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Le Figaro
21 hours ago
- Le Figaro
WeTransfer accusé d'exploiter les fichiers de ses clients pour entraîner une IA
Après avoir laissé entendre qu'il pourrait utiliser les fichiers de ses utilisateurs pour entraîner des intelligences artificielles, le service de transfert a modifié ses conditions d'utilisation. Mais le flou demeure sur la manière dont les contenus pourront être exploités. Le 15 juillet, face à une vague de critiques, WeTransfer a discrètement revu une partie de la mise à jour de ses conditions générales d'utilisation (CGU). En cause : la clause 6.3 du document, qui semblait ouvrir la voie à une utilisation des fichiers envoyés via la plateforme pour alimenter des modèles d'intelligence artificielle. Dans le détail, cette clause accordait à l'entreprise «une sous-licence perpétuelle, mondiale, non-exclusive, libre de redevances, transférable» pour utiliser les fichiers des utilisateurs afin «d'exploiter, développer, commercialiser et améliorer le service ou de nouvelles technologies», y compris «pour améliorer les performances des modèles d'apprentissage automatique qui renforcent notre processus de modération de contenu.» Devant le tollé, WeTransfer a rapidement réagi en publiant une nouvelle version de ses CGU et un communiqué intitulé «What's really changing» («Ce qui change réellement»). Le service, qui revendique plus de 80 millions d'utilisateurs mensuels dans près de 190 pays, l'assure désormais : «Nous ne recourons pas à l'apprentissage automatique ni à aucune forme d'IA pour traiter le contenu partagé via WeTransfer, et nous ne vendons pas de contenu ou de données à des tiers.» Publicité Clarification, mais maintien du droit d'exploitation WeTransfer explique que la mention d'une possible utilisation du machine learning visait uniquement à améliorer la modération automatique des fichiers transférés, et non à exploiter les documents des utilisateurs à des fins commerciales ou pour entraîner des IA génératives. «Une telle fonctionnalité n'a jamais été construite ni utilisée en pratique», indique la société, qui admet cependant avoir envisagé cette possibilité pour l'avenir avant de retirer la référence afin «d'éviter toute confusion». L'entreprise rappelle que la licence demandée aux utilisateurs est indispensable «pour faire fonctionner, fournir et améliorer le service». «Vos contenus restent vos contenus», souligne le communiqué, rappelant que la propriété intellectuelle des fichiers envoyés n'est pas transférée à WeTransfer. Mais le service conserve une licence d'exploitation lui permettant, selon ses termes, «de développer et améliorer ses technologies», sans mention explicite de l'usage exact qui pourrait être fait des données à l'avenir. Les CGU révisées, mais le flou persiste La nouvelle version de la clause 6.3, qui entrera en vigueur le 8 août 2024, se veut plus sobre : «Vous nous accordez une licence libre de redevances pour utiliser votre contenu dans le but d'exploiter, développer et améliorer le service, conformément à notre politique de confidentialité». Exit donc toute mention de machine learning ou de nouvelles technologies. Dans sa communication officielle, WeTransfer insiste : «Oui, votre contenu reste toujours votre contenu. Oui, vous nous accordez l'autorisation nécessaire pour que nous puissions faire fonctionner et améliorer WeTransfer.» mais «Non, nous n'utilisons pas votre contenu pour entraîner des modèles d'IA.» et «Non, nous ne revendons pas vos contenus à des tiers.» Mais cette clarification peine à convaincre certains utilisateurs. Dans un contexte où des acteurs comme Meta ont récemment annoncé l'exploitation des contenus publics de Facebook et Instagram pour entraîner leurs propres IA, la prudence s'impose. Avec ses 755 millions de fichiers transférés rien qu'en 2021, WeTransfer représente un gisement de données à potentiel considérable. Pour l'heure, la société néerlandaise se dit «à l'écoute» et promet de «répondre à toutes les questions supplémentaires» concernant ses CGU. Mais pour une partie des utilisateurs, ces promesses restent insuffisantes : certains appellent désormais au boycott du service, préférant se tourner vers des alternatives jugées plus protectrices, comme Smash, Dropbox ou Swisstransfer.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Restauration: le site de réservations TheFork devient un réseau social
Voir les restaurants dans lesquels ont mangé nos amis, lire leurs avis et recommandations de bonnes tables mais aussi ceux de chefs et d'influenceurs: c'est l'idée du site TheFork (ex-La Fourchette), qui transforme mardi sa plateforme en réseau social dans les 11 pays européens où elle est présente. Concrètement, les utilisateurs du site se verront proposer de compléter leur profil (avec photo) et de connecter leurs contacts téléphoniques à leur compte TheFork afin de pouvoir les suivre. «TheFork, c'est 40 millions de personnes qui ont téléchargé l'application et autant de personnes qui tous les mois déposent des avis sur la plateforme. On sait que les gens se fient beaucoup plus à leurs proches quand ils souhaitent aller au restaurant qu'à un inconnu», expose Damien Rodière, directeur général de TheFork, qui appartient au groupe TripAdvisor. «Aujourd'hui, on a une application qui est assez transactionnelle et on veut la rendre beaucoup plus humaine», poursuit-il. «C'est la première fois que vous allez avoir un réseau social consacré uniquement à la restauration, à la découverte culinaire dans les restaurants», dit-il. À lire aussi Restauration: les nouvelles ambitions de l'application TheFork Publicité Chefs et influenceurs «potentiellement rémunérés» La plateforme affiche désormais un fil d'actualités et propose la possibilité de suivre des chefs ou des influenceurs, qui seront «potentiellement rémunérés» par TheFork pour proposer leurs recommandations, indique Damien Rodière. Parmi les premiers noms évoqués, les influenceurs «Le pari d'Alexis», «Liane comme Tarzan», Cyril Montégu ou «Impératrice Wu», spécialisés dans la gastronomie et suivis par plusieurs dizaines de milliers de personnes sur Instagram. Parallèlement, TheFork a dopé son moteur de recherche à l'IA afin de pouvoir chercher un restaurant en langage naturel, «comme si vous demandiez une recommandation à un proche», explique Damien Rodière. «Par exemple vous pourrez dire 'je cherche un restaurant pour un groupe de copines, on est quatre, on ne s'est pas vues depuis cinq ans et on cherche quelque chose de festif avec une terrasse dans le centre de Paris' et vous aurez des propositions de restaurants qui correspondent», détaille-t-il. Cette fonction de recherche sera proposée en mode bêta dans un premier temps, pour entraîner l'IA, avant d'être déployée. «On a beaucoup d'ambition avec ces fonctionnalités. Ce qu'on veut, c'est créer cet effet vertueux, boule de neige, pour inciter plus de personnes à utiliser notre outil et à aller au restaurant», souligne Damien Rodière.


