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Quand Raymond Depardon photographiait Auschwitz : « C'était peut-être mon travail le plus incroyable »
Quand Raymond Depardon photographiait Auschwitz : « C'était peut-être mon travail le plus incroyable »

Le Parisien

timea day ago

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Quand Raymond Depardon photographiait Auschwitz : « C'était peut-être mon travail le plus incroyable »

À l'hiver 1979, le site d'Auschwitz-Birkenau entre au patrimoine mondial de l'Unesco, et Paris Match commande à Raymond Depardon , alors âgé de 36 ans, un reportage sur le camp de concentration et d'extermination. Un désert de neige, des barbelés, et un musée que très peu visitent alors. Le photographe, grand reporter, du Biafra au Tchad, débarque dans la solitude du camp.

Eau turquoise et biodiversité exceptionnelle : l'archipel des Bijagos, en Guinée-Bissau, fait son entrée au patrimoine mondial de l'humanité
Eau turquoise et biodiversité exceptionnelle : l'archipel des Bijagos, en Guinée-Bissau, fait son entrée au patrimoine mondial de l'humanité

Le Figaro

time2 days ago

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Eau turquoise et biodiversité exceptionnelle : l'archipel des Bijagos, en Guinée-Bissau, fait son entrée au patrimoine mondial de l'humanité

Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, s'est dite «très heureuse» de l'inscription du site des «écosystèmes côtiers et marins de l'Archipel des Bijagós - Omatí Minh», «deux ans après une visite inoubliable» dans ce site «où les communautés locales portent des traditions bien vivantes». L'archipel des Bijagos, au large de la Guinée-Bissau, est entré dimanche au patrimoine mondial de l'humanité, reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle et la richesse de ses traditions locales, à l'issue d'un vote lors de la 47ème session du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «Le site abrite une riche biodiversité, notamment la tortue verte et la tortue luth, toutes deux menacées, des lamantins, des dauphins, ainsi que plus de 870.000 oiseaux côtiers migrateurs», a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), dont le Comité du patrimoine mondial est réuni depuis plusieurs jours à Paris. Publicité Dans cet archipel aux eaux turquoise situé dans l'océan Atlantique, l'îlot de Poilão est ainsi l'un des principaux lieux de nidification de tortues marines à travers le monde, précise le porte-parole. Cet ensemble continu d'écosystèmes côtiers et marins comprend aussi des mangroves, des vasières et des zones intertidales «fondamentales pour la vie marine» et abrite des espèces de plantes rares et des regroupements d'oiseaux. Ses îles abritent aussi des sites sacrés et une pêche artisanale essentiels pour leurs habitants. À lire aussi L'Afrique représente seulement 9 % des biens inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco De longues recherches scientifiques Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, s'est dite «très heureuse» de l'inscription du site des «écosystèmes côtiers et marins de l'Archipel des Bijagós - Omatí Minh», «deux ans après une visite inoubliable» dans ce site «où les communautés locales portent des traditions bien vivantes». «Je félicite le président (bissau-guinéen Umaro Sissoco) Embalo, son gouvernement et les communautés locales qui se sont mobilisées avec le soutien de l'Unesco pour cette première inscription par le pays dans la liste du patrimoine mondial», a-t-elle déclaré à la presse à Paris à l'issue du vote. L'archipel bissau-guinéen des Bijagos attendait cette inscription depuis longtemps, après une première candidature ratée en 2012. Il aura fallu de longues recherches scientifiques et une prise en compte des populations locales pour présenter à nouveau ses écosystèmes à l'Unesco. Déjà désigné réserve de biosphère de l'Unesco en 1996, «cette inscription vient renforcer sa protection et son inclusion dans un réseau mondial encore plus vaste de sites protégés par l'Unesco», a ajouté le porte-parole. Le seul «archipel deltaïque actif de la côte Atlantique africaine» L'archipel occupe une superficie totale de plus de 10.000 km2, dont 1.600 km2 de zones intertidales (bancs de sable et vasière). Il est composé de 88 îles et îlots, dont seulement une vingtaine sont habités de manière permanente. «Il s'agit du seul, et l'un des rares au monde, archipel deltaïque actif de la côte Atlantique africaine», a souligné le porte-parole de l'Unesco. Présent lors du vote à Paris, Viriato Luis Cassama, ministre bissau-guinéen de l'Environnement, de la Biodiversité et de l'Action climatique, a pris la parole et confié «l'émotion profonde» de son pays après cette entrée au patrimoine mondial. «Ce moment marque l'aboutissement de plus de dix ans d'effort collectif, de dialogue et de partage de la conviction que ce site extraordinaire et unique mérite d'être reconnu, protégé et célébré par toute l'humanité», a-t-il lancé.

