
Trekking, randonnée, parapente… La Géorgie, terrain de jeu estival pour les amateurs de grands espaces
À peine sorti de Tbilissi, le paysage change de ton. La route grimpe en lacets vers le nord, longeant des villages où le béton soviétique côtoie les maisons de bois aux balcons sculptés. Le Grand Caucase s'annonce, massif et sans apprêt. En toile de fond, le mont Kazbek, un volcan éteint coiffé de neiges éternelles, veille sur le parc national de Kazbegi. Ce territoire, classé depuis 1979, marque l'une des premières étapes pour qui cherche à s'éloigner de l'agitation urbaine.
La randonnée y prend tout son sens, dans un environnement encore peu balisé, mais où les sentiers s'échangent entre voyageurs et habitants. De la vallée du Tergi jusqu'aux abords de la frontière russe, les paysages enchaînent alpages, forêts et crêtes effilées. Rien n'est spectaculaire au sens touristique du terme, mais tout semble taillé pour ceux qui aiment marcher longtemps et parler peu.
Vols silencieux, sommets à portée d'aile
Gudauri, station de ski l'hiver, devient l'été un spot apprécié des parapentistes.
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Gudauri, station de ski l'hiver, devient l'été un spot apprécié des parapentistes. Depuis les pentes herbeuses, on s'élance au-dessus des gorges profondes, croisant parfois un rapace en vol. Les vols en tandem, accessibles sans expérience, offrent une lecture aérienne du relief caucasien. L'un des itinéraires les plus prisés longe la mythique route militaire géorgienne, cette voie historique qui relie Tbilissi à Vladikavkaz.
Le silence du vol contraste avec la rudesse du paysage. En contrebas, quelques 4x4 cahotent sur la piste menant à l'église de la Trinité de Guerguétie, perchée à 2170 mètres d'altitude. L'image est connue, presque devenue emblème, mais elle conserve sur place une force que les photos ne restituent qu'en partie. On comprend alors pourquoi la Géorgie séduit les amateurs de grands espaces : parce qu'elle laisse du vide, de l'air et du temps.
À lire aussi On a testé le ski en Géorgie, une aventure exotique et accessible
Marcher en Svanétie, dormir en Touchétie
Le trek reliant Mestia à Ouchgouli traverse cols, rivières et pâturages d'altitude.
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À l'ouest du pays, la Svanétie ouvre un autre chapitre. Plus verdoyante, plus minérale aussi, cette région longtemps enclavée abrite une culture montagnarde encore très vivante. Les tours défensives de pierre, vestiges médiévaux, ponctuent les villages comme autant de points de repère dans un paysage mouvant. Le trek reliant Mestia à Ouchgouli – quatre à cinq jours de marche selon le rythme – traverse cols, rivières et pâturages d'altitude.
Plus à l'est, la Touchétie se mérite. On y accède uniquement par une piste vertigineuse, ouverte de juin à octobre. Une fois sur place, on découvre des villages isolés, des pâturages balayés par le vent, et une hospitalité désarmante. Les hébergements sont modestes, parfois rustiques, mais l'accueil dépasse souvent les mots. À la table d'une famille locale, un bol de soupe, un pain chaud ou un verre de vin prennent une valeur singulière.
L'eau comme fil conducteur
La Géorgie se découvre aussi à travers ses rivières.
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La Géorgie se découvre aussi à travers ses rivières. À l'ouest, les gorges de Martvili dévoilent un décor étonnant : falaises étroites, eau limpide, végétation luxuriante. L'accès se fait en petit bateau ou en kayak, au fil de l'eau, dans un silence interrompu seulement par le clapotis des pagaies. Plus au nord, la rivière Rioni attire les amateurs de rafting. Les rapides y sont accessibles, mais suffisamment vifs pour réveiller les sensations.
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Ces activités ne sont pas encore industrialisées. Les groupes restent limités, les équipements parfois rudimentaires, et les guides locaux souvent autodidactes. Mais l'ensemble fonctionne, porté par une envie sincère de faire découvrir autrement un pays encore méconnu.
