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«Nos voisins vont récupérer nos parts de marché, c'est inacceptable» : après la censure sur l'acétamipride, les agriculteurs entre colère et mobilisation
«Nos voisins vont récupérer nos parts de marché, c'est inacceptable» : après la censure sur l'acétamipride, les agriculteurs entre colère et mobilisation

Le Figaro

time3 days ago

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«Nos voisins vont récupérer nos parts de marché, c'est inacceptable» : après la censure sur l'acétamipride, les agriculteurs entre colère et mobilisation

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Une grande majorité de paysans vit mal la censure partielle de la loi Duplomb par le Conseil constitutionnel. Ils prévoient de manifester à la rentrée. Adversaires et partisans de la loi Duplomb se préparent à une rentrée musclée. L'annulation par le Conseil constitutionnel de l'article 2 portant sur la réintroduction de l'acétamipride, un insecticide interdit en France mais autorisé partout ailleurs en Europe, a été très mal vécue par une grande majorité de paysans, qui se retrouvent sans solution pour éradiquer les attaques de pucerons dans les champs de betteraves sucrières ou de punaises diaboliques dans les plantations de noisetiers, par exemple. « Le combat continue, explique au Figaro Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Nous déciderons des actions à prendre lors de notre bureau national de rentrée, la dernière semaine d'août. Le Conseil constitutionnel place au-dessus du droit européen la charte de l'environnement, car c'est au nom du principe de précaution qu'il a censuré l'article 2 alors que Bruxelles autorise partout ailleurs l'acétamipride jusqu'en 2033. » À lire aussi Arnaud Rousseau après la contre-performance de la FNSEA aux élections agricoles : «Je ne suis ni dans le déni ni dans le catastrophisme» La FNSEA est partisane d'une réforme constitutionnelle destinée…

La recette du dimanche : une paella ensoleillée
La recette du dimanche : une paella ensoleillée

Le Figaro

time01-08-2025

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La recette du dimanche : une paella ensoleillée

Ce dimanche, on prépare un grand indétrônable de la gastronomie espagnole : la paella. Les repas estivaux dominicaux appellent aux grandes tablées conviviales autour d'une recette ensoleillée. L'occasion idéale de mitonner un grand classique de la gastronomie espagnole : la paella. Plat locavore par excellence, la paella trouve ses origines dans la région de Valence, imaginée par les paysans pour utiliser les produits du terroir, à l'image du riz cultivé dans la lagune d'Albufera. La paella valenciana traditionnelle, encore très répandue aujourd'hui, se composait alors de riz, de tomates, de safran, et était flanquée de lapin ou de poulet, d'artichauts, et de deux variétés de haricots : les garrofones (haricots blancs plats) et les ferrauras (haricots verts plats). À lire aussi Menu de la semaine : nos idées recettes du 4 au 10 août Une version authentique exempte de produits de la mer, bien différente de celle que nous connaissons le plus souvent, garnie de gambas, de moules et de calamars. Cette dernière est en réalité la paella de marisco, ou paella marinera, une variante aux fruits de mer savoureuse qui fait l'unanimité. Une recette à adopter ce dimanche, en famille ou entre amis. Publicité La recette de la paella Pour 6 personnes Les ingrédients 400 g de blancs de poulet 6 gambas 100 g de chorizo 300 g de calamars 6 langoustines 2 gousses ail 1 cube de bouillon de volaille 2 doses de safran 400 g de filet de mignon de porc 5 cs d'huile d'olive 1 l de moules 2 oignons moyens 250 g de petits pois à écosser 1 poivron rouge 1 poivron vert 2 tomates Les étapes Préparation des légumes Préparez 75 cl de bouillon de volaille avec le bouillon cube. Lavez les tomates et les poivrons. Faites blanchir 1 minute les tomates dans de l'eau bouillante. Mondez-les, épépinez-les et coupez-les en dés. Épépinez les poivrons et coupez-les en fines lamelles. Écossez les petits pois. Épluchez-les l'ail et l'oignon et hachez-les finement. Réservez. Préparation des fruits de mer Nettoyez les calamars. Coupez-les en anneaux. Passez sous l'eau les langoustines et les gambas. Lavez et grattez les coquilles des moules avec un petit couteau. Réservez. Publicité Préparation de la viande Coupez les escalopes de poulet et le filet de porc en gros dés. Coupez le chorizo en rondelles. Faites chauffer l'huile d'olive dans une très grande poêle ou idéalement dans un poêlon à paella. Mettez l'ail et les oignons. Faites-les revenir 5 minutes à feu doux. Ajoutez le poulet et le porc. Faites dorer la viande 5 minutes. Versez ensuite les poivrons et le chorizo. Faites revenir 5 minutes. Finitions et cuisson Ajoutez les calamars. Mélangez bien. Versez dessus le riz. Mouillez avec un peu de bouillon. Saupoudrez de safran. Mélangez bien pendant quelques minutes pour que le riz prenne une belle couleur jaune-orangé. Salez et poivrez. Ajoutez les petits pois, les tomates, les langoustines et les moules. Mouillez avec le reste du bouillon, mélangez à nouveau et laissez cuire entre 20 et 30 minutes.