Les mégalithes de Carnac intègrent le patrimoine mondial de l'Unesco
Les mégalithes de Carnac intègrent le patrimoine mondial de l'Unesco

Le Parisien

time4 days ago

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Les mégalithes de Carnac intègrent le patrimoine mondial de l'Unesco

Ils rejoignent le patrimoine mondial de l'Unesco. Les mégalithes de Carnac et les rives du Morbihan ont intégré ce samedi la liste de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Ce site n'est qu'une petite partie d'un ensemble beaucoup plus vaste représentant un territoire de 1000 km² avec plus de 550 monuments répartis dans 28 communes du département. Le dossier présenté ne comportait pas que les célèbres alignements. « Il comprend des menhirs, des dolmens, des cairns, des tumulus, qui remontent à l'époque du néolithique il y a 6000 ans environ », a expliqué au Parisien Victoire Dorise, directrice de l'association « Paysages de Mégalithes », fondée en 2013 pour porter le projet « Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan ». « L'ensemble est d'une extrême multiplicité. Ça va des alignements de Carnac à un tas de cailloux sous un buisson. » L'obtention du classement avait comme objectif de mieux protéger ces sites néolithiques. Mais elle pose aussi la question d'un éventuel afflux touristique. Sur ce point, Olivier Lepick, maire de Carnac et président de « Paysage de mégalithes », joue l'apaisement. « Pour les sites peu connus, oui, parce que ça les met en lumière. Mais pour les sites qui ont déjà beaucoup de visiteurs, l'augmentation est plutôt de 2 % à 5 %. » En outre, des travaux ont récemment été entrepris pour répondre au mieux à l'afflux de visiteurs. Le patrimoine mondial est de plus en plus menacé par le changement climatique et les conflits, a alerté la directrice générale de l'organisation, Audrey Azoulay , à l'ouverture lundi, à Paris, de sa 47e session élargie. Aujourd'hui, plus de 1200 sites culturels, naturels et mixtes appartiennent au Patrimoine mondial. Sur 196 États membres de l'Unesco, 27 restent absents du classement. « Près de trois quarts des sites du patrimoine mondial sont déjà confrontés à des risques hydriques graves, pénuries d'eau ou inondations », a alerté Audrey Azoulay. Sur les 56 biens actuellement inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril, « la moitié l'est en raison des conséquences directes des conflits », a ajouté la directrice générale, évoquant le Moyen-Orient qui regroupe plus de 40 % de ces sites menacés.

Les menhirs de Carnac et 29 autres sites candidats au patrimoine mondial de l'Unesco
Les menhirs de Carnac et 29 autres sites candidats au patrimoine mondial de l'Unesco

Le Figaro

time5 days ago

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Les menhirs de Carnac et 29 autres sites candidats au patrimoine mondial de l'Unesco