Le Figaro
3 days ago
- Politics
- Le Figaro
L'éditorial de Vincent Trémolet de Villers : « Impôts, normes... en finir avec la mécanique de la ruine »
Réservé aux abonnés Pour François Bayrou, c'est le moment d'être churchillien, de dire les choses telles qu'elles sont. À jamais premier dans la pression fiscale, la dépense publique, la dette, notre pays excelle dans l'erreur. Depuis des décennies, il se soigne par ce qui le condamne. Des chèques quoi qu'il en coûte. Des prélèvements, des normes, et à la fin c'est Nicolas qui trinque. Cette mécanique de la ruine, tout le monde la connaît. On pourrait atteindre la Lune en empilant les rapports, les projections, les plans qui nous disent comment en sortir. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié C'est la chance de François Bayrou. Tout le monde sait, mais, depuis trop longtemps, tout le monde ment. Sur les finances publiques comme sur l'immigration ou sur l'école, le décalage entre les alarmes privées et les discours doucereux est un des symptômes les plus frappants de la dégringolade. La seule perspective pour le premier ministre, c'est la force de la vérité. Puisque le président est en fin de course, puisque les députés s'entre-dévorent, puisque le pays est à cran, puisque la censure est probable, c'est le moment d'être churchillien, de dire les…

Le Soir
3 days ago
- Business
- Le Soir
Guerre commerciale : avec des amis pareils, qui a besoin d'ennemis ?
L'avenir de la principale industrie du pays est en question et des dizaines de milliers d'emplois sont menacés. » L'avertissement est glaçant, proféré par Pamela Coke-Hamilton, la directrice exécutive du Centre du commerce international. Mais ce n'est pas de l'Europe, menacée par Donald Trump d'un bazooka douanier de 30 %, dont parle la patronne de cette agence conjointe de l'OMC et de l'ONU. Il s'agit du Lesotho, l'un des pays les plus pauvres de la planète, promis à un tariff de… 50 %, qui pourrait anéantir totalement son industrie du vêtement, dont 60 % de la production s'écoulent aux Etats-Unis…


24 Heures
5 days ago
- Business
- 24 Heures
Malaria: Swissmedic approuve un traitement pour les nouveaux-nés
Le géant pharmaceutique suisse a obtenu l'approbation pour une version de Coartem destinée aux bébés de moins de 4,5 kg. Huit pays africains pourraient rapidement homologuer ce traitement. Publié aujourd'hui à 10h24 Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé mardi l'approbation d'un traitement contre le paludisme pour les jeunes nourrissons. KEYSTONE Le géant pharmaceutique suisse Novartis a annoncé mardi l'approbation d'un traitement contre le paludisme pour les nouveaux-nés et jeunes nourrissons par l'autorité suisse de santé, en collaboration avec huit pays d'Afrique qui pourraient à leur tour l'homologuer rapidement. Cette version de son médicament appelé Coartem, également connu sous le nom de Riamet dans certains pays, a été développée avec l'organisation genevoise Medicines for Malaria Venture (MMV), spécialisée dans la recherche et le développement de médicaments antipaludiques, indique le géant pharmaceutique suisse dans un communiqué. «Jusqu'à maintenant, il n'existait pas de traitement approuvé contre la malaria pour les nourrissons pesant moins de 4,5 kilogrammes», explique le groupe suisse. Ce dosage, conçu pour les bébés pesant entre 2 et 5 kilogrammes, a été approuvé par Swissmedic, l'autorité suisse de santé, Novartis précisant que huit pays d'Afrique ont participé à son évaluation et devraient rapidement l'autoriser sur la base d'une procédure visant à favoriser l'accès aux produits thérapeutiques dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Novartis prévoit de le mettre à disposition sur une base «non-lucrative» dans les zones où la maladie est endémique, précise le communiqué. L'Afrique très touchée par le paludisme Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui est transmise à l'être humain par les piqûres de certains types de moustiques. La maladie sévit principalement dans les pays tropicaux. En 2023, le nombre de cas de paludisme était estimé à 263 millions et le nombre de décès dus au paludisme à 597'000 dans 83 pays. L'Afrique est particulièrement touchée, 95% des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans cette partie du monde, les enfants de moins de cinq ans représentant quelque 76% des décès dus au paludisme, d'après l'OMS. Davantage sur le paludisme Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.