Après l'annonce d'une trêve, les déplacés cambodgiens et thaïlandais entre espoir et méfiance
Après l'annonce d'une trêve, les déplacés cambodgiens et thaïlandais entre espoir et méfiance

Le Figaro

time28-07-2025

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Après l'annonce d'une trêve, les déplacés cambodgiens et thaïlandais entre espoir et méfiance

La Thaïlande et le Cambodge, réunis par l'intermédiaire de la Malaisie, se sont mis d'accord pour cesser les hostilités lundi à minuit (17H00 GMT), après cinq jours d'affrontements meurtriers à leur frontière. En décomptant les minutes jusqu'à minuit, heure à laquelle la trêve avec le Cambodge devrait officiellement prendre effet, Jeanjana Phaphan est partagée entre un espoir fragile et des doutes sur la possibilité d'une paix durable. «Je serais tellement contente si le cessez-le-feu avait vraiment lieu», confie la paysanne thaïlandaise de 48 ans, qui a fui il y a quelques jours avec son fils de trois ans sa maison à la frontière, dans le district de Phanom Dong Rak. «Si ça se termine vraiment, je serai enchantée, la plus grande joie que j'aurai ressentie depuis longtemps», assure-t-elle, depuis un refuge dans la ville de Surin, à 50 km de la frontière. Les dirigeants cambodgiens et thaïlandais ont convenu qu'un cessez-le-feu «inconditionnel» prendrait effet à minuit lundi (17H GMT), après cinq jours de combats autour de cette frontière qui ont fait au moins 38 morts. Environ 300.000 personnes ont fui la zone, alors que les deux camps ont déployé des chars, des avions de combat et des troupes au sol pour un territoire disputé de longue date, où se trouvent notamment des temples anciens. La nouvelle du cessez-le-feu a provoqué une vague de soulagement, teintée d'un certain scepticisme parmi ceux qui ont fui depuis le début des combats, le 24 juillet. Publicité «Des paysans comme nous» «Si nos deux pays continuent de se battre, les souffrances et les pertes ne feront que s'aggraver», dit Jeanjana. «Quand j'entends des voisins raconter que leur toit a été traversé par des balles, mon cœur se serre. Entendre des gens qui pleurent ce qu'ils ont perdu me fend vraiment le cœur», ajoute-t-elle, la voix tremblante, les larmes aux yeux. «Les gens de l'autre côté sont des civils aussi, tout comme nous. De notre côté, nous ne sommes que des paysans, et je crois qu'ils sont des paysans comme nous. Des gens ordinaires qui travaillent pour survivre.» L'accord de paix a été signé en Malaisie, sous la médiation de son Premier ministre Anwar Ibrahim, après l'intervention du président américain Donald Trump et de négociateurs chinois. Assis sur une natte en paille à côté de sa femme, Tee Samanjai ne pense pas à ces discussions au sommet, mais à sa vie quand il sera de retour à la ferme. «La première chose que je ferai en rentrant, ce sera de vérifier les poulets, fertiliser le riz, et prendre soin des champs», détaille l'homme de 68 ans. Mais l'inquiétude n'est pas loin. Les récents combats ont été les plus meurtriers depuis les affrontements entre 2008 et 2011. «Personne n'a confiance» «J'ai toujours des doutes sur le fait que le Cambodge respectera ce qu'il a convenu», tempère Tee. «On pourrait rentrer à la maison, mais sans tranquillité d'esprit. Je veux rentrer mais je n'ai pas du tout confiance dans le Cambodge. Personne dans notre village n'a confiance.» De l'autre côté de la frontière, dans un temple à Phumi Bak Thkav où il a trouvé refuge, Say Yoeun partage beaucoup de points communs avec son homologue thaïlandais. «Je ne suis pas heureux dans un endroit comme celui-ci», explique le fermier cambodgien de 55 ans. «Ma maison et mon bétail me manquent, et je ne peux pas prendre soin de ma rizière.» Les commandants cambodgiens et thaïlandais doivent se rencontrer mardi matin tôt si la trêve tient, avant que les villageois ne puissent rentrer chez eux et commencent à répertorier les pertes dues au conflit. Pour Kavindhra Tiamsai, qui a évacué sa mère de la zone d'affrontements, ces combats ont mis en lumière la manière dont les habitants des périphéries des deux pays sont marginalisés par leurs gouvernements. «Un cessez-le-feu est une bonne option, mais c'est aussi le minimum», estime cette Thaïlandaise de 33 ans. «Nous avons besoin d'un plan global et concret, qui corresponde aux réalités de la vie en milieu rural. Un plan qui ne part pas du principe qu'évacuer est quelque chose de facile, ni même de possible, alors que la plupart des familles n'ont pas de moyen de transport, pas d'argent pour amortir, et aucun filet de sécurité».

