
Ce livre que David Foenkinos emporte en vacances : «J'ai décidé de le relire tous les dix ans»
«J'ai décidé de relire Belle du Seigneur tous les dix ans. Il y a une beauté à revisiter un livre qu'on aime, à l'arpenter sans cesse par le prisme de notre évolution émotionnelle. À 20 ans, il m'a émerveillé pour sa puissance chevaleresque et son humour. À 30 ans, je me suis laissé envahir par l'histoire d'amour vertigineuse entre Ariane et Solal. Je voyais en Solal cet homme capable de tout pour conquérir le cœur d'une femme, se travestissant, se jouant des autres, comme si l'amour était le terrain le plus sérieux de la comédie humaine. À 40 ans, j'ai dû admettre que sous l'aspect risible et romantique, c'était tout de même un roman d'une grande noirceur, traversé par la mélancolie et le désespoir. Que vais-je y voir à présent que j'ai 50 ans ?»
Deux romans les plus récents de David Foenkinos aux Éditions Gallimard :
Tout le monde aime Clara, coll. Blanche (208 p., 20 €), et La Vie heureuse, coll. Folio (256 p., 9 €).

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Le Parisien
41 minutes ago
- Le Parisien
« Chers amis, chers ennemis... » : le faire-part très original de Thierry Ardisson pour ses obsèques
Les obsèques de Thierry Ardisson , décédé lundi à l'âge de 76 ans, se tiendront ce jeudi à 16h30 à l'église Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de Paris. Surnommée « la paroisse des artistes », elle a accueilli les cérémonies d'adieu de nombreuses figures du monde culturel. L'accès à l'église sera « réservé aux invités », a précisé la famille dans un message transmis à l'AFP. L'inhumation se déroulera ensuite « dans la plus stricte intimité ». Un faire-part, transmis à l'AFP (et dont nous ne partageons qu'n extrait) invite les proches et amis à « dire au revoir à l'homme en noir », clin d'œil à son éternel look noir et à son surnom et à venir avec un dress code. « Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! » peut-on y lire, accompagné d'une illustration en noir et blanc. Autre clin d'œil, le message « Roch never dies », en référence au lieu de la cérémonie, est inscrit en bas de l'image. Ce faire-part est signé de sa compagne et de leurs enfants respectifs. L'annonce du décès de Thierry Ardisson , survenu à Paris des suites d'un cancer, a provoqué une vive émotion dans le monde des médias . De nombreuses personnalités de la télévision, de Cyril Hanouna à Karine Le Marchand en passant par Arthur, lui ont rendu hommage. Toujours vêtu de noir, Thierry Ardisson a marqué de son empreinte la télévision française dès les années 1980. Il a bousculé les formats avec des émissions comme « Bains de minuit » ou « Lunettes noires pour nuits blanches », avant de créer le premier magazine culturel TV quotidien avec « Rive droite / Rive gauche ». Mais c'est avec « Tout le monde en parle », diffusée sur France 2 de 1998 à 2006, qu'il atteint son apogée. Il poursuivra ensuite sur Canal+ puis C8 avec « Salut les Terriens », émission qu'il quittera en 2019 après avoir refusé une réduction de son budget.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
«Tout était pensé pour séduire un public jeune» : une influenceuse visée par une plainte suite à la promotion d'un vin
L'influenceuse Océane Amsler, 1,2 million d'abonnés sur Instagram, a fait l'objet d'une plainte déposée par Addictions France, qui lui reproche de ne pas avoir respecté la loi Evin lors de sa campagne de promotion d'un vin vendu en canette. Maison Bagarre, vin en canette lancé par l'influenceuse Océane Amsler, fait face à une plainte déposée par l'association Addictions France. La campagne marketing, jugée séduisante pour un public jeune, est accusée d'aller à l'encontre de la loi Evin qui encadre strictement la publicité pour l'alcool en France. Sur ses réseaux sociaux, qui cumulent des millions d'abonnés, Océane Amsler vantait une «révolution» : un vin blanc pétillant présenté comme «rafraîchissant». «Depuis la nuit des temps, il y a eu du vin, mais toujours en bouteille. On casse les codes», s'enthousiasmait-elle dans une vidéo . Pour Addictions France, ces contenus franchissent les limites fixées par la loi Evin. «Les références utilisées pour la promotion de ces canettes sont illicites au regard de la loi Evin en ce qu'elles associent la boisson alcoolique à des scènes de festivités, d'amitié et d'amour et mettent en scène des consommateurs et des célébrités», pointe Myriam Savy, directrice communication et plaidoyer à Addictions France. Publicité Une plainte tardive mais «pour l'exemple» Ce qui a particulièrement alerté l'association, c'est d'abord «cette vidéo publicitaire, diffusée l'été dernier sous forme de clip, d'un esthétisme rare pour un