
« J'ai commencé à 16 ans en gagnant 500 euros par jour » : à Marseille, en immersion dans la cité de la drogue
« Petit frère veut grandir trop vite… , à 13 ans, il aime déjà l'argent. Avide, mais ses poches sont arides, alors on fait le caïd… » Ces mots saccadés sur une boucle d'un sample musical sont ceux de IAM. Le groupe de rap emblématique de la cité phocéenne racontait, il y a trente ans déjà, à la manière de poètes de l'urbain, la brutalité, les écueils des business illicites dans les quartiers populaires. Les années ont passé depuis la sortie de ce titre. Les petits frères sont devenus des « baby killers » lobotomisés par l'appât du gain, de la drogue, magnifié à travers les réseaux sociaux.
Le quartier de Maison-Blanche, résidence dégradée, cumule les difficultés. Ici, plusieurs jeunes ont été tués.
Olivier Coret pour Le Figaro Mag
« La misère n'est pas plus douce sous le soleil de la Méditerranée », veut ajouter, à la fois philosophe et résigné, Oscar, un habitant de la cité de La Paternelle, à Marseille. Il est né et a grandi ici, tout comme ses parents et ses enfants. Il n'a jamais envisagé de quitter cet endroit. Ancien ouvrier manutentionnaire, son physique raconte des années d'un labeur éreintant. Il s'amuse…
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21 minutes ago
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Ce livre que David Foenkinos emporte en vacances : «J'ai décidé de le relire tous les dix ans»
LIVRE D'ÉTÉ 8/9. - Dans ma valise, je mets un roman talisman, un auteur fétiche, le plein d'émotions… Neuf personnalités se racontent entre les lignes en révélant quel ouvrage elles emportent en vacances. Aujourd'hui, l'écrivain nous parle du livre Belle du Seigneur, d'Albert Cohen. «J'ai décidé de relire Belle du Seigneur tous les dix ans. Il y a une beauté à revisiter un livre qu'on aime, à l'arpenter sans cesse par le prisme de notre évolution émotionnelle. À 20 ans, il m'a émerveillé pour sa puissance chevaleresque et son humour. À 30 ans, je me suis laissé envahir par l'histoire d'amour vertigineuse entre Ariane et Solal. Je voyais en Solal cet homme capable de tout pour conquérir le cœur d'une femme, se travestissant, se jouant des autres, comme si l'amour était le terrain le plus sérieux de la comédie humaine. À 40 ans, j'ai dû admettre que sous l'aspect risible et romantique, c'était tout de même un roman d'une grande noirceur, traversé par la mélancolie et le désespoir. Que vais-je y voir à présent que j'ai 50 ans ?» Deux romans les plus récents de David Foenkinos aux Éditions Gallimard : Tout le monde aime Clara, coll. Blanche (208 p., 20 €), et La Vie heureuse, coll. Folio (256 p., 9 €).


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Un millier de drones, Marianne et France Gall dans le ciel… Le feu d'artifice du 14 Juillet à Paris en images
Et soudain, la tour Eiffel s'est éteinte. Après une « Marseillaise » qui a conclu le Concert de Paris depuis le Champ-de-Mars ( VIIe arrondissement de Paris ), le monument le plus célèbre de la capitale s'est comme mis en retrait pour laisser place à un millier de drones , les véritables stars de cette soirée du 14 Juillet. Sous les airs de « La Symphonie des Éclairs », de Zaho de Sagazan , le public très nombreux a fait connaissance avec ces aéronefs qui n'ont jamais été aussi nombreux pour un spectacle pyrotechnique en Europe. Sous la forme d'un oiseau et en formant le symbole de la Ville de Paris, bien visible sous le premier étage de la tour, puis en dessous. Lors de ce spectacle, long d'une vingtaine de minutes, un pays a particulièrement mis à l'honneur : le Brésil. Un clin d'œil d' Anne Hidalgo , qui a répété qu'il s'agissait de son dernier en tant que maire de Paris, au président Lula et à la saison Brésil-France 2025 , qui porte haut les couleurs auriverdes. Dix ans qui plus est après l'accord de Paris sur le climat, et à quelques mois de la COP30, qui se tiendra à Belém, au Brésil. Sous ses pieds, la tour Eiffel avait presque peine à la voir, tant les fumées des mortiers étaient épaisses et colorées. Alors les artificiers avaient prévu le coup en formant la Seine dans le ciel de Paris, au son de… « La Seine » de Vanessa Paradis et Matthieu Chedid, dans le film « Un monstre à Paris » . Après quoi les drones ont continué à assurer le spectacle. En formant le visage de Marianne face à celui de France Gall au son de « Résiste », en formant la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » ou en mettant en scène deux danseurs au son de la samba, ils ont épaté les milliers de paires d'yeux qui entouraient la Dame de fer et le Trocadéro. Mais un spectacle du 14 Juillet ne serait rien sans ses feux d'artifice, qui ont continué à assurer le show jusqu'au bout aux côtés de leurs nouveaux compères, eux aussi équipés d'engins pyrotechniques. Pendant les vingt minutes intenses, les deux technologies se sont parfaitement mariées, en formant notamment un immense cœur dans les dernières minutes. Dans le final, nos amis les drones se sont cette fois retrouvés au sommet de la tour, formant deux cercles s'entremêlant. Après quoi les feux d'artifice ont résonné de plus belle dans toute la capitale dans un bouquet final surpuissant, magnifié par le tout aussi puissant « Roadgame » de Kavinsky . De quoi conclure le show par une belle dose d'électro.


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« Être embauché chez Ardisson ? La meilleure expérience de ma carrière », réagit le youtubeur Jeremstar
« Je suis hyperchoqué par la nouvelle… Je ne l'aurais même pas revu, ça me fait quelque chose. Ça a été une expérience professionnelle hyperimportante pour moi et une rencontre humaine aussi », réagit ce lundi Jeremstar , ancien chroniqueur à partir de 2017 de Thierry Ardisson, disparu ce lundi à l'âge de 76 ans . Le vidéaste et influenceur, suivi par 1,6 million de personnes sur YouTube et qui s'est fait connaître pour ses interviews dans sa baignoire, a été chroniqueur au lancement des « Terriens du dimanche » sur C8. « J'avais une relation un peu privilégiée, il m'a pris sous son aile, un peu comme un fils, j'ai toujours eu l'impression qu'il y avait un côté très paternel ». Il se souvient d'un être « extrêmement bienveillant et protecteur », notamment quand il est évincé de l'antenne par C8 après une plainte pour viol, classée depuis sans suite. « À l'antenne, il fustigeait le non-respect de la présomption d'innocence et, de fait, j'avais été accusé à tort ».