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Le Figaro
4 days ago
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Des déchets en ferraille retrouvés à l'extrémité sud de la dune du Pilat
La zone sécurisée mesure environ 50 mètres carrés, nous apprend ce lundi le conservatoire du littoral qui gère la célèbre dune. Ce qui n'empêche pas la venue des visiteurs. Des déchets en ferrailles, ensevelis sous les bancs de sable de la dune du Pilat, sont réapparus cette semaine. «Des fûts rouillés, matériaux inertes et plastiques ont été identifiés. Les résultats d'analyse indiquent la présence de polluants et en particulier d'hydrocarbure», déclare un communiqué du Conservatoire du littoral. Une zone d'environ 50 mètres carrés, située à l'extrémité sud de la dune du Pilat a été sécurisée par des rubalises, nous précise le syndicat mixte qui gère le site, ce lundi. La zone sécurisée ne gêne cependant en rien touristes et habitués du célèbre monticule. Publicité Affectionnée des parapentistes, la zone interdite au public n'empêche ainsi pas leur envol. «Nous avons sécurisé la zone simplement pour éviter qu'ils marchent sur de la ferraille», nous précise l'institution. Les amoureux de la lagune et de son plus haut point de vue dunaire n'ont donc pas de souci à se faire.


Le Figaro
5 days ago
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Trekking, randonnée, parapente… La Géorgie, terrain de jeu estival pour les amateurs de grands espaces
À cheval entre Europe et Asie, la Géorgie attire les voyageurs en quête de nature et de silence. Moins fréquentée que les Alpes ou les Carpates, elle s'impose doucement comme une destination d'aventure à taille humaine. À peine sorti de Tbilissi, le paysage change de ton. La route grimpe en lacets vers le nord, longeant des villages où le béton soviétique côtoie les maisons de bois aux balcons sculptés. Le Grand Caucase s'annonce, massif et sans apprêt. En toile de fond, le mont Kazbek, un volcan éteint coiffé de neiges éternelles, veille sur le parc national de Kazbegi. Ce territoire, classé depuis 1979, marque l'une des premières étapes pour qui cherche à s'éloigner de l'agitation urbaine. La randonnée y prend tout son sens, dans un environnement encore peu balisé, mais où les sentiers s'échangent entre voyageurs et habitants. De la vallée du Tergi jusqu'aux abords de la frontière russe, les paysages enchaînent alpages, forêts et crêtes effilées. Rien n'est spectaculaire au sens touristique du terme, mais tout semble taillé pour ceux qui aiment marcher longtemps et parler peu. Vols silencieux, sommets à portée d'aile Gudauri, station de ski l'hiver, devient l'été un spot apprécié des parapentistes. / Svetlana - Publicité Gudauri, station de ski l'hiver, devient l'été un spot apprécié des parapentistes. Depuis les pentes herbeuses, on s'élance au-dessus des gorges profondes, croisant parfois un rapace en vol. Les vols en tandem, accessibles sans expérience, offrent une lecture aérienne du relief caucasien. L'un des itinéraires les plus prisés longe la mythique route militaire géorgienne, cette voie historique qui relie Tbilissi à Vladikavkaz. Le silence du vol contraste avec la rudesse du paysage. En contrebas, quelques 4x4 cahotent sur la piste menant à l'église de la Trinité de Guerguétie, perchée à 2170 mètres d'altitude. L'image est connue, presque devenue emblème, mais elle conserve sur place une force que les photos ne restituent qu'en partie. On comprend alors pourquoi la Géorgie séduit les amateurs de grands espaces : parce qu'elle laisse du vide, de l'air et du temps. À lire aussi On a testé le ski en Géorgie, une aventure exotique et accessible Marcher en Svanétie, dormir en Touchétie Le trek reliant Mestia à Ouchgouli traverse cols, rivières et pâturages d'altitude. tns2710 - À l'ouest du pays, la Svanétie ouvre un autre chapitre. Plus verdoyante, plus minérale aussi, cette région longtemps enclavée abrite une culture montagnarde encore très vivante. Les tours défensives de pierre, vestiges médiévaux, ponctuent les villages comme autant de points de repère dans un paysage mouvant. Le trek reliant Mestia à Ouchgouli – quatre à cinq jours de marche selon le rythme – traverse cols, rivières et pâturages d'altitude. Plus à l'est, la Touchétie se mérite. On y accède uniquement par une piste vertigineuse, ouverte de juin à octobre. Une fois sur place, on découvre des villages isolés, des pâturages balayés par le vent, et une hospitalité désarmante. Les hébergements sont modestes, parfois rustiques, mais l'accueil dépasse souvent les mots. À la table d'une famille locale, un bol de soupe, un pain chaud ou un verre de vin prennent une valeur singulière. L'eau comme fil conducteur La Géorgie se découvre aussi à travers ses rivières. Anna ART - La Géorgie se découvre aussi à travers ses rivières. À l'ouest, les gorges de Martvili dévoilent un décor étonnant : falaises étroites, eau limpide, végétation luxuriante. L'accès se fait en petit bateau ou en kayak, au fil de l'eau, dans un silence interrompu seulement par le clapotis des pagaies. Plus au nord, la rivière Rioni attire les amateurs de rafting. Les rapides y sont accessibles, mais suffisamment vifs pour réveiller les sensations. Publicité Ces activités ne sont pas encore industrialisées. Les groupes restent limités, les équipements parfois rudimentaires, et les guides locaux souvent autodidactes. Mais l'ensemble fonctionne, porté par une envie sincère de faire découvrir autrement un pays encore méconnu. Une aventure à son rythme Voyager en Géorgie, c'est aussi accepter de ralentir. Le pays, s'il s'ouvre au tourisme, conserve une forme de retenue. Il ne cherche pas à plaire à tout prix, ni à répondre aux attentes formatées des circuits classiques. On y circule lentement, on y mange copieusement, on y écoute beaucoup. Le soir, dans les villages de montagne, la lumière tombe vite. On entend les conversations s'éteindre, les vaches rentrer et, parfois, un chant polyphonique monter d'une maison voisine. Le tourisme d'aventure ici ne se résume pas à une liste d'activités. C'est un climat, une manière de voyager, un goût pour l'imprévu. Entre reliefs rugueux, villages en surplomb et vallées oubliées, le pays ne cherche pas à impressionner. Il propose autre chose : un temps suspendu, et la liberté de tracer sa propre route. Quand partir en Géorgie ? La meilleure saison pour découvrir la Géorgie s'étend de juin à septembre. nattapoomv - La meilleure saison pour découvrir la Géorgie s'étend de juin à septembre. Avril, mai et octobre peuvent aussi être envisagés, mais les températures risquent d'être un peu fraîches : nous sommes dans un pays de montagnes ! Avec qui ? Cercle des Voyages (tél. : 01 40 15 15 11 ; Circuit accompagné en petit groupe au cœur des paysages du Caucase : 11 jours/10 nuits à partir de 2430 € au départ de Paris en classe éco, avec hébergement, guide francophone, transferts inclus. Publicité Atalante (tél. : 04 81 68 55 60 ; Trek en Svanétie : 12 jours dont 6 jours et demi de marche (niveau 3/5) à partir de 1799 € sans acheminement à destination. Le prix comprend la pension complète, les transports terrestres, les excursions, l'encadrement par un guide accompagnateur francophone. Nomade Aventure (01 46 33 71 71 ; Odyssée en terre géorgienne : 16 jours de marche, de randonnées (de 4 à 12 personnes à partir de 16 ans) à partir de 3069 € au départ de Paris en classe éco, avec hébergement, guide francophone, visites, transferts inclus.