Loi Duplomb : «Ceux qui n'ont jamais mis un pied dans une exploitation n'ont aucune leçon à donner»
Loi Duplomb : «Ceux qui n'ont jamais mis un pied dans une exploitation n'ont aucune leçon à donner»

Le Figaro

time23-07-2025

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Loi Duplomb : «Ceux qui n'ont jamais mis un pied dans une exploitation n'ont aucune leçon à donner»

Réservé aux abonnés TRIBUNE - Les détracteurs de la loi Duplomb, des urbains qui ne connaissent pas grand-chose au monde agricole, criminalisent les gardiens d'une France périphérique déjà à bout de souffle, dénonce l'eurodéputée LR Céline Imart, elle-même agricultrice. Céline Imart est diplômée de Sciences Po Paris et de l'Essec. Elle est agricultrice et députée européenne LR. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Il y a un an, des milliers de paysans ont quitté leurs fermes. Non pas pour faire le spectacle, mais pour alerter une République devenue sourde. Avec un revenu en chute libre qui a baissé de 40% en 30 ans, des normes absurdes et des surtranspositions kafkaïennes, l'agriculture française étouffe, pour continuer de nourrir un pays qui l'ignore : 1 agriculteur sur 5 vit en dessous du seuil de pauvreté, et 529 suicides ont été recensés par la MSA [couverture sociale de l'ensemble de la population agricole, NDLR] dans les derniers chiffres disponibles en 2016, soit un 1,5 suicide par jour. Dans ce paysage, Gabriel Attal s'est affiché en de Gaulle low cost, derrière une botte de foin, jouant au chef d'État sur fond rural, mais sans jamais prendre les décisions qu'exigeait la situation. Un homme, un sénateur a véritablement pris la mesure de l'urgence : Laurent Duplomb, épaulé…

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