Une aventure à son rythme
Voyager en Géorgie, c'est aussi accepter de ralentir. Le pays, s'il s'ouvre au tourisme, conserve une forme de retenue. Il ne cherche pas à plaire à tout prix, ni à répondre aux attentes formatées des circuits classiques. On y circule lentement, on y mange copieusement, on y écoute beaucoup. Le soir, dans les villages de montagne, la lumière tombe vite. On entend les conversations s'éteindre, les vaches rentrer et, parfois, un chant polyphonique monter d'une maison voisine.
Le tourisme d'aventure ici ne se résume pas à une liste d'activités. C'est un climat, une manière de voyager, un goût pour l'imprévu. Entre reliefs rugueux, villages en surplomb et vallées oubliées, le pays ne cherche pas à impressionner. Il propose autre chose : un temps suspendu, et la liberté de tracer sa propre route.
Quand partir en Géorgie ?
La meilleure saison pour découvrir la Géorgie s'étend de juin à septembre.
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La meilleure saison pour découvrir la Géorgie s'étend de juin à septembre. Avril, mai et octobre peuvent aussi être envisagés, mais les températures risquent d'être un peu fraîches : nous sommes dans un pays de montagnes !
Avec qui ?
Cercle des Voyages (tél. : 01 40 15 15 11 ; cercledesvoyages.com). Circuit accompagné en petit groupe au cœur des paysages du Caucase : 11 jours/10 nuits à partir de 2430 € au départ de Paris en classe éco, avec hébergement, guide francophone, transferts inclus.
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Atalante (tél. : 04 81 68 55 60 ; atalante.fr). Trek en Svanétie : 12 jours dont 6 jours et demi de marche (niveau 3/5) à partir de 1799 € sans acheminement à destination. Le prix comprend la pension complète, les transports terrestres, les excursions, l'encadrement par un guide accompagnateur francophone.
Nomade Aventure (01 46 33 71 71 ; nomade-aventure.com). Odyssée en terre géorgienne : 16 jours de marche, de randonnées (de 4 à 12 personnes à partir de 16 ans) à partir de 3069 € au départ de Paris en classe éco, avec hébergement, guide francophone, visites, transferts inclus.

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Un journaliste disparu lors d'une randonnée en Norvège retrouvé sain et sauf après avoir survécu six nuits en pleine nature
Un grand ouf de soulagement. Le journaliste américain Alec Luhn, porté disparu depuis qu'il a entamé une randonnée dans un parc national norvégien jeudi 31 juillet, a été retrouvé vivant ce mercredi, selon la Croix-Rouge norvégienne. Ce journaliste du Wisconsin, spécialisé dans le climat, a été retrouvé par l'équipage d'un hélicoptère près du parc national de Folgefonna. Il a été transporté à l'hôpital pour recevoir des soins médicaux. Alex Luhn a été récupéré avec quelques blessures aux jambes, selon le responsable des urgences de la police de Hardanger. Les équipes de secours l'ont retrouvé en fin de matinée, il était conscient, mais fatigué. Lorsqu'il a été secouru, il a exprimé un profond soulagement, selon la Croix-Rouge. « Nous sommes très, très heureux ! Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à sa recherche en Norvège », a déclaré son épouse Veronika Silchenko à la chaîne locale VG. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Les fortes pluies ont rendu les recherches difficiles « Je ne me souviens pas avoir retrouvé quelqu'un en vie après tant de jours. Les recherches ne se terminent pas toujours ainsi, mais aujourd'hui, c'est le cas. C'est un immense soulagement pour tous ceux qui ont participé aux efforts », a déclaré Stig Hope, bénévole de la Croix-Rouge et responsable de l'équipe de direction des opérations à Folgefonna. Sa femme avait signalé sa disparition lundi 4 août après avoir vu qu'il n'avait pas pu embarquer dans son avion ce jour-là. Veronika Silchenko raconte à CNN ne pas avoir eu de nouvelles de son mari depuis son départ en randonnée. Le signal téléphonique étant mauvais en pleine nature, elle ne s'est pas inquiétée tout de suite. À lire aussi Un randonneur survit à un éboulement dans les Dolomites mais écope d'une amende de 14 000 euros pour non-respect des panneaux Les recherches pour retrouver le journaliste de 38 ans ont débuté lundi. Ingeborg Thorsland, porte-parole de la Croix-Rouge norvégienne, raconte que l'opération a couvert une vaste zone et que de fortes pluies ont rendu les recherches difficiles.