Le Comité de l'organisation internationale dirigée par Audrey Azoulay se réunira à Paris, entre le 6 et le 16 juillet, pour décider quels biens et lieux culturels seront classés. Grottes préhistoriques, anciens centres de répression, forêts et écosystèmes marins : 30 sites candidats sauront cette semaine s'ils intègrent le patrimoine mondial de l'Unesco, de plus en plus menacé par le changement climatique et les conflits. De la Pologne au Cambodge, de la Sierra Leone aux Émirats arabes unis, les prétendants apprendront du Comité du patrimoine mondial, dont la 47e session élargie a démarré lundi 7 juillet à Paris, si la valeur exceptionnelle de leurs biens culturels ou naturels a été reconnue. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Aujourd'hui, plus de 1.200 sites culturels, naturels et mixtes appartiennent au Patrimoine mondial. Parmi les 30 candidatures examinées cette année, deux sont issues de pays africains, l'Unesco ayant fait de ce continent une priorité ces dernières années : la réserve de biosphère de l'archipel des Bijagos (Guinée-Bissau) et les forêts de Gola Tiwai (Sierra Leone), refuge d'espèces menacées comme les éléphants de forêt. À lire aussi Marseille veut faire classer sa rade au patrimoine mondial de l'Unesco Publicité De nombreux sites proposés ont un lien avec la préhistoire, comme les Mégalithes (monuments en pierre) de Carnac, dans l'ouest de la France, ou les Pétroglyphes (gravures rupestres) de la rivière Bangucheon, en Corée du Sud. Les menhirs de Carnac sont considérés comme l'un des plus grands ensembles mégalithiques au monde et sont classés site archéologique majeur. DAMIEN MEYER / AFP Risques hydriques et sur-tourisme Cette 47e session « doit plus que jamais tenir sa promesse, celle d'un multilatéralisme tangible, déterminé, où la culture joue un rôle majeur pour répondre aux défis actuels, qu'il s'agisse du dérèglement climatique ou des meurtrissures de la guerre », a déclaré à l'ouverture de la session Audrey Azoulay, à la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) depuis 2017. Par ailleurs, près de 250 sites déjà inscrits feront l'objet d'un examen de suivi, offrant une « radiographie du patrimoine à travers le monde, mais aussi des défis auxquels ils doivent faire face », a déclaré Audrey Azoulay. « Près de trois quarts des sites du patrimoine mondial sont déjà confrontés à des risques hydriques graves, pénuries d'eau ou inondations », a-t-elle alerté, évoquant également la pression liée au « surtourisme, dont la dénonciation s'intensifie partout dans le monde ». Patrimoine mondial en péril : un site sur deux, victime des conflits Sur les 56 biens actuellement inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril, « la moitié l'est en raison des conséquences directes des conflits », a ajouté la directrice générale de l'Unesco, évoquant le Moyen-Orient qui regroupe plus de 40% des sites en danger. À ce titre, l'Unesco va reprendre ses activités en Syrie, notamment pour la sauvegarde du Musée national de Damas et des monuments de la ville d'Alep (nord-ouest). Fermé pendant six ans en pleine guerre civile, le Musée national de Damas a rouvert ses portes en 2018. LOUAI BESHARA / AFP L'organisation assure aussi une « surveillance active des dommages causés aux sites culturels de Gaza depuis octobre 2023 » grâce aux images satellites, et espère intervenir dans le territoire palestinien assiégé depuis 21 mois par Israël, « dès que la situation le permettra », selon Audrey Azoulay.

Pourquoi l'Unesco retire trois sites du Patrimoine mondial en péril
Pourquoi l'Unesco retire trois sites du Patrimoine mondial en péril

Le Figaro

time5 days ago

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Pourquoi l'Unesco retire trois sites du Patrimoine mondial en péril