produit alcoolisé». Ont suivi des publications régulières sur les réseaux et l'organisation d'une soirée d'influenceurs, conçue pour entretenir l'image festive de la marque. «Dans cette campagne, tout était pensé pour séduire un public jeune, particulièrement féminin», pointe Myriam Savy, qui évoque même «des canettes traitées comme des bigoudis», une esthétique associée à la féminité qui parle directement aux jeunes, «plus sensibles à ce genre d'association». En effet, «on ne peut pas lancer un produit alcoolisé comme si c'était un rouge à lèvres», tranche-t-elle. Maison Bagarre, la canette de vin blanc pétillant SDP L'association reconnaît que son action intervient tard, puisque la plainte n'a été déposée qu'un an après le lancement de la marque de l'influenceuse. «Compte tenu des moyens limités dont dispose l'association au regard de tous les manquements observés à la Loi Evin, une action en urgence n'a pas pu être menée», explique-t-elle, disant vouloir «obtenir des sanctions a posteriori à titre d'exemple». D'autant que le mal est fait, selon elle. «Ces campagnes ont touché des millions de personnes, dont beaucoup de mineurs. Les posts et stories ont une durée de vie courte, mais l'impact sur la normalisation de l'alcool, lui, reste», regrette la directrice communication et plaidoyer d'Addictions France. Face aux accusations, Océane Amsler et son compagnon Olivier Lesnicki, alias Le Motif, qui a activement participé à Maison Bagarre, assurent qu'ils n'ont jamais eu l'intention d'enfreindre la loi : «Nous vendons un produit destiné à des adultes responsables», affirmait-il encore en janvier. Un argument qui peine à convaincre Addictions France, qui nous explique que le couple a « continué à publier plusieurs vidéos en floutant la canette, mais cela restait de la promotion». «On a parfois eu le sentiment qu'ils faisaient mine de ne pas comprendre les avertissements. Sans parler du choix de renommer la marque en espagnol, comme si cela les plaçait hors du champ de la loi Evin, puisque celle-ci ne s'applique pas en Espagne», déplore Myriam Savy. Vers un encadrement encore plus strict ? Cette affaire n'est pas isolée. Depuis quelques années, Addictions France surveille de près les campagnes des créateurs de contenus. En 2023, le youtubeur Pierre Croce avait écopé de 10.000 euros d'amende avec sursis pour une vidéo de «défi et dégustation» d'alcool. Avant lui, la créatrice Anna Rvr avait été condamnée pour une opération similaire autour d'un rosé. «En général, on alerte les influenceurs dans un premier temps. S'ils retirent les contenus problématiques, on ne va pas plus loin», précise Myriam Savy. «Notre sujet n'est pas de s'acharner contre les influenceurs. C'est de dire que quand des lois existent, elles doivent être appliquées. Et la loi Evin a une visée de santé publique», affirme-t-elle. À lire aussi Entre contournements et vides juridiques, comment les influenceurs communiquent-ils sur le vin en toute liberté ? L'association souhaiterait interdire purement et simplement «toute forme de promotion de l'alcool sur les réseaux sociaux», pour protéger notamment les plus jeunes, surexposés à ces contenus. «Aujourd'hui, 82% des adolescents sont sur les réseaux tous les jours et y passent en moyenne 2h30», rappelle Addictions France, suite à ce dépôt de plainte.


Le Figaro
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Pour rajeunir leurs audiences, télés et plateformes courtisent les stars de YouTube
Réservé aux abonnés La finale du troisième GP Explorer de Squeezie sur France 2, les Beast Games renouvelés pour deux saisons sur Amazon… Les diffuseurs n'hésitent plus à commander ou à codiffuser certains programmes des plus gros créateurs de contenu. L'industrie des médias est une vaste salle de bal qui ne désemplit pas. Au premier temps de la valse, chaînes de télévision, majors hollywoodiennes, icônes du petit et du grand écran étaient les seules à tournoyer au milieu de la piste. Puis ces magnats de l'ancien monde ont dû faire de la place. Au second temps de la valse, ils ont appris à danser avec les géants du numérique, les Netflix, Amazon, Apple TV+… Au début, avec maladresse. Les voilà à présent rodés à la chorégraphie du « nouveau monde ». Au point d'avoir à leur tour, via la création de leurs propres plateformes, embrassé pleinement la mélodie du streaming. La cadence s'est accélérée récemment. TF1, qui multipliait les coproductions avec Netflix, va proposer ses contenus sur le service américain dès l'été prochain. Disney et la chaîne britannique ITV diffuseront une sélection de leurs programmes respectifs sur leurs services Disney+ et ITVX. Le service de streaming de Canal+ offre à ses abonnés un accès direct aux séries…