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Il traverse l'Amérique du Sud à vélo sans avoir jamais fait de cyclisme : « La première fois que j'ai revu un arbre,
L'an dernier, Théo Février, 27 ans, a décidé de quitter son job de responsable de bar à Hossegor pour traverser l'Amérique du Sud du Nord au Sud, en solitaire, sur un vélo de fortune. Neuf mois de périple, 14 000 kilomètres et 150 000 m de dénivelé positif dans les jambes. Et beaucoup, beaucoup de galères. « À l'origine, j'avais pris un billet pour l'Amérique du Sud pour un voyage d'environ dix mois. Je voulais voyager en sac à dos à travers le continent, sans trop de projets. Je suis arrivé à Quito, en Équateur, puis je suis parti faire un volontariat. L'idée était d'apprendre la langue et de surfer. Mais je me suis vite ennuyé, je ne trouvais pas de sens à mon voyage. Sur un coup de tête, j'ai repris un avion, suis monté jusqu'au nord de la Colombie et j'ai acheté un vélo. Je n'y connaissais rien, je n'avais jamais fait de cyclisme. J'ai mis mon gros sac à dos sur le porte-bagages et je suis parti, avec pour objectif de rallier Carthagène des Indes [sur la côte septentrionale de la Colombie] à Ushuaia [aux confins de l'Argentine, dans l'archipel de la Terre de Feu]. Je savais que j'avais 14 000 bornes à faire, mais je ne savais pas combien de temps ça allait me prendre. Comme j'étais parti avec un équipement d'été, mon impératif était d'arriver à Ushuaia avant l'hiver. Une sacrée course contre la montre. En dépit des galères, je m'obligeais à avancer chaque jour. « Je sais juste que pour aller à Ushuaia, c'est tout droit vers le Sud » Au moment où je me lance, je me demande sacrément ce que je suis en train de faire, d'autant plus que je ne connais même pas le début du trajet ! Je sais juste que pour aller à Ushuaia, c'est tout droit vers le Sud ! Ma sortie de Carthagène se fait par l'autoroute, pendant 50 km, avant que je comprenne que ce n'est pas une bonne idée. J'entendais les klaxons de camions qui me frôlaient, j'étais un peu en panique. Je ne gérais pas du tout mon vélo, qui pesait 60 kg et était très peu maniable. Après ça, je suis allé chercher les petits sentiers. Au départ, j'allais souvent dormir près des postes douaniers ou dans les commissariats. Ça me rassurait et m'a permis de trouver peu à peu mon autonomie, d'oser poser la tente à droite ou à gauche avant de reprendre la route. J'allais voir les policiers et je leur demandais si le coin était "safe". La plupart du temps, ils me disaient que ce n'était pas une bonne idée de poser la tente n'importe où et je m'installais à côté du commissariat. Une fois, en Colombie, j'ai même été escorté par la police jusqu'à un endroit où j'étais vraiment en sécurité. « Cette fois-là, j'ai passé la nuit enfermé à clé, dans un endroit qui puait la pisse et les excréments. En fait, j'étais comme un peu en garde à vue » Au sujet d'une nuit dans un commissariat au Pérou Au Pérou, j'ai roulé en haute montagne, sur des cols situés entre 4 800 mètres et 5 000 mètres. Les gravir a pris un temps fou parce qu'on manque d'oxygène à cette altitude et parce que mon vélo était infernal. J'ai réussi à en passer un à 4 850 mètres après avoir roulé trois heures pour parcourir... deux kilomètres. Je me suis retrouvé dans les nuages, entre la neige et la pluie, obligé de descendre de nuit un col pour retrouver la ville d'Oyon [au centre du Pérou] et trouver un endroit où dormir au sec et en sécurité. Ma lampe frontale n'avait alors presque plus de batterie, avec le froid, elles étaient toutes mortes. Je suis descendu pleine balle et j'ai fini par rejoindre Oyon épuisé, complètement congelé. Arrivé là-bas, ma seule solution était d'aller au commissariat, pour voir s'ils pouvaient m'héberger. Ils m'ont répondu : "Pas de problème, mais en ce moment, on a des problèmes de terrorisme dans la ville. On peut t'accueillir pour la nuit, mais en cellule". Cette fois-là, j'ai passé la nuit enfermé à clé, dans un endroit