Une «attention particulière à l'Afrique» émane de cette décision prise par le Comité du patrimoine mondial réuni à Paris jusqu'au 16 juillet. «Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Paris, a décidé de retirer trois biens situés à Madagascar, en Égypte et en Libye de la Liste du patrimoine mondial en péril», a annoncé l'Unesco sur LinkedIn, alors que la 47e session du comité du patrimoine mondial, composé des 21 États élus parmi les 195 membres de la Convention, se poursuit jusqu'au 16 juillet place Fontenoy. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «Ces suppressions sont le résultat des larges efforts déployés par les États parties, avec le soutien de l'Unesco, pour réduire considérablement les menaces qui pèsent sur ces sites», précise l'agence onusienne dans un communiqué de presse. Les «Forêts humides de l'Atsinanana» (Madagascar) sont hors de danger Les forêts humides de l'Atsinanana, à Madagascar Unesco/Our place Publicité Ce site avait été inscrit au patrimoine mondial en 2007, et placé sur la liste en péril en 2010. «Atsinanana, ça veut dire Est à Madagascar, c'est un ensemble d'aires protégées situées l'est du pays. Six aires protégées exactement. Ce sont des joyaux de biodiversité avec un taux d'endémisme exceptionnel. Aujourd'hui, si on parle de Madagascar comme un pays phare de la biodiversité mondiale, c'est en partie grâce à ces Forêts humides de l'Atsinanana», explique Max Andonirina Fontaine, ministre malgache de l'Environnement et du Développement durable, dans un entretien à l'agence Ecofin. Le péril venait des trafics des ressources naturelles, «trafics de bois précieux, de braconnages de lémuriens ou de tortues et un taux de déforestation très élevé.» Le renforcement des moyens technologiques -«drones spécialisés», «kits Starlink»-, la formation de plus de 250 personnes en 2024 pour les utiliser, et l'amélioration des conditions de vie des populations sur ces sites afin de réduire la pression anthropique ont abouti à ce résultat. L'Unesco souligne que «63 % des zones de couverture forestière perdues ont été restaurées, l'exploitation forestière illégale et le trafic de bois précieux ont été réduits, et les signes de braconnage des lémuriens ont atteint leur niveau le plus bas depuis 10 ans». Abou Mena (Égypte), ne s'effondrera pas Abou Mena, en Égypte Unesco/Ko Hon Chiu Vincent L'ancienne ville chrétienne, bâtie sur la tombe du martyr Ménas d'Alexandrie, à 45 km au sud-ouest de la ville éponyme, était inscrite depuis 1979, sur la liste du patrimoine mondial, «en tant qu'exemple exceptionnel de lieu de pèlerinage.» En 2001, elle avait rejoint la liste en péril «en raison de préoccupations liées à l'élévation alarmante du niveau de la nappe phréatique causée par les méthodes d'irrigation des fermes environnantes, et à l'effondrement de plusieurs structures superposées», précise l'organisation onusienne. Vingt ans plus tard, des efforts d'ingénierie, «un projet d'alimentation en énergie solaire du système de drainage», ont permis de réduire le niveau des eaux souterraines et de stabiliser les ruines. Depuis 2024, un plan de conservation associe les communautés locales. Ghadamès (Libye) ne sera emportée ni par le feu ni par l'eau La vieille ville de Ghadamès en Libye UNIESCO/Ko Hon Chiu Vincent À 650 km de Tripoli, la «perle du désert» libyen, l'une des plus anciennes et illustres cités sahariennes, était inscrite sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1986. Plaque tournante pacifique du commerce caravanier entre l'Afrique et le bassin méditerranéen, le site figurait depuis 2016 sur la liste du péril, victime du conflit armé, des incendies et des pluies torrentielles. Malgré les incertitudes, des travaux de restauration, sur des bâtiments historiques, des canalisations et des infrastructures traditionnelles sous la direction des autorités locales, la protègent davantage. Publicité Cette décision a été prise dans le cadre de la 47e session du comité de l'Unesco. Audrey Azoulay, sa directrice générale, parle d'un «effort collectif» et d'une attention «particulière portée à l'Afrique», pour former, inscrire, et surtout préserver. Car rien n'oblige un pays à suivre les recommandations de l'Unesco qui n'a qu'une aucune diplomatique. L'inscription sur liste du patrimoine en péril ne contraint pas un État à prendre des mesures pour le sauver. Les réaliser est un signe fort de leur volonté de marquer leur identité.

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