent. Avide, mais ses poches sont arides, alors on fait le caïd… » Ces mots saccadés sur une boucle d'un sample musical sont ceux de IAM. Le groupe de rap emblématique de la cité phocéenne racontait, il y a trente ans déjà, à la manière de poètes de l'urbain, la brutalité, les écueils des business illicites dans les quartiers populaires. Les années ont passé depuis la sortie de ce titre. Les petits frères sont devenus des « baby killers » lobotomisés par l'appât du gain, de la drogue, magnifié à travers les réseaux sociaux. Le quartier de Maison-Blanche, résidence dégradée, cumule les difficultés. Ici, plusieurs jeunes ont été tués. Olivier Coret pour Le Figaro Mag « La misère n'est pas plus douce sous le soleil de la Méditerranée », veut ajouter, à la fois philosophe et résigné, Oscar, un habitant de la cité de La Paternelle, à Marseille. Il est né et a grandi ici, tout comme ses parents et ses enfants. Il n'a jamais envisagé de quitter cet endroit. Ancien ouvrier manutentionnaire, son physique raconte des années d'un labeur éreintant. Il s'amuse…


Le Figaro
4 days ago
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Kalachnikov, liquide inflammable... À Nice, un règlement de comptes fomenté par des voyous parisiens déjoué de justesse
Déjà connus de la justice, les suspects avaient loué un logement sur Airbnb et circulaient à bord d'une voiture volée. Ils ont été placés en détention provisoire. Le renseignement était mince, presque anodin : la présence d'une kalachnikov dans un logement Airbnb, avenue Henri Matisse à Nice. Un «tuyau» qui a sans doute permis d'éviter une nouvelle effusion de sang dans les cités de la capitale azuréenne. Vendredi 4 juillet, dans l'après-midi, un équipage de la brigade spécialisée de terrain (BST) a interpellé deux individus dans l'appartement visé. gés de 24 et 30 ans, tous deux sont originaires d'Île-de-France, l'un résidant à Paris, l'autre dans le Val-d'Oise. Sans surprises, l'un comme l'autre sont déjà connus de la justice pour divers faits. Rapidement, les enquêteurs du Service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ 06) ont identifié leur véhicule, une Peugeot 208 volée et dotée de fausses plaques d'immatriculation. À l'intérieur, dans un sac de sport, les policiers ont mis la main sur un fusil d'assaut de type kalachnikov, accompagné d'un chargeur approvisionné, de munitions de calibre 7,62 mm, d'un flacon de liquide inflammable et de vêtements sombres, dont des cache-cous. Une panoplie «pouvant correspondre à la tenue souvent portée dans le cadre de passages à l'acte violent en lien avec le trafic de stupéfiants», détaille le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, preuve que le pire a été évité de justesse. Publicité Ubérisation du narcotrafic L'affaire s'inscrit dans un climat de tension maximale à Nice Est, où plusieurs commandos armés venus de région parisienne ont tenté, ces derniers mois, de s'emparer de points de deal. Le quartier de Roquebillière notamment, cible régulière de descentes violentes, cristallise toutes les convoitises. En mai dernier, un commando lourdement armé, originaire du Val-d'Oise, y avait été démantelé après avoir loué un appartement dans le Var et s'être doté d'un véritable arsenal, dont deux kalachnikovs et un pistolet-mitrailleur. Début février, un jeune Marseillais, recruté via messagerie cryptée, avait été envoyé pour «tirer en l'air» contre 2000 euros, une opération qui a viré au meurtre. Les deux hommes interpellés avenue Matisse ont été déférés dimanche dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour «détention et transport d'armes de catégorie A en réunion», «recel de bien provenant d'un vol», «usurpation de plaque d'immatriculation et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime aggravé par la bande organisée». Ils ont été placés en détention provisoire. À Nice, où les forces de l'ordre multiplient les opérations anticipatrices, cette nouvelle arrestation témoigne d'un phénomène préoccupant : la professionnalisation violente d'un narcotrafic ubérisé, où les commandos se déplacent, s'équipent et opèrent comme des équipes de mercenaires, souvent sans aucun lien local. Une stratégie de conquête territoriale dont les autorités redoutent qu'elle ne fasse, à nouveau, couler le sang.


Le Parisien
4 days ago
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Une Assemblée « fracturée » mais qui « fonctionne » : Yaël Braun-Pivet contre une nouvelle dissolution
Il y a un peu plus d'un an, la France se réveillait sans majorité absolue au lendemain du second tour d'élections législatives anticipées . Officiellement, Emmanuel Macron dispose donc à nouveau, depuis mardi, du pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale . Ce qui serait une très mauvaise idée, selon Yaël Braun-Pivet. Invitée de RFI ce mercredi matin, celle qui préside dans l'Hémicycle a reconnu que la chambre basse était « fracturée, éclatée, très difficile à manœuvrer ». Mais elle « résulte du choix exprimé par les Français dans les urnes il y a un an », a-t-elle rappelé. « Sans majorité, c'est plus compliqué. Mais c'est ce qu'ont souhaité » les électeurs. D'après celle qui a été élue au Perchoir pour la première fois en 2022, malgré les divisions, l'Assemblée parvient tout de même à « avancer ». Elle a, au cours de l'année écoulée, « adopté 90 textes », portant notamment sur « l'agriculture, le narcotrafic, la fin de vie » . Réfutant tout constat d'absentéisme et de paralysie, elle a admis qu'il était dommage que les rangs du Palais-Bourbon soient « parfois » vides mais que cela n'avait rien d'inhabituelle. « Et lorsqu'il y a de l'enjeu, qu'un texte se joue à quelque voix, c'est bondé ! », a assuré Yaël Braun-Pivet. La particularité de cette législature relève de la proportion importante de propositions de loi (qui émanent des députés) par rapport aux projets de loi (qui viennent du gouvernement). « L'initiative parlementaire est forte. (…) Il faut peut-être rééquilibrer un peu les choses », a-t-elle jugé, rappelant tout de même que l'action du gouvernement « met du temps » et que les textes sont « longs à préparer ».


Le Parisien
05-07-2025
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Une « autoroute » de la drogue dans le Pacifique Sud : les autorités françaises sur le qui-vive
Le Pacifique Sud serait-il en passe de devenir une nouvelle plaque tournante du narcotrafic ? C'est une crainte que les autorités françaises ne cachent plus face à de puissants cartels sud-américains prêts à tout pour traverser les archipels de l'océan Pacifique et rejoindre l'Australie, où un kilo de cocaïne peut se vendre jusqu'à 240 000 dollars, soit six fois plus cher qu'aux États-Unis. Preuve que cet immense espace maritime est en train d'être transformé en « autoroute » de la drogue, les autorités françaises ont récemment multiplié les saisies de cocaïne. Si les douanes de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie ont découvert plus de 200 kg de pains de cocaïne dissimulés dans des panneaux d'isolation de conteneurs réfrigérés fin mars, c'est une affaire record et inédite que viennent de boucler la Marine nationale et la police nationale.