17-07-2025
« Nous avons embauché un collaborateur pour la faire fonctionner » : à Angers, des gâteaux réalisés avec une imprimante 3D
Chez Maison Bécam, une chaîne de boulangeries artisanales née en 2005 à Angers (Maine-et-Loire), on respecte les traditions et on vit avec son époque. Alors, quand, en 2024,
Marine Coré-Baillais
a présenté son imprimante 3D alimentaire Patiss3 dans l'émission de M 6
« Qui veut être mon associé ? »
, le fondateur de l'enseigne Nicolas Bécam, 46 ans, a tilté. « Nous testons l'appareil dans notre atelier de pâtisserie depuis avril, révèle-t-il. Il entrera en production dès septembre. »
Le dispositif permet d'
élaborer des pièces sur-mesure
, trop complexes ou trop fragiles à réaliser à la main. N'allez pas croire qu'il s'agit d'une machine à tuer l'emploi. « Nous avons embauché un collaborateur pour la faire fonctionner », insiste Nicolas Bécam.
Au fait, comment ça marche ? Une esquisse est modélisée via un logiciel, qui envoie les données à une buse. Celle-ci injecte alors une préparation liquide — eau, lait — dans un bac à produits secs — farines — en reproduisant le dessin original en pâte sucrée ou salée.
« Quinze minutes de fabrication. Un léger
dépoussiérage
en sortie de bac. Vingt minutes de cuisson. Taille maximale des pièces : 40 x 40 cm », détaille Nicolas Bécam. Coût : 35 000 euros. Un des robots les moins chers de l'atelier.
Une version quatre buses-quatre bacs sera livrée à l'automne. De quoi offrir des gâteaux exceptionnels et donner encore plus de lustre aux gourmandises de Maison Bécam, qui, à ce jour, compte 27 boutiques à travers la France et vise les 50 adresses en 2026.