qui puait la pisse et les excréments. En fait, j'étais comme un peu en garde à vue. De tout le périple, ma plus grosse galère a duré une bonne dizaine de jours, en Amazonie. J'ai descendu la Colombie à vélo, puis je me suis arrêté en Équateur pour acheter un packraft, un canoé gonflable, dans l'idée de descendre un affluent de l'Amazone, le Rio-Napo, sur 1 000 kilomètres, en totale autonomie. La phase équatorienne du Rio-Napo est un peu touristique. Mais une fois côté péruvien, on entre dans l'Amazonie profonde. À ce moment-là, je n'avais plus aucune communication avec mes parents, j'avais complètement disparu des radars, j'étais vraiment en autonomie totale. 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Mon vélo n'était pas du tout adapté au voyage. Je l'ai acheté en seconde main, il y avait écrit "pour pratiques occasionnelles". Bon... Le porte-bagages n'était pas non plus en capacité de supporter tout le poids. Je l'ai cassé deux fois, ce qui m'a obligé à marcher en poussant le vélo pendant 40 kilomètres avec toutes les affaires sur le dos, avant d'atteindre une ville pour réparer tout ça. Le moment où je me suis senti le plus heureux, c'est à l'approche de la fin du voyage, à l'entrée en Patagonie. Après tous ces soucis, j'étais dans une région très venteuse, avec des paysages hallucinants, des lacs et des rivières bleu turquoise. Il me restait encore 3 000 kilomètres à parcourir mais j'avais déjà l'impression que c'était la fin. Il y avait un côté très contemplatif et satisfaisant à se dire que c'était potentiellement ma dernière galère, ma dernière pluie, ma dernière rafale de vent... C'est là que j'ai compris pourquoi j'avais fait ce voyage. Si je n'avais pas eu tous ces ennuis, de matériel, mais aussi physiques - mon genou a craqué, j'ai eu des problèmes buccaux, des problèmes de ventre, d'intestin, tout ça -, si ça avait été trop facile, je me serais arrêté bien avant. Je n'aurais pas trouvé ce que j'avais envie de venir chercher. Treize ans après être sorti du coma, il est devenu footballeur pro... à 37 ans Je ne regrette absolument rien de ce voyage. En Patagonie, j'ai vécu beaucoup de galères, mais je les ai toujours prises avec le sourire. Je rigolais beaucoup tout seul. Ma course contre-la-montre jusqu'à Ushuaia s'est terminée juste à temps, le 6 avril 2024. Le lendemain, toute la zone était recouverte de vingt-cinq centimètres de neige. J'ai halluciné de ce timing de fou. De cette aventure, j'ai fait un film qui s'appelle « Seul libre ». En ce moment, je réfléchis à mon prochain voyage. J'ai compris que je n'étais pas un fan de vélo, alors pourquoi ne pas changer ? 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États-Unis : cinq soldats blessés lors d'une fusillade dans une base militaire en Géorgie, le tireur a été appréhendé
Un tireur a blessé cinq soldats, ce mercredi, dans le camp militaire de Fort Stewart, en Géorgie, selon la page Facebook du camp. « Cinq soldats ont été blessés par balle aujourd'hui lors d'une fusillade » a-t-elle annoncé. « Tous les soldats ont été soignés sur place et transférés à l'hôpital militaire Winn Army Community Hospital ». Le tireur a été appréhendé, à 11h35 heure locale, soit 17h35 heure française, et il n'y a plus de menace active pour la communauté, a déclaré Fort Stewart. 10 000 personnes dans le camp Le président Donald Trump a été informé de la fusillade à Fort Stewart, et la Maison Blanche suit la situation de près, a déclaré la porte-parole Karoline Leavitt. Selon son site, Fort Stewart accueille environ 21 000 soldats, et quelque 10 000 personnes y résiden. Le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, affirmait, sur X, être en « contact étroit » avec les forces de l'ordre et s'était dit « attristé par la tragédie qui se produit aujourd'hui à Fort Stewart ». Le FBI a déclaré, que ses agents sont « au courant de l'incident survenu à Fort Stewart » et « coordonnent leurs efforts avec les services d'enquête criminelle de l'armée ».